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L’Université de Moncton adoptait samedi dernier son budget pour la prochaine année académique et, malheureusement sans surprise, les frais de scolarité augmenteront de 3%.
Alors que d’autres avenues sont ouvertes à l’Université pour rationaliser ses dépenses, par-delà toute notion d’« incertitude », la FÉCUM s’indigne que l’option facile l’emporte encore.
Si l’Université de Moncton voyait, par exemple, à appliquer la convention collective qui la lie au corps professoral telle qu’elle est écrite, il semble clair que la masse de crédits de dégrèvement offerts au personnel chaque année serait appelée à diminuer.
Chacun de ces crédits, accordés pour des raisons administratives, signifie un crédit de moins pour l’enseignement en salle de classe - sans réduire le salaire de la personne enseignante. Ces concessions engendrent des coûts additionnels pour assurer la livraison des programmes dont le prix continue d’augmenter malgré tout.
S’il faut quantifier l’ampleur du problème: la valeur de ces crédits, au salaire moyen d’une personne enseignante à l’Université de Moncton, dépasse 5,3 millions de dollars par année.
N’y aurait-il alors pas lieu pour le Conseil de l’Université de se pencher sur cette question? La FÉCUM considère qu’il s’agit là d’un devoir, car il en va de la santé financière de l’institution.
L’Université ne peut fonctionner sans les personnes étudiantes, pas plus qu’elle ne peut fonctionner sans le corps professoral. Des règles s’appliquent à ces deux groupes « membres à part entière de la communauté universitaire » dans leur relation à l’Université - la question reste à savoir si (et de quelle manière) cette application est égale.
La FÉCUM estime que non; maintenant, au Conseil de lui montrer qu’elle a tort.
Pour information ou entrevues:
Nina Rougerie, agente de communication