Depuis la parution du blogue « Quand le « fine print » finit par ne rien vouloir dire » en janvier 2018, où nous avons constaté l’incapacité patente de l’Université à défendre les intérêts de groupes autres que le corps professoral, aucune action prise par notre institution ne permet de croire que les droits des personnes étudiantes les protègent de quoi que ce soit. Ou que “droit” soit même le bon mot. 7 années se sont écoulées depuis, peu de règlements ont changé, et là où il y a eu des changements, le but semble d’abord la protection des personnes enseignantes.
La décolonisation à l’UMoncton
Le 28 octobre dernier, la communauté universitaire a pu être témoin d’un événement historique au campus de Moncton, qui fut l’hôte d’une cérémonie de reconnaissance où le Centre étudiant fut renommé Maoiômiôgoôm - Centre étudiant Mawiomi.
Pour y avoir assisté, c’était un moment d’une rare beauté; tout particulièrement pour qui serait moindrement au courant de l’histoire des relations entre les peuples autochtones et colonisateurs du Canada.