Selon les détails du budget provincial 2025-2026, les universités publiques de la province peuvent s’attendre à une augmentation de 2,3% (au maximum) de leur financement de base. C’est clairement insuffisant face aux défis qui attendent l’Université durant la prochaine année. Les coûts d'infrastructure continuent d’augmenter (coût de l’électricité, chauffage, rénovation des bâtiments vieillissent, etc.), en plus des défis causés par les restrictions sur les visas étudiants, qui compliquent le recrutement et la croissance. Pour toutes ces raisons, la FÉCUM s’inquiète de voir comment l’Université de Moncton parviendra à présenter un budget équilibré en avril 2025.
À larmes égales
La valeur (changeante?) du diplôme.
À la lointaine époque de mes propres études universitaires, un baccalauréat ne semblait pas être autre chose qu’une valeur sûre. Avec un diplôme, on avait une bonne job, une bonne vie, on faisait mieux que nos parents. Ga-ran-ti, vous dis-je.
Quelle job? On n’avait même pas besoin de le savoir avant de commencer. Tu croirais quasiment que l’univers allait nous payer pour finir nos études.
Depuis la parution du blogue « Quand le « fine print » finit par ne rien vouloir dire » en janvier 2018, où nous avons constaté l’incapacité patente de l’Université à défendre les intérêts de groupes autres que le corps professoral, aucune action prise par notre institution ne permet de croire que les droits des personnes étudiantes les protègent de quoi que ce soit. Ou que “droit” soit même le bon mot. 7 années se sont écoulées depuis, peu de règlements ont changé, et là où il y a eu des changements, le but semble d’abord la protection des personnes enseignantes.