Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Une pensée troublante m’habite ces derniers temps: malgré ce que le mot « démocratie » sous-entend, la population ne choisit pas la personne à la tête du gouvernement: ce sont les membres du parti, et encore, une minorité parmi ces membres qui fait ce choix.
Texte et image par Raymond Blanchard
Le 8 juin marquait le dépôt de la politique 713 révisée. Le processus (bâclé au possible) n’a pas été suspendu comme il aurait certainement mieux valu le faire, mais plutôt accéléré pour en finir au plus sacrant avant la fin de la session parlementaire.
Il en résulte que la version “finale” entre en vigueur le 1er juillet, si imparfaite soit-elle. Ça peut changer; mais rien n’indique que ça changera. Et ce, même si le Défenseur des enfants et des jeunes, Kelly Lamrock, y décèle (je traduis) «une formulation si boiteuse et involontairement discriminatoire qu’elle ne semble répondre aux besoins de personne».
Ça me semble charitable de dire « involontairement », mais bon - il doit rester impartial.
Texte et image par Raymond Blanchard
L’impact de la révision de la Politique 713
Y’a-tu juste moi que ça dérange, la maudite habitude du gouvernement Higgs à nous lancer des atrocités pour ensuite se radoucir en disant qu’il “faut consulter la population” avant d’aller plus loin?
N’appelons surtout pas « processus démocratique » ou « être à l’écoute de la population » ce qui est du bullying pur et simple. Appelons ces tactiques par leur nom (et oui, je réalise l’ironie de mon propos).