À près d’un an d’en avoir fait la promesse, l’UMoncton n’a pas encore bougé
Le 12 avril 2014, le Recteur de l’Université de Moncton, Raymond Théberge, et le président de son Conseil des Gouverneurs, Raymond Lanteigne, promettaient de faire front commun avec la Fédération des étudiantes et des étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) – à la demande de celle-ci – pour dénoncer le financement inadéquat des universités au Nouveau-Brunswick. Onze mois plus tard, la FÉÉCUM condamne l’institution pour ne pas avoir tenu ses promesses.
Le président de la Fédération, Moncef Lakouas, dit que ce n’est pas à défaut de l’avoir rappelée au Recteur Théberge : « Nous avons plusieurs fois exigé du concret lors de rencontres pendant l’année, et une lettre a été envoyée cette semaine, insistant encore une fois que les choses bougent, mais une réponse se fait encore attendre. » Dans ses communications publiques, la FÉÉCUM a d’ailleurs souvent exprimé sa frustration quant au silence de l’Université sur les problèmes auxquels elle fait face en termes de financement.
Selon le président de la Fédération étudiante, l’Association des Bibliothécaires, Professeures et Professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) appuie les étudiant.e.s dans cette démarche et s’étonne tout autant de la lenteur du processus, surtout dans un contexte où d’autres universités se sont montrées capable de le faire. « Il s’agit là d’une autre promesse brisée par la haute administration de l’Université, » souligne-t-il, se référant entre autres, au poste d’ombudsman promis par M. Théberge il y a maintenant deux ans.
La FÉÉCUM et l’ABPPUM iront conjointement exiger un suivi auprès de l’Université et ce, dans les plus brefs délais.
Communiqués de presse
Front commun avec les étudiants : Un silence écrasant de la part de l'Université de Moncton
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