Notre blogue
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Par Pierre Losier, directeur général de la FÉÉCUM.
À l’université, on ne manque pas de règlements, mais souvent quand on prend le temps d’en lire les détails, on voit qu’ils sont construits pour créer des questions plutôt que de répondre à celles qu’on pourrait se poser. Remarquez que j’ai bien mis à l’université sans « de Moncton », car je présume que la situation est la même sur la majorité des campus universitaires.
Mais comme notre situation est celle qu’on connait le mieux, on va quand même en tirer quelques exemples.
De prime abord, quand on regarde la panoplie de règlements, politiques, lignes directrices, énoncés et autres documents qui encadrent le parcours académique de l’étudiant.e, on peut croire que ce dernier est très bien protégé. À titre d’exemple, il existe un règlement très clair pour l’étudiant qui veut demander une révision de la note finale (règlement 8.8). Ce règlement indique ce que sont les droits de l’étudiant.e, comment procéder pour s’en prévaloir, et quel sera le processus qui sera mis en oeuvre pour répondre à sa demande, incluant les délais. Enfin, on explique quel recours est disponible pour faire appel de la décision reçue à chacune des étapes du processus.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 22 au 28 janvier
La semaine a été riche en annonces, très vagues pour la plupart, sur les mesures que les Libéraux de Brian Gallant mettront de l’avant dans l’espoir d’être reportés au pouvoir en septembre prochain. Évidemment, elles auront fait des heureux et causé certaines frustrations; eux étaient heureux de faire des annonces, et nous on était frustrés de ne pas avoir d’idée de ce qu’ils nous promettaient...!
Ça risque d’être une looooooooongue campagne.
À Moncton:
L’Université de Moncton et le gouvernement provincial signent une entente de financement sur quatre ans, qui va plafonner/planifier la hausse des droits de scolarité à 2% par année, signée avec enthousiasme par le recteur Théberge à la veille de son départ pour Ottawa.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Le gouvernement Gallant a annoncé hier devant la chambre de commerce du Grand Moncton un investissement de 25 M$ pour stimuler l’emploi chez les jeunes Néo-Brunswickois.e.s et leur rétention dans notre province après la fin des études. Ce qui inclut « la création d’un programme de stage rémunéré au sein du gouvernement provincial visant à embaucher des Néo-Brunswickois fraîchement diplômés... » (GNB).
On peut s’entendre que la deuxième partie de la phrase sera retirée de bien des conversations.
La FÉÉCUM milite depuis bientôt un an pour la rémunération des stages pendant les études (alors AVANT d’être fraichement diplômé) dans les services publics provinciaux,. La campagne #MonStageMeRuine, généralement bien reçue, a porté cet enjeu à l’attention du public. Et quand le public en parle, le gouvernement écoute. Particulièrement en cours d’année électorale...
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 15 au 21 janvier
À Moncton:
D’après la secrétaire générale, on devrait avoir une nouvelle personne à la tête de l’Université d’ici environ un an, alors que Raymond Théberge quitte son poste le 26 janvier.
Onze étudiant.e.s se lancent dans l’aventure de Survivre 9 jours à l’intérieur du Coude jusqu’à vendredi prochain dans l’espoir de remporter une bourse de 1500$.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Les gouvernements aiment ça, faire des annonces: jusqu’à faire des annonces pour annoncer d’autres annonces qui s’en viennent. Et qui pourrait les blâmer, quand il s’agit de moments où leur travail se manifeste d’une manière concrète et observable pour l’électorat?
C’est pour la classe politique l’occasion de courtiser le vote, de souligner ou de rappeler ses bons coups à des moments opportuns, d’engranger du capital politique, de faire avancer des projets-phares, de faire des suivis sur ses promesses électorales ou de remettre les pendules à l’heure quand le besoin s’en fait sentir.
Et l’horloge de l’éducation postsecondaire s’est fait donner un petit coup de crank au début janvier, alors que le premier ministre Brian Gallant répondait aux questions des journalistes sur le dépôt du prochain budget de son gouvernement, le dernier avant les élections provinciales de l’automne.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 8 au 14 janvier
Les élections s’en viennent: tous les signes sont en place. Les promesses couvrent le ciel d’espérances dans leur vol groupé, si dense en fait qu’il parvient à obscurcir les raisons et les moyens qui rendent leur existence possible. On nous annonce que les choses seront meilleures... à compter de 2019-2020. Aux dernières nouvelles, les prochaines élections sont en septembre 2018: alors, prenons quand même ça avec un grain de sel.
À Moncton:
L’Université de Moncton avise la communauté de la présence d’un cas de tuberculose sur le campus (ou, qui, quand - on ne sait pas); les personnes à risque seront contactées par l’institution.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Le gouvernement provincial doit dévoiler son prochain budget à la fin janvier, et il ne fait aucun doute que les élections d’octobre prochain devraient rendre l’exercice disons, plus généreux que d’accoutumée. Évidemment l’heure des bilans a sonné elle aussi, et le pari n’est pas neuf: on juge moins sévèrement quand on est de bonne humeur, que voulez-vous.
L’éducation postsecondaire a reçu son lot de coupures et d’investissements, comme d’autres secteurs, au cours du mandat de ce gouvernement. Dès le départ, des coupures estimées à 50 millions$ dans l’aide financière et un gel des subventions aux universités ont semblé contredire le message maintes fois répété en campagne. On pouvait sérieusement douter que l’éducation serait une priorité pour Brian Gallant et ses acolytes, au départ.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Mine de rien, les dossiers s’additionnent rapidement à la FÉÉCUM, et ça peut être difficile d’avoir une vue d’ensemble sur les activités de votre Fédération étudiante au cours de l’année. Évidemment, on a les campagnes et les activités sur le campus, mais il y a aussi des suivis qui doivent se faire et qui peuvent parfois passer inaperçu.
Alors, pour celles et ceux qui se demandent « à quoi ça sert la FÉÉCUM? », voici un résumé des activités de l’organisme qui vous représente en tant qu’étudiantes et étudiants au campus de Moncton.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
C’est désormais officiel: Raymond Théberge démissionne comme recteur de l’Université de Moncton: la date de son départ a été fixée au 26 janvier (Acadie Nouvelle). Il nous quittera donc pour entamer un septennat en cette terre d’opportunité bureaucratique que l’on nommait autrefois le Haut-Canada. Ce n’était plus qu’une formalité, mais un vote de la Chambre des communes a confirmé sa nomination au poste de Commissaire aux langues officielles le 13 décembre (Parlement du Canada).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Puisque tous les signes indiquent que Raymond Théberge deviendra le prochain Commissaire aux langues officielles du Canada (CLO), le moment semble propice à effectuer un bilan de son passage à notre institution.
D’ailleurs, on ne part pas de zéro: en décembre 2014 nous avions déjà jeté un regard sur les accomplissements du recteur, où nous avions essentiellement déterminé que le « moment Théberge » - c’est-à-dire la marque laissée sur l’institution - tardait toujours à se manifester. L’intention y était, ou du moins on pouvait y croire (Acadie Nouvelle). Les opportunités étaient là, évidemment, au niveau de l’amélioration de la transparence et de l’imputabilité, de la revendication d’un meilleur financement pour le postsecondaire, ou de la bonification de l’expérience étudiante, pour ne nommer que les plus évidentes (FÉÉCUM).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Vous connaissez le chat de Schrödinger?
C’est un problème classique: dans une boîte, on place un chat et un morceau de poison. On ferme la boîte. Tant qu’elle n’est pas ouverte, le chat est à la fois vivant et mort: il est soit vivant parce qu’il ne mange pas le poison, ou mort parce qu’il l’a mangé. Il faut ouvrir la boîte pour répondre à la question.
Nous à l’Université de Moncton, on est un peu comme ça mais avec notre recteur. Il est à la fois ici et pas là; à la fois en poste et en recherche d’emploi.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 27 novembre au 3 décembre
À Moncton :
Un prof de la Faculté des sciences travaille sur une caméra capable de vous identifier dans le but de vous présenter des publicités personnalisées.
L’ABPPUM demande un changement rapide au poste de recteur si Raymond Théberge quitte l’Université de Moncton, et souhaite y voir une personne forte et solide pour s’attaquer aux « défis énormes » de l’établissement.
L’Alliance des gens du N-B s’invite au défilé du Père Noël de Moncton, reçoit de l’attention.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
À l’approche des examens, nous avons cru bon de jeter un regard sur l’Énoncé des droits et des responsabilités des étudiantes et des étudiants de l’Université de Moncton
Disons d’abord que le nom Énoncé n’est pas choisi au hasard : ce document, loin d’être une charte des droits comme trop de gens le croient encore, se veut plutôt une espèce de compilation des aspects touchant aux étudiantes et étudiants qui figurent dans les politiques et règlements de notre université.
C’est quoi la différence, alors? Simple, mais significatif : ce n’est pas parce que quelque chose est écrit dans l’énoncé que c’est un droit. Ça peut être tout bonnement une recommandation, une suggestion, une ligne directrice ou une interprétation. Pour savoir combien un « droit » de l’Énoncé vous protège, il faut remonter comme un petit saumon administratif jusqu’à sa source première.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 20 au 26 novembre
À Moncton :
LAN de l’Espoir attire un grand nombre de gamers à Rémi-Rossignol, et verse plus de 1000$ en don à l’Arbre de l’Espoir.
La collecte annuelle récolte quant à elle plus de 16 millions$ pour les traitements et la recherche sur le cancer, dépassant encore son objectif de campagne.
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Texte de réflexion par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
« Apprentissage expérientiel » : ça vous dit quelque chose?
En gros, il s’agit de stages pendant les études. Le gouvernement provincial semble déterminer à en créer dans les domaines où il y en a peu ou pas du tout présentement, pour « mieux répondre aux demandes du marché de l’emploi en termes de compétences ». Depuis plus d’un an, des consultations sont menées sur la question.
Le but serait de lancer un programme concret – là, il faut le deviner – avec le prochain budget.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 13 au 19 novembre
À Moncton:
Après avoir dépensé 7500$ pour une application, la FÉÉCUM se dit déçue du produit livré; le développeur dit avoir livré le minimum viable pour ce prix.
Le parcours atypique d'une étudiante en droit à l'Université de Moncton issue de l'immersion francophone est examiné.
À Fredericton:
Une députée provinciale victime d'agression sexuelle se dit déçue de la réponse des Libéraux à la proposition d'un collègue, qui visait à rendre obligatoire l'adoption de politiques sur la violence sexuelle dans les universités et collèges.
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Texte de réflexion par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Toute le monde a connu un.e prof qui avait le don de faire ressortir le meilleur chez ses étudiant.e.s. Exigeant.e, absolument, mais capable de reconnaître l’effort, de valoriser la progression. Pas forcément avec une note élevée, non plus. C’est difficile à décrire.
Personnellement, une professeure en particulier me vient en tête. Dans ses cours, j’avais un C en apprenant; ailleurs j’avais des A en récitant.
Mais jamais ces C ne venaient au prix d’une quelconque forme d’humiliation. Bien au contraire : ça devenait une source de motivation.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 6 au 12 novembre
À Moncton :
La FÉÉCUM organise une manifestation contre les stages non-rémunérés devant les bureaux de circonscription de Brian Gallant et de Roger Melanson.
La FÉÉCUM lance ses recommandations au gouvernement provincial.
Les terrains de sport de l’ancienne Moncton High School seront transformés en stationnement, malgré l’opposition des citoyens du quartier qui veulent préserver leurs espaces verts.
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Texte de réflexion par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Vendredi le 10 novembre, une manifestation a eu lieu devant les bureaux de circonscription du premier ministre Brian Gallant et du ministre de l’Éducation postsecondaire Roger Melanson. Une soixantaine de manifestants, joyeux mélange d’étudiants et d’alliés, a bravé le froid pour s’y rassembler (Radio-Canada).
La démonstration marquait la Journée internationale des stagiaires.
Bien que la campagne de la FÉÉCUM sur les stages non-rémunérés, #Monstagemeruine, bat son plein depuis un moment, on découvre encore des enjeux qu’on n’entrevoyait pas nécessairement au départ et qui commencent à s’imposer. Le premier de ces enjeux est la nature féministe des revendications que l’on met de l’avant.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 30 octobre au 5 novembre
À Moncton :
L’ouverture du concours d’embauche d’un.e commissaire indépendant pour le traitement des plaintes à l’Université de Moncton est prévue pour décembre.
L’Université de Moncton tient un événement sur le campus pour deux cents élèves anglophones (et francophiles) du système d’immersion.
Deux chercheurs de l’UMCM lancent des projets de recherche pour appuyer la culture du cannabis.
Le gouvernement paiera la scolarité des 25 premiers étudiant.e.s inscrits au nouveau programme en production du cannabis au CCNB.