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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
La plateforme électorale du Parti progressiste-conservateur (PC) fut présentée au public tout récemment, faisant du PC le dernier parti à s’exécuter. Le document, intitulé «Il est temps d’obtenir des résultats» (du moins, je crois que ce soit son titre; il y a énormément de texte en gras sur la page couverture) fut mis en ligne le 11 septembre (PCNB).
Et en fait d’éducation postsecondaire, trois actions sont proposées:
- examiner la possibilité d’abolir le programme de droits de scolarité gratuits (DSG) pour rétablir les crédits d’impôt abolis lors de sa création;
- donner accès aux programmes d’aide financière aux étudiant.e.s des collèges et universités privées;
- améliorer l’accès à l’éducation à distance pour les adultes
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Que dire de l’Alliance des Gens du N-B (AGNB), sinon qu’après deux élections à chercher des appuis suffisants pour dépasser la marge d’erreur des sondages, la formation semble maintenant sur le point de remporter un premier siège à l’Assemblée législative.
En 2014, le chef de l’AGNB, Kris Austin, est passé à 26 voix de remporter la circonscription de Fredericton-Great Lake, qui est allée à la progressiste-conservatrice Pam Lynch. (CBC)
Il est donc possible, particulièrement en raison de la réticence électoraliste du chef du PC, Blaine Higgs, à critiquer ouvertement le bilinguisme officiel de notre province, que la balance penche plus résolument du côté mauve cette fois-ci.
Quoi de neuf au NPD?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Difficile de rester nouveau à long terme, il faut le concéder, mais le Nouveau Parti Démocratique du Nouveau-Brunswick (NPDNB) a quand même déployé l’effort de produire un semblant de plateforme. Peinant à se relever de ce qu’il convient d’appeler une reconstruction en profondeur, le parti semble prêt à se rallier derrière sa nouvelle chef, Jennifer McKenzie, et propose un ensemble d’engagements à l’électorat dans l’espoir de faire son retour à l’Assemblée législative. Ce serait une première depuis le départ d’Elizabeth Weir en 2005.
On comprend ainsi mieux les raisons pour lesquelles la chef du Parti compte passer la majorité de sa campagne dans sa circonscription de Saint-Jean Havre. Pour la chef, ce sera donc le siège avant le pouvoir, question de redorer le blason du Parti et, on peut le croire, préserver son statut. Il s’agit justement de l’ancienne circonscription de Mme Weir, donc les appuis au Parti sont en principe toujours vivants sur le terrain. (Radio-Canada)
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Ça fait quelques années que des problèmes liés à l’examen d’entrée à la profession infirmière (NCLEX) font les rondes dans les médias. Pour qui l’ignore, il ne suffit pas d’obtenir un diplôme en Science infirmière pour travailler dans le milieu; il faut passer un examen de certification après avoir obtenu ce diplôme. C’est possible d’étudier quatre ans, de faire 1305 heures de stage non-rémunéré en milieu hospitalier (FÉÉCUM), et de dépenser des dizaines de milliers de dollars sans accéder à l’emploi désiré en bout de ligne.
En principe ce serait rare; mais depuis l’adoption du NCLEX en 2015, le risque est devenu beaucoup plus présent. Du moins, pour les francophones.
Disons d’abord que le programme d’études à l’Université de Moncton n’est pas pointé du doigt; c’est bien le NCLEX qui serait la cause du problème, et les universités n’ont aucun pouvoir sur ce dernier. (Radio-Canada) Par ailleurs, les diplômé.e.s francophones d’ailleurs au Canada éprouvent les mêmes difficultés qu’ici (ACUFC), et rapportent les mêmes disparités dans les résultats. (Acadie Nouvelle).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Comme ce fut le cas lors de la dernière élection, le Parti vert a lancé tôt sa plateforme électorale. Les gros partis - ceux qui ont une chance véritable de former le gouvernement d’après les sondages d’opinion - dévoilent leur plateforme au compte-goutte, livrant promesse sur promesse durant leur tournée provinciale. Alors, les petits partis ont beau jeu de dévoiler l’entièreté de leur programme tôt en campagne, afin de pouvoir bénéficier d’un maximum de temps pour le valoriser aux yeux de la population.
Surtout que, dans le cas des Verts et du NPD, les initiatives sont le plus souvent financées à partir de nouvelles formes de taxation. Nouvelle taxe égale généralement peu d’enthousiasme. Mais bref, sortir tôt la plateforme donne la chance de démontrer au public que ses propositions ont leur raison d’être, leur valeur, et sont réalisables dans un délai et avec des moyens raisonnables.
Alors, que nous disent les Verts?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Aide financière: le miracle de l’impartialité partisane
Malgré toutes les critiques qu’on pourrait formuler à l’égard de la gestion des fonds d’aide financière aux étudiants par le gouvernement sortant, il faut d’abord parler de l’impact du DSG (GNB) et du PADSCM (GNB), deux programmes d’aide financière mis de l’avant en 2016 et 2017, respectivement.
Comme pour une bonne partie des promesses faites depuis 2014, il faut chercher environ six ans dans le futur pour les résultats. À la veille de l’élection provinciale, on est encore loin de ce moment fatidique. Encore là, l’impact à long terme est ce qui va compter et ça, il faudra qu’une cohorte entière soit passée par le système universitaire, en plus d’un recensement après la sortie de ladite cohorte (car les données sur l’endettement étudiant y sont collectées) pour l’évaluer.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Après avoir mis de l’avant nos propositions pour la rémunération des stages de fin de programme (FÉÉCUM), et de bourses ciblées pour les stagiaires en fin de programme (FÉÉCUM), voici venu le moment de vous présenter la 3e et dernière solution proposée par la FÉÉCUM pour remédier au problème des stages non-rémunérés.
Disons bien qu’il s’agit de compenser les stagiaires, parce que pour régler entièrement le problème, il faudrait rémunérer au plein salaire de départ dans le métier les stages de fin de programme. On comprend pourquoi cette option n’est pas réaliste du point de vue financier et c’est pourquoi elle ne fut pas mise de l’avant. Reste que, si on adhère au principe de salaire égal pour un travail égal, ce serait le minimum acceptable.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Tout dernièrement, nous vous avons présenté une première solution proposée pour régler le problème des stages non-rémunérés, soit - l’évidence même - la rémunération des stages.
Bien entendu, on parle d’une rémunération au salaire minimum, qui n’est certainement pas l’idéal. Les professions où les stagiaires sont appelés à travailler offrent un salaire beaucoup plus élevé, et ce dès l’entrée dans la profession; les raisons pour lesquelles nous avons fait ce choix sont expliquées dans un texte précédent. (FÉÉCUM)
Mais pour l’essentiel, c’est une question de présenter un calcul aussi égal que possible.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
L’infographie que nous avons présentée récemment dans le cadre de notre campagne Mon stage me ruine a suscité plusieurs réactions. C’est l’effet désiré et nous en sommes heureux, mais elle a aussi soulevé quelques questions qui méritent une réponse.
1. Pourquoi le salaire minimum?
Premièrement, considérant les salaires élevés généralement associés aux milieux de travail où se trouvent les stagiaires visés par notre campagne, pourquoi avoir choisi d’utiliser le salaire minimum en tant que mesure de base? Une stagiaire a en outre fait remarquer que, dans le domaine de l’éducation, il est possible d’être embauchés comme suppléants au cours des études, et que le salaire associé à ce rôle est beaucoup plus élevé que le salaire minimum.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Il fait beau, il fait chaud, c’est l’été et nul doute, la plupart d’entre vous avez mieux à faire que de vous soucier de l’impact des annonces du gouvernement provincial sur l’aide financière aux étudiants.
D’autant plus qu’en pleine saison du gonflage de poitrail électoral, ces annonces ne sont pas toujours de quoi appeler sa mère. Prenons l’exemple d’une annonce récente à Belledune (Acadie Nouvelle): le gouvernement est allé là, tambour et fanfare, annoncer qu’il s’est entendu avec un investisseur pour étudier la possibilité de construire une usine qui ouvrirait peut-être... en 2022. C’est-à-dire à la fin du mandat du prochain gouvernement. 1000 jobs dans la construction, 200 dans l’usine - de quoi faire oublier le fiasco d’Énergie Est (Radio-Canada). Ça n’est pas sorti dans l’annonce, bien sûr.
Tout ce qui est certain est l’incertitude de la chose.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Deux mots hantent l’imaginaire de la jeunesse francophone du N-B, et ce depuis des années. Cette hantise, ce malaise viscéral qui habite qui les entend dans un contexte où il est généralement question d’assimilation linguistique ou de financement fédéral, n’est évidemment pas à la mesure du danger posé mais, comme dans tout bon film d’épouvante, on ne peut s’empêcher de le ressentir intensément.
Ces mots ne sont pas « Right Fiers ».
Je vous le donne en mille: il s’agit plutôt de « Benoît », suivi de « Duguay ».
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Quand l’Université de Moncton a signé en janvier dernier une nouvelle entente de (sous) financement stable sur quatre ans avec le gouvernement provincial, l’ancien recteur Raymond Théberge a décrit le protocole comme « un pas dans la bonne direction », et déclaré qu’il « permettra de stabiliser le financement de l’Université de Moncton pour les quatre prochaines années tout en assurant des frais de scolarité prévisibles et stables pour nos étudiantes et étudiants» (Acadie Nouvelle). La FÉÉCUM ne voyait pas la chose du même oeil et, à en croire les échos venant de Taillon, elle ne serait pas seule (FÉÉCUM).
Bien que le financement des universités ait augmenté pour la première fois en trois ans - ce qui explique sans doute la réplique de Théberge -, un premier pas suppose qu’on en prenne un second si on souhaite poursuivre sur sa lancée. L’entente, qui plafonne la hausse des droits de scolarité à 2% sur quatre ans pour les étudiant.e.s inscrit.e.s avant 2019-2020, permettra aux universités d’ajuster les droits de scolarité à compter de ce moment. Si à Moncton on demeure incertain de ce que ça voudra dire, UNB semble décidée de profiter de cette opportunité au maximum.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 23 au 29 avril
À Moncton:
Alors que la suite Google devient un outil éducatif dans les écoles du N-B, un professeur de l’U de M avertit la population contre les risques « terrifiants » que cela comporte.
Une première liste des candidats potentiels au rectorat de l’Université de Moncton est diffusée, incluant Marie-Linda Lord, Linda Cardinal, et Serge Rousselle; le recteur par intérim, Jacques Paul Couturier, confirme qu’il ne sera pas candidat.
Les gens sur le terrain constatent les ravages de la consommation d’opioïdes; Sida Moncton distribue gratuitement 500 trousses de naloxone.
Un couple d’immigrants belges dénoncent la publicité mensongère du N-B quant à la réalité de l’intégration en milieu francophone minoritaire.
À Fredericton:
Blaine Higgs comprend-il vraiment l’enjeu de la dualité linguistique?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
On a tous eu de ces moments dans notre vie - des moments « j’aurais donc dû » - qui nous forcent à subir des conséquences qui , en rétrospective, était évitables. Ou du moins si elles sont inévitables, à en réduire la gravité et les répercussions.
Quand il est question de racisme à l’école de science infirmière de l’Université de Moncton, des moments du genre, l’institution en a eu son lot. Sans action subséquente pour remédier aux problèmes, vous l’aurez compris.
Ce n’est pas un secret. Évidemment, sans plaintes officielles, l’institution a beau jeu de dire qu’elle n’est pas au courant; la FÉÉCUM a beau japper si fort qu’elle le veut, on peut toujours discréditer les événements rapportés comme des rumeurs. Mais là, soudainement, un professeur de l’Université de Moncton rapporte « que les personnes noires, en science infirmière principalement, sont victimes de discrimination raciale », dans une étude commandée par le gouvernement fédéral. (Acadie Nouvelle)
Hey, subitement là, c’est pas «juste des étudiants» qui parlent; le monde va faire attention.
Et comme de fait, les médias ont sollicité la réaction de l’Université qui fut...
*roulement de tambour*
LE SILENCE!!!
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 16 au 22 avril
À Moncton:
Un rapport affirme la présence de discrimination raciale visant les étudiant.e.s internationaux du programme de Science infirmière du campus de Moncton, particulièrement au cours de leurs stages en milieu hospitalier.
Les problèmes liés à la traduction de l’examen d’entrée à la profession infirmière (et du matériel d’étude) continuent de désavantager les étudiant.e.s de l’Université de Moncton.
Qu’il y ait ou non du racisme à l’Université de Moncton, il est clair que le silence et l’inaction ne sont plus des options pour l’institution.
Racisme à l’Université de Moncton: le président du Conseil des personnes d’ascendance africaine du N-B affirme qu’il s’attend à « une réponse vigoureuse » de la part de l’institution, après deux années à souligner le besoin d’agir auprès du leadership en place.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
La campagne #MeToo, qui a servi dans les mois suivant l’éclatement de l’affaire Harvey Weinstein de plateforme de partage sur les inconduites sexuelles, surtout venant de victimes, a été visée par des attaques assez récemment. Non pas venant de la mouvance des soi-disant « droits des hommes », comme on l’aurait cru, mais plutôt de féministes engagées. La première controverse appartient à un collectif français dont Catherine Deneuve est sans doute la membre la mieux connue ici.
Sans ambiguïté, ces dernières déclarent que #MeToo est devenue une campagne de délations faisant appel à une justice sommaire, et évoquent à demi-mot une dérive totalitaire (Radio-Canada).
À la base, #MeToo n’était pas un outil de dénonciation ou d’accusation. Du moins, pas en ciblant ni en nommant personne. Il s’agissait plutôt de montrer au public - particulièrement, masculin - combien le harcèlement, l’inconduite et les propos/gestes déplacés de nature sexuelle affectent les femmes au quotidien. Comme, tous les jours, plusieurs fois par jour.
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Revue de presse du 2 au 8 avril 2018
À Moncton:
Le serveur de l’Université de Moncton est visé par une tentative de hameçonnage.
L’exercice public des étudiant.e.s de 4e année en Art dramatique sera fermé au public pour des raisons nébuleuses; seule la famille/amis des finissant.e.s aura le droit d’y assister.
Le festival communautaire Par nous pour nous lance sa quatrième édition malgré des coupes de 19 500$ dans son budget.
La Ville de Moncton abandonne coup sur coup des contrats majeurs avec Medavie et l’Assomption pour les confier à des compagnies ailleurs au pays et aux États-Unis, créant des remous au conseil municipal.
À Moncton:
Le serveur de l’Université de Moncton est visé par une tentative de hameçonnage.
L’exercice public des étudiant.e.s de 4e année en Art dramatique sera fermé au public pour des raisons nébuleuses; seule la famille/amis des finissant.e.s aura le droit d’y assister.
Le festival communautaire Par nous pour nous lance sa quatrième édition malgré des coupes de 19 500$ dans son budget.
La Ville de Moncton abandonne coup sur coup des contrats majeurs avec Medavie et l’Assomption pour les confier à des compagnies ailleurs au pays et aux États-Unis, créant des remous au conseil municipal.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Lorsque Johanne Savoie, la commissaire de l’Université de Moncton, est entrée en poste à la fin février, notre institution a - que ce soit intentionnel ou non - annoncé son arrivée en laissant de côté plusieurs informations importantes. De fait, la manière dont nous a été présenté le poste occupé par Mme Savoie pouvait très bien convaincre les étudiant.e.s qu’il ne servirait à rien de faire appel à ses services. Au contraire, nous croyons qu’elle gagnerait autant que les étudiant.e.s à ce que ces derniers viennent la consulter, et aussi souvent que le besoin s’en fera sentir.
Je m’explique: le message de l’Université (UMoncton) laisse supposer qu’il faut avoir épuisé tous les recours à l’interne dans sa Faculté avant d’aller voir la commissaire. Sans mentir sur la situation, l’Université ne dit pas toute la vérité; elle garde le pied juste sur la ligne. La commissaire n’a pas le pouvoir d’intervenir dans les processus internes des Facultés, mais rien n’empêche les étudiant.e.s d’avoir recours à ses conseils sur la manière de faire appel aux instances qui composent ce processus.
D’ailleurs, c’est probablement la seule manière par laquelle de l’information pourra lui parvenir sur la manière dont ces instances conduisent un processus qui, sur papier, peut très bien paraître sans problèmes.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 25 mars au 1er avril
À Moncton:
Un investissement de 360 000$ est investi à l’Université de Moncton pour la recherche en santé mentale chez les enfants et les jeunes; la FÉÉCUM souhaite aussi voir des investissements dans la structure de soins sur le campus afin de répondre à la demande.
Les Verts sont les champions 2017-2018 de la LiCUM, suite à une victoire de 8-7 en finale contre les Jaunes.
Une étude menée par un professeur de sociologie à l’Université de Moncton témoigne des difficultés de l’intégration des immigrant.e.s sur le marché du travail du N-B, où certain.e.s sont victimes de discrimination, particulièrement aux mains de la minorité acadienne.
Des figures de proue de la pensée politique acadienne posent un nouveau regard sur la question du pouvoir en Acadie, réévaluant le projet esquissé en 1982 par l’un des maîtres à penser du mouvement nationaliste acadien, Léon Thériault.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
En mai 2017, le gouvernement progressiste-conservateur du Manitoba, mené par Brian Pallister, a annoncé son intention de couper de 15% le personnel à la haute-administration des universités de la province. C’était la troisième étape d’un programme de réduction du déficit qui a débuté en 2016 avec des coupures dans le secteur gouvernemental, pour s’étendre ensuite aux sociétés de la Couronne, et enfin aux institutions financées publiquement.
Tout ce beau monde a dû trouver des économies de 15% dans son budget (CBC).
Dans chacun des cas, des compressions importantes ont eu lieu dans le personnel, administratif ou autre. Dans la fonction publique, 112 postes de hauts fonctionnaires ont été éliminés (CBC). La société hydroélectrique Manitoba Power a pour sa part coupé plus de 900 emplois.