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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 28 septembre au 4 octobre
Après un bon bout de temps à se tenir relativement tranquille, le spectre de la francophobie est subitement sorti de sa torpeur dans la capitale de la seule province bilingue au pays...
Régional:
Le Commissaire aux langues officielles (CLO) du N-B dépose son rapport, recommandant entre autres la création d’un secrétariat aux langues officielles.
Le premier ministre Higgs rejette « en partie » le rapport du CLO, semblant céder aux pressions de l’Alliance, qui menace de faire tomber le gouvernement s’il l’adopte, puis suggère (encore) d’abolir le Commissariat pour faire bonne mesure.
La marche pour l’action climatique rassemble environ 2000 personnes à Moncton , un succès que certains intervenants qualifient d’«historique».
Revue de presse du 28 septembre au 4 octobre
Après un bon bout de temps à se tenir relativement tranquille, le spectre de la francophobie est subitement sorti de sa torpeur dans la capitale de la seule province bilingue au pays...
Régional:
Le Commissaire aux langues officielles (CLO) du N-B dépose son rapport, recommandant entre autres la création d’un secrétariat aux langues officielles.
Le premier ministre Higgs rejette « en partie » le rapport du CLO, semblant céder aux pressions de l’Alliance, qui menace de faire tomber le gouvernement s’il l’adopte, puis suggère (encore) d’abolir le Commissariat pour faire bonne mesure.
La marche pour l’action climatique rassemble environ 2000 personnes à Moncton , un succès que certains intervenants qualifient d’«historique».
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Voici bien un mois que la campagne a été lancée, et de l’avis de bien des analystes l’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous.
Les grands enjeux restent les mêmes, plus ou moins, qu’à l’élection précédente, avec cette exception que les partis en campagne courtisent plus activement la jeunesse que jamais auparavant. Pour qui l'ignorait encore, les 18-38 ans sont officiellement le groupe d’électeurs le plus nombreux, avec environ 10 millions d’individus. (Radio-Canada)
Aucun parti n’a le luxe d’ignorer un tiers de l’électorat.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Voici bien un mois que la campagne a été lancée, et de l’avis de bien des analystes l’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous.
Les grands enjeux restent les mêmes, plus ou moins, qu’à l’élection précédente, avec cette exception que les partis en campagne courtisent plus activement la jeunesse que jamais auparavant. Pour qui l'ignorait encore, les 18-38 ans sont officiellement le groupe d’électeurs le plus nombreux, avec environ 10 millions d’individus. (Radio-Canada)
Aucun parti n’a le luxe d’ignorer un tiers de l’électorat.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 21 au 27 septembre
Avec la pression qui s’accentue autour des enjeux climatiques, la classe politique d’ici comme d’ailleurs semble s’évertuer à parler d’autre chose, subitement.
Régional:
Les citoyen.ne.s de partout dans la province se rassembleront pour lancer un appel à l’action sur les changements climatiques, alors qu’un mouvement de solidarité globale prend place ce 27 septembre.
Le premier ministre Higgs dévoile les priorités de son gouvernement, promettant des détails «plus tard» en avisant la population que « les prochains mois et années seront difficiles»; l’absence de la question environnementale ne passe pas inaperçu.
Revue de presse du 21 au 27 septembre
Avec la pression qui s’accentue autour des enjeux climatiques, la classe politique d’ici comme d’ailleurs semble s’évertuer à parler d’autre chose, subitement.
Régional:
Les citoyen.ne.s de partout dans la province se rassembleront pour lancer un appel à l’action sur les changements climatiques, alors qu’un mouvement de solidarité globale prend place ce 27 septembre.
Le premier ministre Higgs dévoile les priorités de son gouvernement, promettant des détails «plus tard» en avisant la population que « les prochains mois et années seront difficiles»; l’absence de la question environnementale ne passe pas inaperçu.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 14 au 20 septembre
Une semaine après le déclenchement de la campagne électorale fédérale, on cherche déjà où donner de la tête chez nous, alors que les choses sont aussi dures à suivre à l’extérieur.
Régional:
L’Université de Moncton enregistre une augmentation des inscriptions pour une deuxième année consécutive.
L’ancien premier ministre du N-B, Frank McKenna, fait un don de 1 million $ à l’université de Moncton dans le but de développer le leadership chez la jeunesse francophone.
Le premier ministre Higgs déclare qu’il n’imposera pas de ligne de parti sur la question de la vaccination obligatoire.
Revue de presse du 14 au 20 septembre
Une semaine après le déclenchement de la campagne électorale fédérale, on cherche déjà où donner de la tête chez nous, alors que les choses sont aussi dures à suivre à l’extérieur.
Régional:
L’Université de Moncton enregistre une augmentation des inscriptions pour une deuxième année consécutive.
L’ancien premier ministre du N-B, Frank McKenna, fait un don de 1 million $ à l’université de Moncton dans le but de développer le leadership chez la jeunesse francophone.
Le premier ministre Higgs déclare qu’il n’imposera pas de ligne de parti sur la question de la vaccination obligatoire.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
On ne passera pas par quatre chemins: les études coûtent les yeux de la tête. Cela dit, quand il est question de l’impact futur de cette dette, c’est plutôt loin des yeux, loin du coeur pour bien des étudiant.e.s. Surtout chez les francophones de la province, pour qui le prêt étudiant est presque devenu «une tradition». (Acadie Nouvelle)
Vu de loin, la dette ne fait peut-être pas si peur, mais plus le diplôme approche, moins on a le luxe d’ignorer le coût réel de ses études.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
On ne passera pas par quatre chemins: les études coûtent les yeux de la tête. Cela dit, quand il est question de l’impact futur de cette dette, c’est plutôt loin des yeux, loin du coeur pour bien des étudiant.e.s. Surtout chez les francophones de la province, pour qui le prêt étudiant est presque devenu «une tradition». (Acadie Nouvelle)
Vu de loin, la dette ne fait peut-être pas si peur, mais plus le diplôme approche, moins on a le luxe d’ignorer le coût réel de ses études.
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Revue de presse du 7 au 13 septembre
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Toujours dans le but de vous sauver du temps tout en vous gardant informé.e.s, voici quelques nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine, au niveau:
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Toujours dans le but de vous sauver du temps tout en vous gardant informé.e.s, voici quelques nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine, au niveau:
Régional:
Les étudiant.e.s de l’Université de Moncton se disent peu informés quant au coût réel de leurs études, et plus ou moins obligés de s’endetter pour obtenir un diplôme.
Une explosion secoue un laboratoire à UNB-Fredericton. L’institution ne rapporte pas de blessés.
L’association étudiante de l’Université St. Thomas répond à la hausse des droits de scolarité en réclamant des «hausses prévisibles» et une politique réglementant le coût de la scolarité pour les étudiant.e.s internationaux.
Les étudiant.e.s de l’Université de Moncton se disent peu informés quant au coût réel de leurs études, et plus ou moins obligés de s’endetter pour obtenir un diplôme.
Une explosion secoue un laboratoire à UNB-Fredericton. L’institution ne rapporte pas de blessés.
L’association étudiante de l’Université St. Thomas répond à la hausse des droits de scolarité en réclamant des «hausses prévisibles» et une politique réglementant le coût de la scolarité pour les étudiant.e.s internationaux.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement provincial a récemment dévoilé sa « Stratégie en matière de ressources infirmières », en réponse aux appels répétés à l’action face à la pénurie de personnel infirmier dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick. (GNB)
Bien que le document aborde plusieurs thèmes, le recrutement d’infirmières formées à l’extérieur de la province semble être l’axe principal d’intervention. (Radio-Canada) Logique, puisqu’il faut embaucher immédiatement du personnel certifié.
Cela dit, les programmes de formation sont plus ou moins abandonnés à leur sort. Rien de plus ne sera versé aux universités, tant que les résultats ne seront pas au rendez-vous, sous la forme d’un nombre accru de diplômé.e.s. Alors que les 8,7 millions $ qu’on leur a coupé en mars dernier suffisaient à peine à assurer le nombre minimal de sièges… Dur d’y voir autre chose que le bon vieux réflexe de faire passer la facture sur le dos des étudiant.e.s encore une maudite fois. Qui va payer pour les dépenses supplémentaires, si le gouvernement refuse de faire partie de la solution?
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement provincial a récemment dévoilé sa « Stratégie en matière de ressources infirmières », en réponse aux appels répétés à l’action face à la pénurie de personnel infirmier dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick. (GNB)
Bien que le document aborde plusieurs thèmes, le recrutement d’infirmières formées à l’extérieur de la province semble être l’axe principal d’intervention. (Radio-Canada) Logique, puisqu’il faut embaucher immédiatement du personnel certifié.
Cela dit, les programmes de formation sont plus ou moins abandonnés à leur sort. Rien de plus ne sera versé aux universités, tant que les résultats ne seront pas au rendez-vous, sous la forme d’un nombre accru de diplômé.e.s. Alors que les 8,7 millions $ qu’on leur a coupé en mars dernier suffisaient à peine à assurer le nombre minimal de sièges… Dur d’y voir autre chose que le bon vieux réflexe de faire passer la facture sur le dos des étudiant.e.s encore une maudite fois. Qui va payer pour les dépenses supplémentaires, si le gouvernement refuse de faire partie de la solution?
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
En tant que fier descendant d’une lignée de colonisateurs acadiens en série (sans exclure la possibilité qu’ils fuyaient principalement l’avancée britannique - hey, j’aurais fait pareil), je me prépare à marquer le Quinzou.
Celui-là même qu’on étale en clichés racoleurs sur les pages des guides touristiques, pour inviter l’ailleurs à « venir goûter notre joie de vivre », généralement entre le phare de Grande-Anse et un homard. Sans oublier le violoneux de service, évidemment!
Ce sont là des clichés, réducteurs comme le sont tous les clichés et particulièrement ceux qui visent les groupes nationaux, mais tout cliché reste fondé sur une part de vérité. On exagère autour de cette vérité, parfois un peu fort, mais elle reste. Il y a donc encore et toujours, envers et contre tous, contre vents et marées, une joie de vivre acadienne.
En tant que fier descendant d’une lignée de colonisateurs acadiens en série (sans exclure la possibilité qu’ils fuyaient principalement l’avancée britannique - hey, j’aurais fait pareil), je me prépare à marquer le Quinzou.
Celui-là même qu’on étale en clichés racoleurs sur les pages des guides touristiques, pour inviter l’ailleurs à « venir goûter notre joie de vivre », généralement entre le phare de Grande-Anse et un homard. Sans oublier le violoneux de service, évidemment!
Ce sont là des clichés, réducteurs comme le sont tous les clichés et particulièrement ceux qui visent les groupes nationaux, mais tout cliché reste fondé sur une part de vérité. On exagère autour de cette vérité, parfois un peu fort, mais elle reste. Il y a donc encore et toujours, envers et contre tous, contre vents et marées, une joie de vivre acadienne.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La commissaire de l’Université de Moncton, Johanne Savoie, a déposé son premier rapport annuel auprès du Conseil des gouverneurs (CGV) le 8 juin dernier. Ce dépôt est agrémenté d’un changement de nom, le commissariat étant renommé « bureau de l’ombud » en date du 22 juillet. (UMoncton) Le changement a été recommandé par la principale intéressée, selon qui « commissaire » et « commissariat » peuvent porter à confusion, particulièrement chez les étudiant.e.s internationaux (i.e. commissariat de police).
Le terme « ombud » m’agace à la dernière extrémité - le man de ombudsman se référant à une personne et non spécifiquement à un homme dans son dialecte d’origine, le suédois (FÉÉCUM) - mais il faut reconnaîre qu’il est moins rébarbatif que celui de commissaire. Il reflète aussi bien mieux la nature de son travail, qui est celui d’ombudsman.
Aberration linguistique ou pas, si ce nom la rend plus approchable aux yeux de la communauté universitaire, et particulièrement des étudiant.e.s internationaux, tant mieux.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La commissaire de l’Université de Moncton, Johanne Savoie, a déposé son premier rapport annuel auprès du Conseil des gouverneurs (CGV) le 8 juin dernier. Ce dépôt est agrémenté d’un changement de nom, le commissariat étant renommé « bureau de l’ombud » en date du 22 juillet. (UMoncton) Le changement a été recommandé par la principale intéressée, selon qui « commissaire » et « commissariat » peuvent porter à confusion, particulièrement chez les étudiant.e.s internationaux (i.e. commissariat de police).
Le terme « ombud » m’agace à la dernière extrémité - le man de ombudsman se référant à une personne et non spécifiquement à un homme dans son dialecte d’origine, le suédois (FÉÉCUM) - mais il faut reconnaîre qu’il est moins rébarbatif que celui de commissaire. Il reflète aussi bien mieux la nature de son travail, qui est celui d’ombudsman.
Aberration linguistique ou pas, si ce nom la rend plus approchable aux yeux de la communauté universitaire, et particulièrement des étudiant.e.s internationaux, tant mieux.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Un nombre inhabituel d’interventions en provenance de l’Université de Moncton ont fait les manchettes ces derniers mois autour de la question de l’examen NCLEX. On a compilé un plein dossier là-dessus si ça vous intéresse. (FÉÉCUM) Disons d’abord qu’il fut rafraîchissant de voir l’Université réagir publiquement. Ça fait aussi du bien d’entendre un recteur parler, même si on sait qu’il est en poste de façon temporaire.
Hein, mon Raymond?
Malgré tout, depuis la rupture des négociations entre l’Association des infirmières et infirmiers du N-B (AIINB) et l’Université de Moncton, le dossier n’avance plus. L’Université a « claqué la porte » au processus de conciliation lancé par le gouvernement provincial à la fin janvier. L’AIINB a senti le besoin de préciser qu’elle s’était retirée des négociations dès le mois de décembre. (Acadie Nouvelle)
Faut croire qu’on les a pas souvent assises à la même table. Ça peut ben traîner.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Un nombre inhabituel d’interventions en provenance de l’Université de Moncton ont fait les manchettes ces derniers mois autour de la question de l’examen NCLEX. On a compilé un plein dossier là-dessus si ça vous intéresse. (FÉÉCUM) Disons d’abord qu’il fut rafraîchissant de voir l’Université réagir publiquement. Ça fait aussi du bien d’entendre un recteur parler, même si on sait qu’il est en poste de façon temporaire.
Hein, mon Raymond?
Malgré tout, depuis la rupture des négociations entre l’Association des infirmières et infirmiers du N-B (AIINB) et l’Université de Moncton, le dossier n’avance plus. L’Université a « claqué la porte » au processus de conciliation lancé par le gouvernement provincial à la fin janvier. L’AIINB a senti le besoin de préciser qu’elle s’était retirée des négociations dès le mois de décembre. (Acadie Nouvelle)
Faut croire qu’on les a pas souvent assises à la même table. Ça peut ben traîner.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’après-midi était un peu lent et, me demandant ce que je pourrais bien faire pour m’occuper qui soit utile dans ces circonstances, me v’là-ti-pas rendu sur le site de l’aide financière aux étudiants de la province du Nouveau-Brunswick.
Je l’admet librement: ma vie est fascinante.
Déjà, comme si c’était pas encore assez trépidant pour une seule journée, je remarque que l’information vient TOUT JUSTE d’être mise à jour pour l’année prochaine!
Simonaque, c’était quasiment Noël.
Habitué de l’endroit, je cherche d’instinct les petits caractères, ce qui échapperait au visiteur occasionnel. Longtemps, ce furent les liens vers les programmes de réduction de la dette qui souffraient de ce triste sort, relégués dans le bas de la barre de raccourcis, à droite. (FÉÉCUM) J’estimais qu’il était de mon devoir de rappeler leur existence aux étudiant.e.s et aux diplômé.e.s, car le gouvernement semblait parfaitement décidé à ne rien faire pour les sortir de l’ombre.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’après-midi était un peu lent et, me demandant ce que je pourrais bien faire pour m’occuper qui soit utile dans ces circonstances, me v’là-ti-pas rendu sur le site de l’aide financière aux étudiants de la province du Nouveau-Brunswick.
Je l’admet librement: ma vie est fascinante.
Déjà, comme si c’était pas encore assez trépidant pour une seule journée, je remarque que l’information vient TOUT JUSTE d’être mise à jour pour l’année prochaine!
Simonaque, c’était quasiment Noël.
Habitué de l’endroit, je cherche d’instinct les petits caractères, ce qui échapperait au visiteur occasionnel. Longtemps, ce furent les liens vers les programmes de réduction de la dette qui souffraient de ce triste sort, relégués dans le bas de la barre de raccourcis, à droite. (FÉÉCUM) J’estimais qu’il était de mon devoir de rappeler leur existence aux étudiant.e.s et aux diplômé.e.s, car le gouvernement semblait parfaitement décidé à ne rien faire pour les sortir de l’ombre.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
*SOU-PIR*
Comme celles et ceux qui ne peuvent résister à la tentation morbide de lire la section commentaire des articles de CBC News sur le bilinguisme, je succombe régulièrement à l’appel de la période des questions à l’Assemblée législative.
Soyons clairs qu’il n’y a pas grand chose qui se décide là: c’est d’abord la chance pour les élus d’établir leur position et de renforcer le message (ce qui se limite souvent à le répéter). L’exercice se veut d’abord et avant tout théâtral, disons-le; ça swing du panache.
La beauté (tragique) des communications à l’ère de la post-vérité, c’est qu’on n’est pas obligé d’avoir raison tant qu’on répète; du moment où on réussit à semer l’ombre d’un doute sur les faits, la stratégie fonctionne. Que ce soit vrai ou non importe peu, tant que ça colle dans les esprits.
Tout ça pour dire que le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, nous a rejoué son disque, comme si ça ajoutait du sens. (FÉÉCUM).
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
*SOU-PIR*
Comme celles et ceux qui ne peuvent résister à la tentation morbide de lire la section commentaire des articles de CBC News sur le bilinguisme, je succombe régulièrement à l’appel de la période des questions à l’Assemblée législative.
Soyons clairs qu’il n’y a pas grand chose qui se décide là: c’est d’abord la chance pour les élus d’établir leur position et de renforcer le message (ce qui se limite souvent à le répéter). L’exercice se veut d’abord et avant tout théâtral, disons-le; ça swing du panache.
La beauté (tragique) des communications à l’ère de la post-vérité, c’est qu’on n’est pas obligé d’avoir raison tant qu’on répète; du moment où on réussit à semer l’ombre d’un doute sur les faits, la stratégie fonctionne. Que ce soit vrai ou non importe peu, tant que ça colle dans les esprits.
Tout ça pour dire que le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, nous a rejoué son disque, comme si ça ajoutait du sens. (FÉÉCUM).
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Si on s’en remet à une publication récente partagée par la députée de Caraquet sur Facebook, les nombreuses coupures du gouvernement Higgs en éducation postsecondaire sont rien de moins qu’une attaque directe sur les étudiant.e.s, tout particulièrement celles et ceux qui ont le malheur de vivre dans le nord de la province.
Oh, le vilain!
Il faut dire que ces étudiant.e.s ont également le malheur d’être, presque sans exception, des étudiante.s francophones. Est-ce de la faute du gouvernement si la population du Nord est francophone? On aurait beau le savoir qu’on n’y peut rien. Donc, avis aux mauvaises langues (et quel jeu de mots): c’est le hasard, ici, le vrai vilain.
*tousse*
Loin de moi l’idée de défendre M. Higgs et ses acolytes, reste qu’il faut voir à quantifier l’impact des décisions du gouvernement Higgs sur l’accessibilité des études universitaires.
En fait de mesure, certains se limiteraient à leur impact immédiat. Pour un gouvernement minoritaire pouvant tomber à tout moment, c’est compréhensible; mais pas pour la personne qui a pris sa décision et entrepris des démarches pour s’inscrire à l’automne prochain. Celle-là peut difficilement changer d’avis, car son choix a été fait selon les données du moment, qui ont malencontreusement été changées depuis. Encore ce satané hasard!
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Si on s’en remet à une publication récente partagée par la députée de Caraquet sur Facebook, les nombreuses coupures du gouvernement Higgs en éducation postsecondaire sont rien de moins qu’une attaque directe sur les étudiant.e.s, tout particulièrement celles et ceux qui ont le malheur de vivre dans le nord de la province.
Oh, le vilain!
Il faut dire que ces étudiant.e.s ont également le malheur d’être, presque sans exception, des étudiante.s francophones. Est-ce de la faute du gouvernement si la population du Nord est francophone? On aurait beau le savoir qu’on n’y peut rien. Donc, avis aux mauvaises langues (et quel jeu de mots): c’est le hasard, ici, le vrai vilain.
*tousse*
Loin de moi l’idée de défendre M. Higgs et ses acolytes, reste qu’il faut voir à quantifier l’impact des décisions du gouvernement Higgs sur l’accessibilité des études universitaires.
En fait de mesure, certains se limiteraient à leur impact immédiat. Pour un gouvernement minoritaire pouvant tomber à tout moment, c’est compréhensible; mais pas pour la personne qui a pris sa décision et entrepris des démarches pour s’inscrire à l’automne prochain. Celle-là peut difficilement changer d’avis, car son choix a été fait selon les données du moment, qui ont malencontreusement été changées depuis. Encore ce satané hasard!
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Y’en aura pas, de rabais de 20 000$
Tout récemment, l’éducation postsecondaire a volé la vedette à l’Assemblée législative. La chose en soi est assez rare, d’où l’importance de la souligner. Faut dire qu’à force de couper, à un moment où à un autre il devait bien y avoir des explications.
D’abord, le 8 mai, une question fut posée au ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, sur les coupures en science infirmière. Il a répondu que le financement octroyé aux universités à des fins de recrutement n’avait pas produit de résultats.
Juste avant, le ministre de la santé, Hugh Flemming, disait que l’investissement de 32 à 34 millions$ fait au cours des quatre dernières années n’avait produit aucune position en science infirmière aux universités de Moncton ou du Nouveau-Brunswick. Je ne suis pas certain de comprendre s’il parle de places dans les programmes, ou de places dans les hôpitaux étant donné la manière dont il aborde le sujet, mais bon.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Y’en aura pas, de rabais de 20 000$
Tout récemment, l’éducation postsecondaire a volé la vedette à l’Assemblée législative. La chose en soi est assez rare, d’où l’importance de la souligner. Faut dire qu’à force de couper, à un moment où à un autre il devait bien y avoir des explications.
D’abord, le 8 mai, une question fut posée au ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, sur les coupures en science infirmière. Il a répondu que le financement octroyé aux universités à des fins de recrutement n’avait pas produit de résultats.
Juste avant, le ministre de la santé, Hugh Flemming, disait que l’investissement de 32 à 34 millions$ fait au cours des quatre dernières années n’avait produit aucune position en science infirmière aux universités de Moncton ou du Nouveau-Brunswick. Je ne suis pas certain de comprendre s’il parle de places dans les programmes, ou de places dans les hôpitaux étant donné la manière dont il aborde le sujet, mais bon.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le texte précédent parlait de l’empressement du gouvernement Higgs à couper dans l’aide financière aux étudiant.e.s, spécifiquement les programmes de bourses ciblées mis en place par le gouvernement libéral précédent. Son but n’était un secret pour personne: il comptait rétablir des crédits d’impôt. Difficile à faire sans apporter des changements importants dans l’aide financière aux étudiant.e.s.
Ces changements, pour la plupart annoncés le 9 avril dernier (GNB) lors du dépôt des crédits budgétaires du Ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), les voici:
- Le DSG et le PADSCM sont combinés en un nouveau programme nommé la Bourse renouvelée pour les frais de scolarité (BRFS);
- Les étudiant.e.s des établissements privés agréés ont désormais accès au programme;
- La limite d’aide financière disponible est réduite de 10 000$ à 3000$;
- Le programme de Prestation pour l’achèvement des études dans le délai prévu (PAÉDP) est aboli au 31 mars 2019 (un sursis a depuis été accordé aux diplômées du printemps 2019, qui seront les derniers à y avoir droit);
- Le crédit d’impôt sur les droits de scolarité sera de retour en 2020.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Dès la campagne électorale, Higgs parlait d’évaluer la possibilité d’abolir les programmes de Droits de scolarité gratuits (DSG) et d’Allègement des droits de scolarité pour la classe moyenne (PADSCM) (FÉÉCUM), pour rétablir un crédit d’impôt. Ces deux programmes avaient été implantés par les libéraux sortants.
Pour les abolir, il fallait d’abord démontrer leur inefficacité. Le hic étant que, pour vérifier l’efficacité de programmes visant un objectif à long terme, il faut attendre. Bon, à moins de changer les critères d’évaluation à son avantage, ce qui semble être l’approche du gouvernement Higgs dans ce dossier. (FÉÉCUM)
En termes d’accessibilité et de réduction de l’endettement étudiant, il serait difficile de mesurer l’impact réel du DSG et du PADSCM avant 2023. C’est d’ailleurs le moment prévu pour la conclusion d’une enquête indépendante commandée par le gouvernement Gallant à l’IRDF-NB... juuuuuuuuuuuuuuuuste avant les élections (GNB) À la rigueur, il serait également utile de produire des comparaisons fondées sur les données du recensement, alors on pourrait pousser ça jusqu’en 2026.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 6 au 12 avril
Au N-B:
Fini la gratuité scolaire pour les étudiant.e.s de familles à faible revenu; le gouvernement impose une limite de 3000$ aux bourses et abolit un programme de réduction de la dette pour financer le retour d’un crédit d’impôt pour les diplômé.e.s.
«Bien honnêtement, il n’y a jamais rien de gratuit», déclare le ministre de l’Éducation postsecondaire en annonçant que les institutions privées bénéficieront de l’accès aux fonds publics, sans augmenter le budget global pour les bourses d’aide financière.
Les professeurs de l’UdeM critiquent sévèrement la décision du gouvernement Higgs de financer les collèges et universités privées à partir des fonds publics.
Des coupures de 8,7 millions$ en financement des programmes de science infirmière à UNB et à l’U de M, qui forcera probablement la réduction des places disponibles, sont dénoncées par les deux institutions dans un rare communiqué conjoint.
Revue de presse du 6 au 12 avril
Au N-B:
Fini la gratuité scolaire pour les étudiant.e.s de familles à faible revenu; le gouvernement impose une limite de 3000$ aux bourses et abolit un programme de réduction de la dette pour financer le retour d’un crédit d’impôt pour les diplômé.e.s.
«Bien honnêtement, il n’y a jamais rien de gratuit», déclare le ministre de l’Éducation postsecondaire en annonçant que les institutions privées bénéficieront de l’accès aux fonds publics, sans augmenter le budget global pour les bourses d’aide financière.
Les professeurs de l’UdeM critiquent sévèrement la décision du gouvernement Higgs de financer les collèges et universités privées à partir des fonds publics.
Des coupures de 8,7 millions$ en financement des programmes de science infirmière à UNB et à l’U de M, qui forcera probablement la réduction des places disponibles, sont dénoncées par les deux institutions dans un rare communiqué conjoint.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Peut-être ignoriez-vous que la taxe fédérale sur le carbone est entrée en vigueur le 1er avril dernier; mais une chose est sûre, dès que le prix de l’essence a augmenté de 4 cents le litre, on avait soudainement un enjeu de société. C’est à pleurer.
Pas que la classe politique pleure sur l’impact des changements climatiques, évidemment; c’est le prix du gaz qui dérange.
Tous les partis ou à peu près tente(ro)nt de marquer des points sur le climat, à leur manière; mais ce n’est pas un enjeu qui appartienne à un parti plus qu’à un autre. Peu importe l’allégeance politique, nous respirons tous le même air, nous buvons tous la même eau, et nous sommes chauffés par les rayons du même soleil. Ça n’arrête personne d’essayer.
Au fédéral par exemple, les progressistes-conservateurs ont tellement martelé leur message anti-taxe carbone que les ménages canadiens en mesuraient l’impact avant même son entrée en vigueur (Radio-Canada). Et le 1er avril, on les voyait faire le tour des médias en gazant leurs trucks, et le plus gros le mieux, pour symboliser l’impact de la taxe sur le petit monde (Radio-Canada). Sauvons le monde à coups de pipelines et de V8, quoi.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 30 mars au 5 avril
Au N-B:
L’Université de Moncton repousse le dépôt de son budget 2019-2020 face à l’incertitude entourant les coupures annoncées au dernier budget provincial; les étudiant.e.s pourraient voir la hausse des droits de scolarité dépasser les 5% prévus.
Le taxe fédérale sur le carbone, imposée en l’absence d’un plan pour le changement climatique, est entrée en vigueur le 1er avril dans quatre provinces.
Le chef du parti progressiste-conservateur fédéral, Andrew Scheer, vient au N-B critiquer la taxe carbone, qu’il juge inefficace, et promet de l’abolir s’il est élu; Blaine Higgs lui fait écho.
Moncton emboîte le pas à Edmundston et Halifax en déclarant officiellement l’état d’urgence climatique.
Revue de presse du 30 mars au 5 avril
Au N-B:
L’Université de Moncton repousse le dépôt de son budget 2019-2020 face à l’incertitude entourant les coupures annoncées au dernier budget provincial; les étudiant.e.s pourraient voir la hausse des droits de scolarité dépasser les 5% prévus.
Le taxe fédérale sur le carbone, imposée en l’absence d’un plan pour le changement climatique, est entrée en vigueur le 1er avril dans quatre provinces.
Le chef du parti progressiste-conservateur fédéral, Andrew Scheer, vient au N-B critiquer la taxe carbone, qu’il juge inefficace, et promet de l’abolir s’il est élu; Blaine Higgs lui fait écho.
Moncton emboîte le pas à Edmundston et Halifax en déclarant officiellement l’état d’urgence climatique.
- Détails
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 23 au 29 mars
Au N-B:
Roger Doucet est nommé PDG par intérim du CCNB, remplaçant Liane Roy qui a quitté ses fonctions dans la tourmente en février dernier.
Le ministre de l’éducation et le Premier ministre continuent de se contredire sur l’issue et les enjeux du dossier de l’Institut Confucius.
Après avoir d’abord soutenu la demande de l’opposition pour l’arbitrage exécutoire dans le dossier des travailleurs des foyers de soins, la People’s Alliance adopte subitement la position du Parti progressiste-conservateur.
… Sans lien aucun, le budget provincial est adopté avec une majorité d’une voix.
Revue de presse du 23 au 29 mars
Au N-B:
Roger Doucet est nommé PDG par intérim du CCNB, remplaçant Liane Roy qui a quitté ses fonctions dans la tourmente en février dernier.
Le ministre de l’éducation et le Premier ministre continuent de se contredire sur l’issue et les enjeux du dossier de l’Institut Confucius.
Après avoir d’abord soutenu la demande de l’opposition pour l’arbitrage exécutoire dans le dossier des travailleurs des foyers de soins, la People’s Alliance adopte subitement la position du Parti progressiste-conservateur.
… Sans lien aucun, le budget provincial est adopté avec une majorité d’une voix.