Notre blogue
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Revue de presse du 28 septembre au 4 octobre
Régional:
En raison de l’important déficit budgétaire de l’Université de Moncton, le recteur Denis Prud’homme déclare qu’il faut une « révision majeure » des services offerts par l’institution - ce qui inclut les programmes d’études et la gestion administrative.
Blaine Higgs présente son cabinet, composé de 16 ministres; Trevor Holder demeure en charge de l’éducation postsecondaire, et les affaires francophones passent sous la direction de Glen Savoie. 6 femmes reçoivent la charge de ministères, deux de plus qu’en 2018. (Acadie Nouvelle - Radio-Canada)
En N-É le premier ministre McNeill présente les excuses du gouvernement à la communauté afro-néo-écossaise et présente un plan de justice réparatrice.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Au-delà de la panique tout à fait justifiable qui se répand dans les universités quant à l’impact de l’enseignement à distance sur les inscriptions, plusieurs questions névralgiques s’imposent autour de la transition pédagogique à laquelle sont forcés les membres du corps professoral.
Si la transition vers l’enseignement à distance fut accueillie avec une certaine appréhension, c’est en grande part qu’il n’y a pas de normes ou mesures applicables de la qualité de l’enseignement dans les universités canadiennes. Ce n’est pas dire que l’enseignement y soit médiocre - loin de là - mais seulement que les institutions n’ont pas vraiment de moyen d’assurer une expérience à la hauteur des promesses faites en vue de la rentrée.
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Revue de presse du 21 au 27 septembre
Régional:
Le groupe Égalité santé en français fait appel d’une décision lui refusant le statut d’intervenant dans les dossiers de santé qui touchent la population francophone.
Le CCNB enregistre une diminution des inscriptions d’étudiant.es internationaux, mais espère pouvoir éviter de couper dans les programmes à court terme.
L’Université de Moncton annonce une hausse inattendue des inscriptions en septembre.
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Revue de presse du 14 au 20 septembre
Régional:
Un médecin victime de harcèlement raciste après avoir été désigné responsable de l’éclosion de COVID-19 dans le Restigouche, ce qu’il réfute, demande que le gouvernement provincial enquête sur le traitement dont il fut victime.
Un incendie dans un bloc-appartements de Dieppe force l’évacuation de 50 personnes, dont des étudiant.e.s, qui s’en sortent indemnes malgré des dommages matériels importants.
Une tactique des pêcheurs autochtones de la Baie-Sainte-Marie visant à forcer le gouvernement à définir un cadre clair à la pêche de subsistance, qui est leur droit en vertu des traités, cause des conflits avec les pêcheurs commerciaux.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Les stages non-rémunérés
Chaque année, des centaines d’étudiant.es universitaires contribuent au fonctionnement des services publics de la province en complétant des stages non-rémunérés. Il ne s’agit pas d’un enjeu neuf pour la FÉÉCUM - on en parle depuis 2013. (FÉÉCUM)
On ne parle pas de quelques dizaines de personnes affectées non plus: malgré un mouvement à la baisse dans les inscriptions en éducation ainsi que la santé et ses domaines connexes, les données sur les diplômes décernés dans les universités publiques du N-B nous indiquent qu’on y comptait 775 diplômé.es en 2017, et 673 en 2018. (CESPM)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le (sous) financement des universités.
À la réouverture de l’Assemblée législative à la fin mai, l’opposition a voulu débattre d’enjeux non-liés à la gestion de la pandémie (tout en demeurant engagée à collaborer en ce qui touche la réponse provinciale à la COVID-19), c’est-à-dire faire son travail d’opposition. (Radio-Canada) Il semble que ceci semblait poser une menace à la stabilité de la province, après des mois de silence. Ou du moins, la suite des choses pointe en ce sens. Ajoutons qu’il y a trois sièges vacants à l’Assemblée législative, et égalité au niveau du nombre de députés entre progressistes-conservateurs et libéraux.
Donc, pour éviter que « seulement trois circonscriptions » décident de l’avenir de son gouvernement à l’issue des élections partielles prévues cet automne, on en est là. (Radio-Canada) Certains soulignent à juste titre l’ironie de la situation, quand la dernière élection fut décidée par deux sièges. (Acadie Nouvelle)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Ceux d’entre vous qui gardent un oeil sur la politique sauront que le premier ministre Blaine Higgs vient de déclencher des élections en vue d’un scrutin le 14 septembre. On pardonnera à la population de se demander pourquoi. (Acadie Nouvelle)
Ça nous laisse 28 jours pour faire notre choix, la durée minimale permise par la Loi électorale. (GNB) À titre de comparaison, la dernière élection s’est étalée sur une période de 33 jours, le maximum étant 38. Mais, certains s’en souviendront, le bal était déjà lancé depuis belle lurette quand la campagne a officiellement débuté. On l'attendait de pied ferme celle-là; pas celle-ci.
Qu’importe la durée, alentour du 15e jour, on en a pas mal tous déjà plein notre casque et les candidat.e.s commencent à se répéter. Et encore, ça c’est en temps normal quand les partis ont quelque chose de frais à nous proposer. Higgs est déjà en train de recycler ses restants de 2018 tout en vantant son “bilan”, alors si vous cherchez du neuf faudra chercher ailleurs. (Acadie Nouvelle) Il veut un gouvernement majoritaire pour réaliser son plan, et reste évasif sur son avenir politique si il ne l’obtient pas. (Acadie Nouvelle) Go toi la collaboration, coudonc.
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Blogue 3 d’une série à ce sujet.
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Depuis quelques temps maintenant, on parle des plaintes d’inconduite portées contre un professeur du département d’art dramatique l’Université de Moncton, et de la manière dont le système en place a pu protéger l’agresseur plutôt que ses victimes. Un trait qui se dégage de ces réflexions est que professeur.e.s et étudiant.e.s sont parfois traités de manière très différentes par l’Université, qui leur confère pourtant un statut égal en ce qui concerne la gestion des plaintes - sur papier. (UMoncton)
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Blogue 2 d’une série à ce sujet
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo: Cédric Ayisa
Le 27 juillet, le nouveau recteur de l’Université de Moncton, Dr Denis Prud’homme, a commenté les allégations de harcèlement contre un professeur de l’institution dans une entrevue à Radio-Canada. Ce genre de réponse rapide en situation de crise pourrait annoncer - nous l’espérons - un changement important pour notre institution.
On va se dire les vraies affaires: l’Université de Moncton, historiquement parlant, n’est pas exactement une grande championne de la transparence. Ça cause son lot de problème pour une institution publique, quand les problèmes qui débordent dans l’espace public et qui ternissent sa réputation doit être réglés derrière des portes closes. On en a peut-être déjà parlé, mais si peu. (FÉÉCUM)
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Blogue 1 d’une série à ce sujet.
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo: Cédric Ayisa
Ces dernières semaines, plusieurs témoignages (Radio-Canada) ont été publiés sur les médias sociaux dans le but de dénoncer la violence à caractère sexuel, les agressions sexuelles et l’inconduite sous toute ses formes. Instagram semble être la plateforme principale où ces récits ont été partagés, bien qu’on en ait vu surgir ailleurs. Le mouvement de dénonciation anonyme a rapidement pris de l’ampleur, et l’Acadie n’a pas été épargnée - ni l’Université de Moncton. (Acadie Nouvelle) Plusieurs de ces témoignages ont ciblé un professeur au département d’art dramatique en particulier, pour de nombreux comportements répréhensibles qui se sont produits à répétition et sur plusieurs années. Dans leur réponse, les communications de l’Université de Moncton ont indiqué que l’institution s’est dotée d’une politique sur la violence à caractère sexuel en 2017 (UMoncton) et qu’aucune forme de violence n’est tolérée sur les campus (Radio-Canada).
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Avec la fin de semestre à tout point atypique que l’on vient de connaître, nous voilà arrivés à l’heure des bilans. On a fini par passer en travers, mais pour plusieurs c’est à peu près là que les éloges s’arrêtent.
N’oublions pas que les cours à distance, ça peut aller quand on raboute une solution à la va-vite pour gérer un crise inattendue à la fin d’un semestre, sans donner de choix, mais que ça pourrait s’avérer insuffisant quand c’est ce qui est proposé au moment de s’inscrire. À en juger par les critiques entendues après seulement deux semaines de ce régime (il est vrai: sans grande préparation et en prenant pour acquis que ce serait une solution temporaire), on nous pardonnera de croire que bien des étudiant.e.s seront difficiles à convaincre cet automne.
Règle générale, deux choix s’offrent à nous quand il est question d’éducation: répondre à nos besoins, ou offrir une expérience qui suppose une quelconque valeur ajoutée. Que cette valeur soit réelle et manifeste, ou complètement imaginée importe d’ailleurs peu. En fait, même ceux qui disent répondre aux besoins vous diront qu’ils y répondent mieux que les autres. Parlez-en à votre voisin la prochaine fois qu’il sortira sa nouvelle tondeuse, s’il faut vous en convaincre.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La pandémie de COVID-19 ne semble épargner personne, et il reste impossible de prédire quand elle prendra fin, même si la troisième phase du plan de rétablissement du N-B vient d’être lancée. (GNB)
Règle générale, avant l’arrivée (sans oublier la distribution très large) d’un vaccin efficace contre le virus, les experts s’entendent pour dire qu’il ne peut pas y avoir de retour à la normale. Même après le vaccin, en fait, plusieurs choses devraient changer de façon permanente dans nos façons d’interagir entre nous, de même que notre rapport avec l’environnement. (Radio-Canada)
On doit en comprendre que même la normale est appelée à changer. Mais comment? Seul l’avenir peut nous dire quelles leçons l’humanité est prête à tirer de cette pandémie.
Parlant de ça, une semaine avant que le N-B lance la phase «jaune pâle» de son plan de rétablissement, (Radio-Canada) l’Université de Moncton annonçait (un vendredi, à 16h30, avant une longue fin de semaine, tsé, quand tu veux vraiment parler d’un sujet?) qu’un plan pour l’automne sera rendu public d’ici le 1er juin. L’annonce nous apprend peu, sinon que la priorité sera donnée à l’enseignement à distance. (UMoncton)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement minoritaire de Blaine Higgs, en poste depuis maintenant deux ans, a déposé son 3e budget au début mars. Plusieurs croyaient - non sans raison - que ce moment marquerait sa fin. En principe, s’il devait tomber, c’est là que ça devait se passer.
Sauf que, confrontés à la menace de la COVID-19, les députés provinciaux ont résolu de devancer le vote sur le budget. En bout de ligne il fut adopté par une voix, une semaine avant la date prévue au départ.
À ne pas s’y méprendre, Higgs reste fragilisé par la défection de Robert Gauvin, qui ramène libéraux et conservateurs sur un pied d’égalité à la législature. Avec le chef libéral Kevin Vickers qui souhaite faire tomber le gouvernement « aussi tôt que possible », (Acadie Nouvelle) en rappelant le président d’assemblée, Daniel Guitard, dans les rangs des libéraux « si nécessaire », (Radio-Canada) c’est évident que l’avenir est truffé d’incertitudes.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Peut-être aurez-entendu que la dette étudiante moyenne au N-B a récemment été révisée à la hausse par Statistique Canada. En termes de dette de toutes les sources - prêts étudiants (i.e. gouvernement) et crédit personnel (i.e. banques) - les données les plus récentes nous donnent la somme de 40 000$ à l’obtention du baccalauréat.
Bon, y’a toujours des astérisques; d’abord ce ne sont pas tous les étudiant.es qui devront recourir aux prêts. La moyenne nationale se situe à 54% (pour un montant moyen de 28 000$), alors qu’au N-B elle est plutôt de 65%. Alors d’entrée de jeu, les étudiant.es du N-B (à vrai dire, de l’Atlantique en général) sont plus nombreux à devoir s’endetter pour étudier.
En fait, ils sont à la fois plus nombreux et plus endettés: le taux de dette importante (25 000$ et plus) est de 45% à l’échelle du pays, mais s’élève à 69% au N-B. (Statistique Canada)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’éducation postsecondaire a fait les manchettes un peu avant le dépôt du budget provincial, juste le temps qu’il fallait pour semer la panique avec quelques bribes d’information, avant de repartir aussi subitement qu’elle était venue. On pourrait dire qu’elle a fait les boutons de manchettes, finalement.
Sans pouvoir dire que la nouvelle soit sans conséquences, ou du moins pas encore, elle ne semble pas reflétée dans le budget adopté à la hâte, en raison de la crise du COVID-19. (Radio-Canada) Le chef du Parti vert, David Coon, s’est prononcé en faveur du budget présenté par le gouvernement Higgs, alors que le reste de l’opposition s’est abstenue de voter. Le prochain test, s’il doit avoir lieu, sera le discours du Trône à l’ouverture de la prochaine session.
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Revue de presse du 24 février au 8 mars
Puisque l’actualité ne fait jamais relâche, on a une revue couvrant deux semaines!
RÉGIONAL:
La décision de l’Université d’accorder un doctorat honorifique à Arthur Irving, après avoir annoncé un don de 1,7 M$ d’Irving Oil à la campagne Évolution, soulève plusieurs critiques venant des organismes étudiants qui questionnent - au minimum - le timing des annonces.
Le Ministre de l’éducation Dominic Cardy fait appel à une révision de la politique d’inclusion dans les écoles du N-B, ciblant en outre la gestion des troubles développementaux.
Deux membres (et une ex-membre) du C.A. du Réseau Vitalité affirment qu’aucun vote n’a été tenu sur la question de la fermeture partielle des urgences, contredisant la version des faits rapportée par la présidente du C.A. et le PDG du Réseau.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Je disais en terminant la dernière fois que, pour l’essentiel, tout en politique est une question de priorités, et un peu comme l’Histoire est une affaire de vainqueurs, les priorités sont une affaire de pouvoir. Un gouvernement (majoritaire *tousse*) peut juger avoir les coudées franches pour mettre en oeuvre son programme, en dépit du fait que la totalité de la population ne lui a pas accordé son vote. Il a un mandat suffisant pour établir les priorités, et le pouvoir d’établir à la fois les objectifs et les mesures.
Dans notre système actuel, environ 40% du vote peut donner la majorité. Ce qui vous laisse quand même en tout temps 60% de mécontents potentiels. En termes politiques, « un mandat clair ».
Cela dit, le gouvernement Higgs est minoritaire - en fait, un coup de vent peut le faire tomber à tout moment. (Radio-Canada) Alors il aurait peut-être intérêt à mettre la pédale douce sur ses priorités.
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RÉGIONAL:
Fermeture des urgences: partie remise pour Blaine Higgs, qui réitère le « besoin d’un plan pour régler le problème », mais concède que les collectivités touchée ont été mal consultées.
La possibilité d’une nouvelle formule de financement basée sur le rendement inquiète dans le milieu universitaire, en raison d’un processus opaque et d’objectifs incertains.
Des annonces frauduleuses offrant des appartements à Halifax circulent sur le site Kijiji, exigeant un mois de loyer avant d’envoyer les clés par la poste.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
En toute candeur, j’admet que revendiquer des études plus abordables pour la jeunesse francophone de notre province est par moments une entreprise décourageante. Si on choisit de mesurer les succès d’après les résultats obtenus, je vous pardonnerais d’avoir l’impression qu’on travaille pour pas grand chose, bien souvent.
Regardez la situation présente: après avoir mis sur pied une énième campagne visant à informer le public général (et au premier chef, la population étudiante) sur l’impact à long terme du coût des études, on se retrouve dans la même position, à annoncer que rien n’est susceptible de changer. (FÉÉCUM) Pour dire plus juste, changer pour le pire reste tout de même une possibilité.
Quand je dis que c’est décourageant.
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Revue de presse du 10 au 16 février
RÉGIONAL:
Le premier ministre Higgs demeure ferme sur sa réforme en santé, jugeant que les réactions à la fermeture des urgences la nuit dans six hôpitaux en région rurale sont «émotives» et finiront par passer une fois que «tous les faits» seront connus.
Intimidé par son parti et dénonçant « une attaque sur la ruralité », Robert Gauvin quitte le parti progressiste-conservateur pour siéger comme député indépendant, dans un geste lourd d’implications pour la survie du gouvernement minoritaire de Blaine Higgs. Higgs.
Des données récentes révèlent qu’en dépit des nombres grandissants d’immigrant.e.s, environ la moitié des nouveaux arrivants ont quitté le N-B après 5 ans.