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Notre blogue

De la synchronicité des bottines et des babines

Détails
4 octobre 2019
Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication

Voici bien un mois que la campagne a été lancée, et de l’avis de bien des analystes l’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous.

Les grands enjeux restent les mêmes, plus ou moins, qu’à l’élection précédente, avec cette exception que les partis en campagne courtisent plus activement la jeunesse que jamais auparavant. Pour qui l'ignorait encore, les 18-38 ans sont officiellement le groupe d’électeurs le plus nombreux, avec environ 10 millions d’individus. (Radio-Canada)

Aucun parti n’a le luxe d’ignorer un tiers de l’électorat.

Ça signifie, entre autres, que l’environnement se taille une place de choix dans les plateformes des partis. (Radio-Canada) Sans que toutes les propositions liées à l’action climatique aillent dans le sens ni aussi loin que souhaité, les cinq partis les plus en vue parlent d’environnment, quitte à le sauver en construisant des pipelines....

Les grandes marches pour l’action climatique de la fin septembre ont démontré à quel point cet enjeu est devenu incontournable d’un océan à l’autre. (Radio-Canada) Il reste à voir comment cela pourra se traduire en actions, et quelle influence ça aura au soir du 21 octobre. Cela dit, un sondage récent place l’économie au sommet des préoccupations de l’électorat, «loin devant l’environnement», ce qui tranche avec l’avis des activistes sur le terrain. De leur côté, on parle plutôt de regain dans l’engagement. (Acadie Nouvelle) Il suffit par ailleurs d’en savoir un peu sur le fonctionnement des maisons de sondage pour ne pas s’en formaliser outre-mesure. (Léger marketing)

Or donc, tous s’entendent pour parler d’environnement. Par contre, les mesures proposées par les deux principaux partis (libéral et conservateur) sont dénoncées comme insuffisantes face à l’ampleur de la crise climatique. Même si le Canada atteint ou dépasse les cibles fixées par l’accord de Paris (réduction de 30% des GES d’ici 2030, par rapport à 2005) cela sera encore insuffisant pour éviter une augmentation de plus de 1,5 degrés du climat à l’échelle planétaire. (La Presse)

Passé ce cap fatidique, les changements climatiques seront plus drastiques - la science est claire sur le fait que l’être humain pourra difficilement s’y adapter - et de plus, irréversibles: qui plus est, nous avons de moins en moins de temps pour agir. (ONU)

Il semblerait carrément idiot, sachant tout ça, de ne pas intégrer un plan environnemental ambitieux à sa plateforme. En revanche, chaque plan environnemental n’est pas forcément bon pour l’environnement. Foi de quoi, certains proposent d’ignorer la crise climatique et de cesser tout financement lié à la réduction des émissions (PPC), ou d’autres encore promettent de planter des milliards d’arbres pour aider à capturer le carbone relâché dans l’air, tout en encourageant l’industrie à augmenter ses émissions de carbone en nationalisant un pipeline… (La Presse) Et tout ça, c’est encore sans compter sur le délire collectif de maintenir ad vitam aeternam la croissance économique. Chèvre et chou, quoi.

Si ça semble insensé, songez qu’il y aura toujours des gens pour qui la promesse de réduire les émissions peut sembler une attaque personnelle. Il suffit de penser aux provinces productrices de pétrole: sans l’industrie, quel avenir peuvent-elles entrevoir? Et au niveau individuel, sans chercher à tomber dans l’âgisme, plus on est jeune et plus on reste malléable et - règle générale - ouvert à changer ses habitudes. Sauf qu’éventuellement, tout le monde est plus ou moins «setté». Si l’être humain est doté d’une capacité d’adaptabilité extraordinaire, elle s’assortit d’une aversion pour le changement qui l’est tout autant.

Ce sont les autres qui devraient s’adapter, dans le fond!

De toute évidence, les partis qui présentent des “options” en ce sens le font dans l’espoir - je dirais même avec la conviction - que ça réponde aux aspirations d’un nombre significatif de citoyen.ne.s, et que ces aspirations se transformeront en votes le jour du scrutin.

On en vient donc enfin à l’importance d’aller voter.

J’ai déjà développé le sujet en long et en large il y a quatre ans, dans un texte que je vous invite à (re)lire si vous songez à rester assis chez vous en guise de protestation, ou parce que vous jugez que les candidatures qu’on vous présente ne sont «pas assez». (FÉÉCUM)

Mais en gros: chaque vote compte. En 2015, 8,2 millions d’électeurs inscrits sur les listes n’ont pas exercé leur droit de vote. (Élections Canada) 8,2 millions. Ça en fait du monde dont le vote ne fera pas de différence, hein? Assez pour décider l’élection.

Le minimum acceptable, si vraiment vous n’arrivez pas à accorder votre soutien à un parti ni à une candidature, ce serait encore de prendre la peine d’annuler votre vote. Parce que les partis vont travailler beaucoup plus fort pour convaincre le monde qui prend la peine de venir annuler son vote que le monde qui reste à la maison. Ceux-là ne dérangent pas grand monde. Et si vous pensez être trop peu informés pour voter, ce n’est pas l’abstention qui va régler votre problème: c’est l’information. En plus, il existe un outil fabuleux pour vous aider à comparer les plateformes sur les principaux enjeux. (Radio-Canada)

Enfin, si vous êtes convaincus, raison de plus pour y aller gaiement.

Certaines personnes sont victimes d’empêchements ou d’obstacles au vote. Ce n’est pas toujours un choix. En cas de déplacements impossibles le jour du vote, on peut aussi voter par la poste: la date limite pour faire la demande est fixée au 15 octobre. (Élections Canada)

Mais si vous êtes libres de voter, il n’y a pas d’excuse valable pour ne pas le faire. C’est votre devoir comme citoyen.ne et la condition sine qua non d’une démocratie saine. Et puis dans le fond, même si votre rêve est de changer le système, il faudra passer par le système.

Je sais que c’est plate à entendre, mais c’est vrai. Car si jamais il y a un changement systémique, ce sera tout sauf instantané. L’Histoire nous a montré plus d’une fois quel est le prix d’un renversement total. Il faudra du temps, des efforts et de la patience, car en plus de la résistance au changement à l’intérieur même des structures, ces dernières ne peuvent pas être transformées du jour au lendemain sans causer de tort aux gens qui en dépendent.

Enfin, pour l’amour, votez POUR quelqu’un, pour un programme, une initiative, un parti ou un.e candidat.e qui saura bien porter votre voix citoyenne, votez pour quelque chose qui vous représente. Voter contre, même dans un but stratégique comme c’est tentant de le faire quand le scrutin s’annonce serré (Radio-Canada), c’est dénaturer la relation entre la classe politique et la population en jouant un jeu qui nuit à la démocratie, et qui profite au statu quo.

Parlant de profiter au statu quo, des changements à la loi sur le financement des partis sont entrés en vigueur pour cette élection. Les partis n’ont plus accès aux fonds autrefois attribués en fonction du pourcentage du vote au scrutin, au profit d’une augmentation des limites sur les dons personnels à 1600$ par candidat et 1600$ par parti, par année. Nul besoin de vous dire que ce changement profite d’abord aux libéraux et aux conservateurs, et mine les ressources des plus petits partis qui ont le potentiel de diviser le vote de gauche et de droite. (Radio-Canada)

Tout ça peut sembler décourageant, voire perdu d’avance. Mais ne laissez pas cela vous abattre: il en va quand même de la démocratie, il en va quand même de l’expression de la volonté populaire, il en va surtout de la synchronicité des bottines et des babines.

Allez voter.

Aucune position officielle du C.A. de la FÉÉCUM ne devrait en être nécessairement interprétée.

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