
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 16 au 22 avril
À Moncton:
Un rapport affirme la présence de discrimination raciale visant les étudiant.e.s internationaux du programme de Science infirmière du campus de Moncton, particulièrement au cours de leurs stages en milieu hospitalier.
Les problèmes liés à la traduction de l’examen d’entrée à la profession infirmière (et du matériel d’étude) continuent de désavantager les étudiant.e.s de l’Université de Moncton.
Qu’il y ait ou non du racisme à l’Université de Moncton, il est clair que le silence et l’inaction ne sont plus des options pour l’institution.
Racisme à l’Université de Moncton: le président du Conseil des personnes d’ascendance africaine du N-B affirme qu’il s’attend à « une réponse vigoureuse » de la part de l’institution, après deux années à souligner le besoin d’agir auprès du leadership en place.
D’après l’économiste Richard Saillant, l’avenir économique du N-B dépend de l’immigration, en raison de la migration des travailleurs et du vieillissement de la population; il faut cependant développer le marché de l’emploi pour mieux intégrer les nouveaux arrivants.
L’Acadie est-elle ou non raciste?
À Fredericton:
Les morts dues aux surdoses d’opioïdes ont augmenté de 27% en 2017 au N-B, bien que le taux reste sous la moyenne canadienne.
Un mémoire écrit en 1985 par le chef du parti progressiste-conservateur, Blaine Higgs, fait surface et remet en question la réelle évolution de ses positions sur le bilinguisme.
Ailleurs au N-B:
La SANB propose des changements majeurs à la Loi sur les langues officielles, visant à reconnaître le statut linguistique unique du Nouveau-Brunswick à l’intérieur du Canada.
Une fraude téléphonique cible les étudiant.e.s internationaux du N-B; les fraudeurs se présentent comme des fonctionnaires de l’Agence du Revenu du Canada et réclament un paiement immédiat sous menace d’arrestation.
Près de 200 places se libèrent dans le système scolaire d’ici la fin de cette année; il faut des professeurs en grands nombres pour répondre à la demande.
En Atlantique:
L’opposition souhaite soumettre les institutions postsecondaires de l’IPE aux exigences de la Loi sur l’accès à l’information; elle est la seule province où ça reste encore à faire.
Face à une hausse de 3% à King’s College et de 6% à Acadia, et d’une hausse planifiée de 6% à Mount Saint Vincent, les étudiant.e.s de la N-É manifestent pour demander un meilleur financement des universités publiques de la province.
La commission scolaire francophone de l’IPE met en demeure le gouvernement provincial, qui utilise les fonds du transfert fédéral en éducation française pour financer ses opérations.
Au Labrador, des victimes de vengeance pornographique font appel à des lois punissant les personnes qui partagent les photos sans consentement.
Au Canada:
Après des semaines de critiques à l’égard de l’Université McGill pour son manque de sérieux à traiter les accusations de nature sexuelle, l’institution crée un comité sans y inviter les étudiant.e.s ayant intervenu activement le débat.
Au Québec, les étudiant.e.s veulent une place à la table du comité gouvernemental sur la question de la violence sexuelle sur les campus universitaires.
Pas de remboursement pour les étudiant.e.s de l’Université York, où la grève du corps professoral entre dans sa 7e semaine sans signe de fin prochaine.
À l’international:
Aux États-Unis, les élèves de plus de 2000 écoles descendent dans la rue pour réclamer un contrôle plus sévère des armes à feu, le jour anniversaire de la tuerie de Columbine.
En France, une trentaine d’universités sont bloquées par des protestataires; les forces de l’ordre sont appelées à intervenir en certains endroits.
Deux hommes noirs sont arrêtés à un Starbucks de Philadelphie; la chaîne ferme toutes ses succursales pour offrir une formation sur la discrimination raciale aux employé.e.s.
À Cuba, Raúl Castro quitte la présidence, mettant fin au règne des Castro, qui durait depuis la Révolution; Miguel Diaz-Canel lui succède, un jeunot de 57 ans, produit du Parti, qui symbolise à la fois le progrès et la continuité dans l’île communiste.
Quatre ans après l’enlèvement de 276 filles à Chibok par Boko Haram, seules 15 des 112 qui restent entre les mains des terroristes seraient toujours vivantes.