COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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MONCTON, le 22 mars 2022 - Les membres de la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) restent sur leur faim quant aux investissements annoncés dans le budget provincial dévoilé aujourd’hui à Fredericton.
La présidente de la FÉÉCUM, Mme Mathilde Thériault, aurait souhaité une augmentation marquée de l’investissement en éducation postsecondaire, particulièrement auprès des communautés francophones en milieu minoritaire.
«Bien que nous apprécions les investissements mis de l’avant pour inciter davantage d’inscriptions au programme de sciences infirmières de l’Université de Moncton, la charge fiscale des personnes étudiantes après leurs études demeure toujours aussi élevée, et ce pour tous les programmes.»
Les recommandations de la FÉÉCUM ont été communiquées à l’honorable Ernie Steeves, ministre des Finances et Conseil du Trésor de la province du Nouveau-Brunswick, lors de la période de consultation prébudgétaire de cette année.
Les droits de scolarité ont augmenté en moyenne de 22% depuis 2017, alors que les subventions aux universités ont pour leur part connu une croissance d’à peine plus de 5%. C’est sans compter sur l’impact de l’inflation, qui frôle 9% sur cette même période, dénote la présidente. Dans le cas des personnes étudiantes issues de l’international, ces impacts sont ressentis plus durement.
«Les personnes étudiantes terminent leurs études avec une énorme dette et ce sont tous les Néobrunswickois et toutes les Néobrunswickoises qui en subissent les conséquences. Le développement socio-économique de notre province passe par l’investissement en éducation postsecondaire. Le gouvernement provincial doit investir adéquatement en éducation postsecondaire et cesser d’hypothéquer notre avenir. »
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Fédération des étudiantes et des étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM)
