Suite à sa sortie de samedi, où elle dénonçait les changements aux Principes directeurs du budget de l'Université de Moncton pour 2018-2019, la Fédération des étudiantes et des étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se doit de revenir à la charge en raison d’informations partagées à la réunion du Conseil des gouverneurs (CGV) du 9 décembre.
Le vice-recteur à l'administration et aux ressources humaines, Edgar Robichaud, a fourni des détails sur l’entente pluriannuelle que l’Université devrait bientôt signer avec le gouvernement. M. Robichaud soutient que le gouvernement acceptera une augmentation de 2% pour la prochaine année, suivie d’augmentations de 2%, 5% et 5% respectivement.
Ces augmentations porteraient les droits de scolarité à l’Université de Moncton de 5830$ à 6687$ en l’espace de quatre ans, une augmentation de 857$ .
La FÉÉCUM, l’Association étudiante de l'Université de Moncton, campus de Shippagan (AÉUMCS) et l'Association générale des étudiantes et étudiants de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston (AGÉÉUMCE) demandent à l’Université de trouver des efficiences dans sa structure administrative plutôt que d’imposer hausse sur hausse aux étudiantes et aux étudiants, ce qui ne fait que nourrir un cycle destructeur.
L’Université de Moncton affiche présentement les droits de scolarité les plus abordables dans la province, comparativement aux autres universités publiques, soit Mount Allison (7995$), l’Université Saint-Thomas (6648$), et l’Université du Nouveau-Brunswick (6626$).
Pour les présidents des trois organismes étudiants, Tristian Gaudet (FÉÉCUM), Julien Haché (AÉUMCS) et Mathieu Martin (AGÉÉUMCE), cette hausse des droits de scolarité est inacceptable et représente une barrière supplémentaire à l’accès aux études post-secondaires pour plusieurs étudiant.e.s.
À la lumière des informations reçues au CGV, Tristian Gaudet juge que les élus étudiants doivent dénoncer la situation. « Nous croyons fermement que pour le bien de la société, il est primordial de faciliter l’accès aux études post-secondaire pour le plus grand nombre », explique-t-il.
La FÉÉCUM milite depuis plusieurs années pour la gratuité scolaire.
Communiqués de presse
Possible augmentation des droits de scolarité à l'Université de Moncton: les représentant.e.s étudiant.e.s dénoncent fortement la situation
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