Notre blogue
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Samedi dernier, le Conseil des Gouverneurs de l'Université de Moncton adoptait un budget déficitaire qui néenmoins incluait 3% d'augmentation des droits de scolarité (163$ pour les étudiant.e.s canadien.ne.s et 299$ pour les étudiant.e.s en provenance de l'international), question d'aller cherche une partie du manque à gagner, encore une fois, dans les poches de la masse étudiante. La facture universitaire pour les deux groupes grimpe donc à 5604$ (Canadien) et à 10 270$ (International).
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Monsieur Théberge,
Nous partageons l’opinion récemment exprimée sur votre blogue (UdeM), quant à l’importance du bénévolat et aux nombreux bienfaits sociaux et personnels pouvant en découler.
En effet, le bénévolat est porteur de changement positif pour l’ensemble de la société. Sans oublier les bénéfices personnels et professionnels qui peuvent en ressortir pour qui s’y adonne, le bénévolat comporte également et surtout un grand nombre de bénéfices pour la société. Pour la population étudiante, que nous représentons, c’est un moyen rêvé d’acquérir et développer une panoplie d’aptitudes interpersonnelles, de parfaire l’éthique et les méthodes de travail tant individuel qu’en groupe. Dans l’ensemble, les études démontrent que le bénévolat affecte le développement social, cognitif et psychologique, le développement identitaire et la conscience politique, le réduction des facteurs de risque et le développement de l’autonomie et de l’appartenance (URLS-Montréal). C’est de plus un excellent médium de réseautage et, par cette voie, de création ou de renforcement de liens qui sont susceptibles de faciliter l’insertion sur le marché du travail, le moment venu. Mais plus que tout, c’est le moyen idéal de redonner à la communauté, de contribuer à sa croissance et à l’amélioration de la qualité de vie dans leur milieu.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Vous pouvez aisément ne jamais avoir lu le chef-d’œuvre de Cervantes ; mais vous saurez tout de même que Don Quichotte s’attaquait à des problèmes soit inexistants, ou sur lesquels il ne pouvait exercer aucun contrôle, tant son esprit tordu les avait dénaturés. Le gars prenait des moulins à vent pour des géants. Des lubies de grand défendeur du peuple contre le mal et l’oppression animent ce drôle de personnage, improbable défenseur de l’invisible contre l’inexistant. Grand visionnaire (au sens d’un grand slack animé de visions) Don Quichotte a bel et bien l’étoffe d’un politicien du nouveau millénaire.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Dans la foulée de la fin de campagne électorale québécoise, il s’est tout de même tramé quelques événements dignes d’intérêt qui n’aient rien (ou presque) à faire avec la politique ou le Québec. On ne croirait certes pas la chose possible si on s’en tenait au contenu figurant sur la page d’accueil de radio-Canada…
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Il arrive fréquemment qu’on utilise un symbole sans trop savoir ce qu’il représente, ou qu’on lui associe une définition qui ne lui colle pas forcément. Pensez simplement à la croix gammée, ou svastika : aujourd’hui dans les sociétés occidentales, il est synonyme de nazisme, alors qu’à l’origine, et aujourd’hui encore dans plusieurs religions hindoues, il symbolise en fait la prospérité et le bonheur (Encyclopaedia Universalis). Tout un détour, non? Il a été réapproprié par le mouvement nazi, fortement empreint de symbolisme et de mysticisme, pour en venir à acquérir une signification qui se trouve à mille lieues de son sens premier.
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C'est à la Soirée de reconnaissance de la FÉÉCUM que les gagnants de la 9e Coupe FÉÉCUM (2013-2014) ont été annoncés, une victoire qui allait se décider entre les deux équipes les plus zélées de la compétition : Admin et MAUI. Tout jouait sur la dernière épreuve, un événement de Géo-cache compétitif qui allait tester l'endurance des participants ET des organisateurs. On ne vous le cachera pas, la FÉÉCUM avait préparé, au plus, une quarantaine de coordonnées auxquelles les équipes devaient se faire photographier. En bout de ligne, l'équipe gagnante aura dû se rendre à 100 coordonnées au-dessus de cette marque!
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Si vous étiez à la Soirée de reconnaissance de la semaine dernière, vous aurez vu ce cahier rétrospectif, un peu pince-sans-rire, commémorant l'année que nous venons d'avoir ensemble. Il y en a des copies physiques disponibles à la FÉÉCUM (jusqu'à épuisement des stocks), et nous vous le soumettons version pdf dans cet article (et ensuite dans la section Documents du site).
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Il y a de ça quelques semaines, une chose aussi inattendue qu’inusitée s’est produite à l’Université Windsor.
Voici, en gros, la situation : les postes à pourvoir au sein de l’Alliance étudiante (UWSA) pour la prochaine année académique étaient tous brigués par un seul candidat, sans opposition. Qui plus est, six des candidats visaient à se faire réélire pour un nouveau mandat. Pendant la semaine précédant le scrutin, un groupe d’étudiants outrés par la situation a lancé une initiative Facebook visant à paralyser l’élection. L’initiative, nommée «None of the Above» (NOTA) incitait la population étudiante à voter «non» ou «aucun des candidats en lice» lors du prochain scrutin (NOTA). Et en quelques jours seulement, la campagne est parvenue à ses fins : tous les candidats en lice ont été rejetés par l’électorat. UWSA se retrouvera donc sans conseil exécutif et sans conseil d’administration à compter du 1er mai, une situation sans précédent (Windsor Star : Windsor Star).
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Malgré un gros blanc de deux jours, il s’en est quand même tramé quelques choses intéressantes au N-B (et ailleurs) cette semaine.
À la fin de la semaine dernière, par le biais d’un rapport des collèges communautaires de la Nouvelle-Écosse (NSCC), on apprenait que la proportion d’étudiants inscrits au NSCC possédant un diplôme (ou une forme d’expérience) universitaire est en forte croissance (Radio-Canada). Il semble que les perspectives d’emploi soient plus nombreuses pour les candidat(e)s qui possèdent un certain montant d’expérience, et comme l’expérience directe est un élément constitutif de la formation collégiale, de plus en plus d’étudiants et diplômés universitaires se tournent vers le NSCC pour améliorer leurs chances de trouver un emploi (CBC).
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Rien de nouveau de ce côté, malgré toutes les belles intentions du recteur Raymond Théberge à son entrée en fonctions, le corps ne semble pas vouloir suivre la tête dans ce dossier. Ça manque de concret (FÉÉCUM).
D’ailleurs, les difficultés récentes de la FÉÉCUM à obtenir une rencontre avec l’élusif recteur de notre institution indiquent qu’il est peut-être en train de revenir sur ses promesses initiales de transparence et d’imputabilité.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Autre dossier qui a passablement progressé au cours des derniers mois : le Centre étudiant. Partant d’un constat du manque de contrôle étudiant sur des espaces qui ont été largement financés par ces derniers, de règles et de contrats imposées par l’Université sur des espaces qui se veulent – et devraient être – étudiants, de conquête progressive des espaces par l’Université (le dernier en liste étant le Sissetrois), la FÉÉCUM a résolu d’étudier en profondeur ses archives afin de mieux comprendre par quelle chemin tordu nous en sommes arrivés où nous en sommes.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Dans l’intérêt de la continuité, à la veille de l’entrée en poste d’un nouvel exécutif, nous vous présentons cette semaine un série sur les enjeux prioritaires de la FÉÉCUM. Des fois on avance, d’autre fois pas, mais c’est là qu’on est rendu. Alors, en guise d’ouverture : l’ombudsman.
Grand mot, «ombudsman»; et un dossier qui s’étire.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Alors voilà, dans notre époque dominée par le partage instantané d’information et d’images vous savez sans doute qu’il est devenu de plus en plus facile d’offusquer, même sans réellement le vouloir, de plus en plus de gens avec un maximum de rapidité et d’efficacité.
C’est ce qui vient d’arriver à l’Université de Regina : plusieurs membres de l’équipe de meneuses de claques de l’UofR ont été photographiées portant des costumes de cowboys et d’Indiens. La photo transmise via Instagram montre une vingtaine de membres de l’équipe, les unes portant des chemises carottées et des chapeaux de cowboy, et d’autres portant des habits à l’aspect de cuir ou de peaux de bêtes, des bandeaux, des plumes et ayant les cheveux tressés.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
En parcourant les communiqués de notre gouvernement provincial, je suis tombé au hasard sur une annonce d’investissement dans la promotion de l’apprentissage des métiers chez les jeunes (GNB). La somme d’un million de dollars a été octroyée au Programme d’Apprentissage pour les jeunes du N-B (PAJNB), un «partenariat public-privé dirigé par les entreprises […] donnant l’occasion aux jeunes de commencer leur apprentissage dès la 10e année».
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Alright gang, on sort nos habits bruns.
Jeudi le 6 mars dernier sera une date qui passera peut-être à l’histoire. Parce que ce fut le jour ou le Sénat académique de l’Université de Moncton (SAC) a démontré, avec éloquence, son inaptitude. En somme, en ce jour historique, le SAC a refusé le dépôt d’un document qu’il a lui-même commandé, dont des membres forment le comité chargé du travail accompli, le tout sur la base d’une méthodologie douteuse dont le Sénat était non seulement au courant, mais dont certains de ses membres étaient à l’origine.
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Lettre envoyée à l'Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAÉ) par notre VP exécutif, Simon Ouellette
Chers membres de l’Alliance canadienne des associations étudiantes, bonjour!
Je m’appelle Simon Ouellette. fier Acadien, étudiant à la faculté de droit de l’Université de Moncton. Aujourd’hui, je vous parle en tant que représentant de la FÉÉCUM, la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre Universitaire de Moncton. Je vous ai préparé cette lettre afin de vous faire une proposition de changement de cap fondamental pour cet organisme étudiant national.
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Nous présentons la vidéo (en quatre parties) de la conférence livrée par Philippe Hurteau, chercheur affilié à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques, intitulée « Marchandisation de l'éducation et discussion large autour de l'idée de l'université libre et émancipatoire » le mercredi 12 mars dernier au Coude. En interrogeant l'impact et l'influence de la concurrence sur les fondements mêmes des institutions universitaires, ainsi que le rôle de l'économie du savoir dans la privatisation et la marchandisation de l'éducation au détriment de la valorisation de la connaissance, le conférencier a traité du naufrage des universités, de leur soumission aux normes marchandes et de leur inscription dans les mutations néolibérales des sociétés occidentales. Nous nous excusons à l'avance de la qualité variable du son et de l'image.
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Cette année, changement de direction pour remercier nos étudiant.e.s les mieux engagé.e.s : Au lieu de la formule « Gala » des dernières années, avec son processus de nomination et d'attribution de prix, la FÉÉCUM optera pour une « Soirée de reconnaissance » qui prendra l'allure de party, avec un souper gratuit, du spectacle, et des bourses à faire tirer pour remercier les étudiant.e.s pour leur implication, et donner la chance aux diverses associations étudiantes de remercier, et de donner des prix, à qui elles le veulent bien, sans compétition, bisbille politique ou limites. La soirée est le jeudi 27 mars à 18h au Coude (mais lisez la suite pour voir comment le 20 mars est une date importante aussi).
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Philippe Hurteau parlera de marchandisation de l’éducation
La Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) convie la population universitaire et néo-brunswickoise à deux conférences de Philippe Hurteau, chercheur affilié à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) ce mercredi 12 mars.
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par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
De nombreux articles se sont penchés cette semaine sur de récentes manifestations d’une «culture du viol» à l’Université d’Ottawa. D’abord, on apprend que la présidente nouvellement réélue de la Fédération des étudiants de l’Université d’Ottawa (FÉUO), Anne-Marie Roy, a dénoncé publiquement les propos sexistes, dégradants et misogynes que cinq étudiants ont tenu à son égard, et qui selon elles sont des preuves d’une réelle «culture du viol» au campus d’Ottawa (Radio-Canada, CBC et Maclean's).