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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Lorsque Johanne Savoie, la commissaire de l’Université de Moncton, est entrée en poste à la fin février, notre institution a - que ce soit intentionnel ou non - annoncé son arrivée en laissant de côté plusieurs informations importantes. De fait, la manière dont nous a été présenté le poste occupé par Mme Savoie pouvait très bien convaincre les étudiant.e.s qu’il ne servirait à rien de faire appel à ses services. Au contraire, nous croyons qu’elle gagnerait autant que les étudiant.e.s à ce que ces derniers viennent la consulter, et aussi souvent que le besoin s’en fera sentir.
Je m’explique: le message de l’Université (UMoncton) laisse supposer qu’il faut avoir épuisé tous les recours à l’interne dans sa Faculté avant d’aller voir la commissaire. Sans mentir sur la situation, l’Université ne dit pas toute la vérité; elle garde le pied juste sur la ligne. La commissaire n’a pas le pouvoir d’intervenir dans les processus internes des Facultés, mais rien n’empêche les étudiant.e.s d’avoir recours à ses conseils sur la manière de faire appel aux instances qui composent ce processus.
D’ailleurs, c’est probablement la seule manière par laquelle de l’information pourra lui parvenir sur la manière dont ces instances conduisent un processus qui, sur papier, peut très bien paraître sans problèmes.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 25 mars au 1er avril
À Moncton:
Un investissement de 360 000$ est investi à l’Université de Moncton pour la recherche en santé mentale chez les enfants et les jeunes; la FÉÉCUM souhaite aussi voir des investissements dans la structure de soins sur le campus afin de répondre à la demande.
Les Verts sont les champions 2017-2018 de la LiCUM, suite à une victoire de 8-7 en finale contre les Jaunes.
Une étude menée par un professeur de sociologie à l’Université de Moncton témoigne des difficultés de l’intégration des immigrant.e.s sur le marché du travail du N-B, où certain.e.s sont victimes de discrimination, particulièrement aux mains de la minorité acadienne.
Des figures de proue de la pensée politique acadienne posent un nouveau regard sur la question du pouvoir en Acadie, réévaluant le projet esquissé en 1982 par l’un des maîtres à penser du mouvement nationaliste acadien, Léon Thériault.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
En mai 2017, le gouvernement progressiste-conservateur du Manitoba, mené par Brian Pallister, a annoncé son intention de couper de 15% le personnel à la haute-administration des universités de la province. C’était la troisième étape d’un programme de réduction du déficit qui a débuté en 2016 avec des coupures dans le secteur gouvernemental, pour s’étendre ensuite aux sociétés de la Couronne, et enfin aux institutions financées publiquement.
Tout ce beau monde a dû trouver des économies de 15% dans son budget (CBC).
Dans chacun des cas, des compressions importantes ont eu lieu dans le personnel, administratif ou autre. Dans la fonction publique, 112 postes de hauts fonctionnaires ont été éliminés (CBC). La société hydroélectrique Manitoba Power a pour sa part coupé plus de 900 emplois.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 19 au 25 mars
À Moncton:
La Soirée internationale fait peau neuve avec une formule renouvelée pour sa 41e édition.
Le Projet impôt des étudiant.e.s de la Faculté d’administration aide 300 personnes à faible revenu à remplir gratuitement leur déclaration d’impôt.
Le chef du Parti vert, David Coon, présente sa stratégie électorale en compagnie de six de ses candidats aux prochaines élections, dont l’ancien président de la FÉÉCUM et de la SANB, Kevin Arseneau.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Par chance, l’hiver n’a pas été très rude cette année. Ça neige, ça fond, ça gèle, ça glisse, ça fond, ça sloche, et ça recommence. Agaçant, oui, mais pas catastrophique. N’empêche que la décision de fermer ou de garder ouvert le campus de Moncton a continué de causer son lot de frustrations chez les étudiant.e.s.
Malgré la douceur de l’hiver, le campus de Moncton a été fermé à trois reprises pour une demi-journée. La première fois en après-midi alors que la tempête s’intensifiait (Acadie Nouvelle), la seconde en avant-midi après la fin de la tempête (UMoncton), et la troisième, le lendemain d’une tempête ayant fait rage pendant la nuit (Radio-Canada).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 12 au 18 mars
À Moncton:
Les signataires d’une plainte à l’endroit de la PDG du CCNB, Liane Roy, reviennent à la charge pour dénoncer le processus interne de résolution et expliquer leur refus d’y participer.
Un investissement de 600 000$ est annoncé au Carrefour pour femmes de Moncton.
Face à la pénurie d’infirmières dans notre province, des étudiantes de l’Université de Moncton se disent prêtes à relever le défi malgré les risques d’épuisement et la lourdeur de la tâche qui les attend.
Une première clinique en santé mentale sans rendez-vous ouvre ses portes à Moncton, tentant l’expérience en offrant des services gratuitement 3 heures par semaine.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
On vient d’avoir droit à une belle démonstration de tactique de brouillage de communication de la part de l’Université de Moncton.
Je ne sais pas qui a pris la décision; ni qui a écrit le message. Ni quelles étaient les instructions données au Service des communications, affaires publiques et marketing, mais l’intention derrière le message était très évidente (UMoncton). Et j’ai nommé: limiter l’impact de l’arrivée de la commissaire, sur laquelle l’Université (au sens de l’administration) n’a aucun pouvoir direct.
Mais de quoi il parle, cet hurluberlu?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Comme on a deux semaines d’actualité à compresser dans une seule revue, aussi bien y aller gaiement!
À Moncton:
L’Université de Moncton annonce l’entrée en fonction de sa première commissaire, Mme Johanne Savoie, qui sera chargée de recevoir les plaintes et d’administrer les politiques universitaires en matière de harcèlement et de violence sexuelle, entre autres.
Le prochain exécutif de la FÉÉCUM est élu avec un quorum de 28%; Alexandre Cédric Doucet passe à la présidence, flanqué de Francis Bourgoin (VP académique), de Pascale Rioux (VP exécutive), et de Pierre D. Boudreau (VP interne).
Un premier atelier sur le consentement sexuel est offert gratuitement à la communauté étudiante par l’Université de Moncton; une « participation peu phénoménale » indique que la publicité entourant l’atelier a possiblement fait défaut, vu l’intérêt du sujet en ce moment.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
À Moncton:
La Commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées fait un arrêt à Moncton pour deux jours d’audience.
On jette un regard sur 50 ans d’activisme et d’activistes en Acadie, qui tire ses origines dans les manifestations de 1968 à l’Université de Moncton.
Le comédien Xavier Gould, mieux connu pour son personnage de Jass-Sainte Bourque, remporte le concours de stand-up amateur du festival Hubcap.
La montée des eaux entraînée par le réchauffement climatique inquiète à Moncton, où une étude de 31 000$ est lancée pour explorer des solutions d’appoint aux aboiteaux qui protègent les terres basses dans la ville depuis des siècles.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Depuis la fin des dernières élections, tant provinciales que fédérales, on a beaucoup entendu parler du besoin d’augmenter la participation des femmes en politique. Et, de fait, on a aussi entendu parler des nombreux obstacles qui se dressent devant elles.
Le degré d’émancipation (et par extension, de participation) des femmes et leur position dans toute société reste une mesure fiable du progrès social. Et, suivant cette mesure, il reste du travail à faire. Cela dit, la porte semble plus ouverte que jamais.
À Ottawa, le Premier ministre a composé un cabinet axé sur la diversité et l’équité de représentation entre femmes et hommes. Pourquoi, lui a-t-on demandé? « Parce qu’on est en 2015 », a-t-il répondu, comme s’il parlait du bleu du ciel. Tristement, ça ne va pas de soi.
Ça explique peut-être la réaction que la phrase a suscité au Canada et en-dehors. Les Égyptiens avaient la momification, nous on a la mèmification. Pour la postérité.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 5 au 11 février
À Moncton:
Le processus de sélection pour le remplacement de l’ancien recteur Raymond Théberge est lancé à l’Université de Moncton, et prendra de 12 à 15 mois à compléter; Jacques Paul Couturier, ancien vice-recteur du campus d’Edmundston, assure l’intérim du poste.
La Bikery tient son premier « réparathon » en prévision de la saison 2018, où la communauté est invitée à aider à la réfection de quelques 200 vélos usagés ; d’autres événements du genre sont à venir.
À Fredericton:
Certains laissent entendre que le gouvernement Gallant est fier de parler de ses résultats économiques de 2015, alors que la province était 3e au Canada en termes de croissance économique, mais pas de ceux de 2017, alors qu’elle est en dernière place.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Trois des quatre universités publiques du N-B viennent de signer une nouvelle entente de financement avec le gouvernement provincial; les plus avisés se rappelleront que lors du dépôt du dernier budget - il y a pratiquement un an - la ministre des Finances avait dit qu’elle comptait signer ces dernières « au cours des prochaines semaines ».
Soyons francs, c’est un miracle qu’elle y soit arrivée en un an (FÉÉCUM).
Seule l’Université St. Thomas a refusé de signer; après cinq ans de financement séparé, dispensé des limites imposées aux institutions par le gouvernement, on devine que l’idée de suivre la parade semble peu invitante. L’entente spéciale signée par St. Thomas, sous le gouvernement Alward, arrivait d’ailleurs à échéance cette année; peut-être croit-on qu’il sera possible d’en signer une nouvelle. La chose serait surprenante et, si elle s’avère, il faudra poser de sérieuses questions à Moncton.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 29 janvier au 4 février
À Moncton:
Un ancienne Aigle Bleue lève le voile sur les difficultés qu’elle a traversé au cours de sa carrière dans les sports universitaires dans son combat avec l’anxiété et la dépression.
La FÉÉCUM, comme plusieurs autres fédération étudiantes canadiennes, continue de recevoir des paquets aux contenus bizarres en provenance d’Amazon, sans que la compagnie sache qui passe ces commandes.
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Par Pierre Losier, directeur général de la FÉÉCUM.
À l’université, on ne manque pas de règlements, mais souvent quand on prend le temps d’en lire les détails, on voit qu’ils sont construits pour créer des questions plutôt que de répondre à celles qu’on pourrait se poser. Remarquez que j’ai bien mis à l’université sans « de Moncton », car je présume que la situation est la même sur la majorité des campus universitaires.
Mais comme notre situation est celle qu’on connait le mieux, on va quand même en tirer quelques exemples.
De prime abord, quand on regarde la panoplie de règlements, politiques, lignes directrices, énoncés et autres documents qui encadrent le parcours académique de l’étudiant.e, on peut croire que ce dernier est très bien protégé. À titre d’exemple, il existe un règlement très clair pour l’étudiant qui veut demander une révision de la note finale (règlement 8.8). Ce règlement indique ce que sont les droits de l’étudiant.e, comment procéder pour s’en prévaloir, et quel sera le processus qui sera mis en oeuvre pour répondre à sa demande, incluant les délais. Enfin, on explique quel recours est disponible pour faire appel de la décision reçue à chacune des étapes du processus.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 22 au 28 janvier
La semaine a été riche en annonces, très vagues pour la plupart, sur les mesures que les Libéraux de Brian Gallant mettront de l’avant dans l’espoir d’être reportés au pouvoir en septembre prochain. Évidemment, elles auront fait des heureux et causé certaines frustrations; eux étaient heureux de faire des annonces, et nous on était frustrés de ne pas avoir d’idée de ce qu’ils nous promettaient...!
Ça risque d’être une looooooooongue campagne.
À Moncton:
L’Université de Moncton et le gouvernement provincial signent une entente de financement sur quatre ans, qui va plafonner/planifier la hausse des droits de scolarité à 2% par année, signée avec enthousiasme par le recteur Théberge à la veille de son départ pour Ottawa.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Le gouvernement Gallant a annoncé hier devant la chambre de commerce du Grand Moncton un investissement de 25 M$ pour stimuler l’emploi chez les jeunes Néo-Brunswickois.e.s et leur rétention dans notre province après la fin des études. Ce qui inclut « la création d’un programme de stage rémunéré au sein du gouvernement provincial visant à embaucher des Néo-Brunswickois fraîchement diplômés... » (GNB).
On peut s’entendre que la deuxième partie de la phrase sera retirée de bien des conversations.
La FÉÉCUM milite depuis bientôt un an pour la rémunération des stages pendant les études (alors AVANT d’être fraichement diplômé) dans les services publics provinciaux,. La campagne #MonStageMeRuine, généralement bien reçue, a porté cet enjeu à l’attention du public. Et quand le public en parle, le gouvernement écoute. Particulièrement en cours d’année électorale...
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 15 au 21 janvier
À Moncton:
D’après la secrétaire générale, on devrait avoir une nouvelle personne à la tête de l’Université d’ici environ un an, alors que Raymond Théberge quitte son poste le 26 janvier.
Onze étudiant.e.s se lancent dans l’aventure de Survivre 9 jours à l’intérieur du Coude jusqu’à vendredi prochain dans l’espoir de remporter une bourse de 1500$.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Les gouvernements aiment ça, faire des annonces: jusqu’à faire des annonces pour annoncer d’autres annonces qui s’en viennent. Et qui pourrait les blâmer, quand il s’agit de moments où leur travail se manifeste d’une manière concrète et observable pour l’électorat?
C’est pour la classe politique l’occasion de courtiser le vote, de souligner ou de rappeler ses bons coups à des moments opportuns, d’engranger du capital politique, de faire avancer des projets-phares, de faire des suivis sur ses promesses électorales ou de remettre les pendules à l’heure quand le besoin s’en fait sentir.
Et l’horloge de l’éducation postsecondaire s’est fait donner un petit coup de crank au début janvier, alors que le premier ministre Brian Gallant répondait aux questions des journalistes sur le dépôt du prochain budget de son gouvernement, le dernier avant les élections provinciales de l’automne.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets à la FÉÉCUM.
Revue de presse du 8 au 14 janvier
Les élections s’en viennent: tous les signes sont en place. Les promesses couvrent le ciel d’espérances dans leur vol groupé, si dense en fait qu’il parvient à obscurcir les raisons et les moyens qui rendent leur existence possible. On nous annonce que les choses seront meilleures... à compter de 2019-2020. Aux dernières nouvelles, les prochaines élections sont en septembre 2018: alors, prenons quand même ça avec un grain de sel.
À Moncton:
L’Université de Moncton avise la communauté de la présence d’un cas de tuberculose sur le campus (ou, qui, quand - on ne sait pas); les personnes à risque seront contactées par l’institution.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Le gouvernement provincial doit dévoiler son prochain budget à la fin janvier, et il ne fait aucun doute que les élections d’octobre prochain devraient rendre l’exercice disons, plus généreux que d’accoutumée. Évidemment l’heure des bilans a sonné elle aussi, et le pari n’est pas neuf: on juge moins sévèrement quand on est de bonne humeur, que voulez-vous.
L’éducation postsecondaire a reçu son lot de coupures et d’investissements, comme d’autres secteurs, au cours du mandat de ce gouvernement. Dès le départ, des coupures estimées à 50 millions$ dans l’aide financière et un gel des subventions aux universités ont semblé contredire le message maintes fois répété en campagne. On pouvait sérieusement douter que l’éducation serait une priorité pour Brian Gallant et ses acolytes, au départ.