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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Au revoir Brian, hello/bonjour Blaine.
Ce fut long - inutilement long - mais l’élection du 24 septembre est maintenant terminée. Brian Gallant, le chef du Parti libéral et premier ministre sortant, a gagné le vote populaire mais au final, avec un siège de moins que le parti Progressiste-conservateur (PC), n’a d’autre choix que de céder sa place à Blaine Higgs (Radio-Canada). Cette fois, les dieux des mathématiques nous disent que ça pourrait tenir. Combien de temps, ça reste à voir.
Ce gouvernement est minoritaire. C’est la seule certitude.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Vous avez peut-être suivi récemment le naufrage du processus de sélection du prochain recteur de l’Université de Moncton? Il s’avère maintenant que tout devra être repris depuis le début, en raison d’une fuite majeure d’information ayant brisé la confidentialité du processus. Les précédents en la matière, à l’Université, laissaient croire que le choix s’imposerait de lui-même (FÉÉCUM).
L’Université a “réagi” en partageant son intention de soumettre une plainte à l’ombudsman de Radio-Canada (UMoncton). Je présume que c’est parce qu’on croit en haut lieu que ce sont les journalistes qui sont responsables de cette fuite, et pas les personnes au sein de l’institution qui avaient l’information confidentielle en main. Bref, n’attendez pas que le ou la coupable soit pointé du doigt, puisqu’il semble clair que cette personne s’en tirera sans séquelles. Disons que dans les circonstances, la décision de reprendre le processus semble la bonne.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Le mois d’octobre a marqué le premier anniversaire du mouvement #MeToo, qui a incité plus d’une victime de violence sexuelle à briser son silence. Le fait que violence sexuelle égale viol dans l’esprit de bien des gens peut nous faire oublier que d’autres gestes d’apparence anodine tombent également sur ce spectre. Or le viol est la forme la plus extrême et la plus rare de violence sexuelle tout à la fois; c’est aussi la mieux comprise.
Par contre, la notion même de viol comporte aussi ses nuances: la majorité des viols ne sont pas commis dans une allée sombre, par un étranger. De fait, près de 9 victimes sur 10 connaissent leur agresseur (Statcan).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 15 au 21 octobre
Au N-B:
Une fuite à l’Université de Moncton mène au dévoilement des dix candidatures déposées au poste de recteur, ce qui place l’institution dans l’embarras.
Louise Imbeault est nommée au rôle de chancelière de l’Université de Moncton.
Une première cohorte de diplômés francophones en culture du cannabis reçoit son diplôme au CCNB de Campbellton.
... ce qui tombe bien car avec la légalisation du cannabis les stocks de Cannabis N-B ont eu de la difficulté à suffire à la demande.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Y’a des fuites à l’Université de Moncton, et pas seulement du genre qui se colmatent avec un brin de calfeutrant.
Radio-Canada révélait le 16 octobre la liste complète des candidatures au rectorat de l’Université de Moncton, dix au total, dont le plus connu est sans doute l’ex-PDG d’UNI coopération financière, Camille Thériault (Radio-Canada). En principe, cette liste devait demeurer sous scellé jusqu’à ce que le comité de sélection fasse son rapport au Conseil des gouverneurs (CGV); les gens siégeant au comité de sélection devraient être les seuls ayant accès à cette information. Quelques noms seulement - ceux des candidat.e.s retenus - seraient rendus publics en temps normal, avec leur CV et lettre de motivation. Mais là, tout est sorti et l’Université doit gérer un moyen mess. On parle quand même d’un bris de confidentialité assez grave.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 8 au 14 octobre
Au N-B:
La reprise des travaux de l’Assemblée législative est annoncée pour le 23 octobre.
.. sauf qu’aucun des partis n’est intéressé à occuper la présidence de l’Assemblée législative du N-B, ce qui pourrait précipiter de nouvelles élections.
L’Université de Moncton montre des signes de stagnation et a besoin de se donner une nouvelle direction.
L’absence de congés parentaux demeure un obstacle important à l’implication des femmes en politique municipale.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 1er au 7 octobre
Au N-B:
Une semaine après l’élection provinciale, rien n’est encore décidé: Brian Gallant tentera de former le gouvernement et, s’il échoue, Blaine Higgs essaiera à son tour.
L’Université de Moncton lance sa politique sur l’usage du cannabis: la confusion règne.
Le village de Cap-Pelé menace d’action judiciaire tout gouvernement construit par le biais d’un pacte avec l’Alliance des Gens du N-B, qui mettrait en péril les droits des francophones.
Au Canada:
Les athlètes universitaires transgenre sont désormais libres de choisir de compétitionner chez les femmes ou les hommes, peu importe leur sexe ou identité de genre.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
« Beaucoup de bruit et peu de progrès », le thème irait bien à la semaine qui vient de se terminer. Tant chez nous au N-B qu’ailleurs au Canada et dans le monde, on voit la société débattre de grands enjeux et, dans bien des cas, tarder à progresser sur ces derniers.
Au N-B:
Aucun des partis ne remporte une majorité des sièges à la conclusion de l’élection provinciale: Blaine Higgs et Brian Gallant revendiquent tous deux le poste de Premier ministre.
L’Alliance des gens offre l’appui de ses trois députés au chef du Parti progressiste-conservateur (PC), Blaine Higgs, pour une période de 18 mois, de son côté, Higgs répète qu’il n’est pas question de former une coalition.
Au N-B:
Aucun des partis ne remporte une majorité des sièges à la conclusion de l’élection provinciale: Blaine Higgs et Brian Gallant revendiquent tous deux le poste de Premier ministre.
L’Alliance des gens offre l’appui de ses trois députés au chef du Parti progressiste-conservateur (PC), Blaine Higgs, pour une période de 18 mois, de son côté, Higgs répète qu’il n’est pas question de former une coalition.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Oupelaïe.
On a eu droit à toute une soirée électorale, suivie par un long lendemain de veille, le temps que les Libéraux (21 sièges) ou les Progressistes-conservateurs (22 sièges) forment le prochain gouvernement. Les tiers partis détiennent la balance du pouvoir, l’Alliance des gens (AGNB) et le Parti vert ayant remporté 3 sièges chacun. On ne sait toujours pas quelle sorte de formule sera proposée et par quel parti, ni quelles concessions devront être faites pour y parvenir. La seule certitude pour l’instant est que le gouvernement - si gouvernement il y a - sera minoritaire.
Aucun n’a les 25 sièges nécessaires pour assurer une majorité en Chambre. Il s’agit d’une situation qui n’avait pas été vue depuis les années 1920 au N-B et historiquement, ce n’est pas gage de grand succès, ni de longévité. Remarquez, ça fonctionne pour le moment en Colombie-Britannique, et ce depuis deux ans.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Peut-être avez-vous déjà entendu le mot célèbre de Jean-Paul Sartre: « L’argent n’a pas d’idée ». Il semble pertinent de le rappeler dans les circonstances présentes.
L’obsession humaine avec le capital tend trop souvent à lui mettre des oeillères quant aux dommages collatéraux qui résultent de sa quête de richesse. S’il existe des entreprises en forte croissance qui professent des valeurs et des pratiques humanistes - ET qui les mettent en application dans leur gestion interne - ces dernières sont certainement l’exception plutôt que la norme. On ne se fait pas d’argent en se faisant des amis, quoi. Moins, en tout cas.
Évidemment je généralise, mais c’est pour vous mettre en contexte.
Quand le but unique devient de gagner - ou d’économiser - de grandes sommes d’argent, l’impact humain des décisions prises peut prendre le bord rapidement.
Maintenant, parlons d’une autre forme de capital - le capital politique.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Les élections provinciales approchent à grand pas, et à l’aube du vote il semble pertinent de refaire le tour du jardin. Il y a tellement de blabla pendant la campagne qu’il devient facile d’oublier ce qui a été dit quand vient le moment de noircir le bulletin de vote.
Je vous rappelle par ailleurs qu’il est possible d’aller voter, peu importe dans quelle circonscription vous êtes inscrit.e, au bureau de vote du Centre étudiant (FÉÉCUM). N’importe quand entre le 17 et le 21 septembre: à vous le choix!
Or donc, à compter du 23 août dernier, quand la campagne électorale a été officiellement lancée, il y en a eu de la promesse. Nous vous proposons donc un rapide tour d’horizon des engagements pris par les partis envers l’éducation postsecondaire.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
La plateforme électorale du Parti libéral du N-B, intitulée «Équité et opportunité» (Liberal NB), nous présente un best-of de la tournée de promesses lancée le 24 août dernier et qui, au grand dam de ceux qui comptent les cennes qui s’additionnent de jour en jour, semble en voie de se poursuivre jusqu’au jour de l’élection. Un estimé récent chiffre à 200 millions $ les promesses faites dans la première moitié de la campagne libérale (Radio-Canada), ça vous donne une idée.
Maaaaaaaaaaaaaaaais vous l’aurez aussi entendu, sûrement: la province a réalisé un surplus budgétaire (inattendu) en 2017 - ce qui ne change absolument rien au fait que la dette de la province passera bientôt le cap des 14 milliards $ (Radio-Canada).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Avec sa nouvelle chef, le Nouveau parti démocratique du Nouveau-Brunswick (NPDNB) devrait tout de même avoir quelque chose de neuf à proposer. La plateforme du parti, intitulée « Plateforme 2018 » a été lancée le 10 septembre, ce qui doit nous permettre d’en juger (NPDNB). Peinant à se relever de ce qu’il convient d’appeler une reconstruction en profondeur, le parti semble s’être rallié derrière sa nouvelle chef, Jennifer McKenzie, et nous propose un ensemble d’engagements dans l’espoir d’un retour à l’Assemblée législative. Ce serait une première depuis le départ d’Elizabeth Weir en 2005.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
La plateforme électorale du Parti progressiste-conservateur (PC) fut présentée au public tout récemment, faisant du PC le dernier parti à s’exécuter. Le document, intitulé «Il est temps d’obtenir des résultats» (du moins, je crois que ce soit son titre; il y a énormément de texte en gras sur la page couverture) fut mis en ligne le 11 septembre (PCNB).
Et en fait d’éducation postsecondaire, trois actions sont proposées:
- examiner la possibilité d’abolir le programme de droits de scolarité gratuits (DSG) pour rétablir les crédits d’impôt abolis lors de sa création;
- donner accès aux programmes d’aide financière aux étudiant.e.s des collèges et universités privées;
- améliorer l’accès à l’éducation à distance pour les adultes
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Que dire de l’Alliance des Gens du N-B (AGNB), sinon qu’après deux élections à chercher des appuis suffisants pour dépasser la marge d’erreur des sondages, la formation semble maintenant sur le point de remporter un premier siège à l’Assemblée législative.
En 2014, le chef de l’AGNB, Kris Austin, est passé à 26 voix de remporter la circonscription de Fredericton-Great Lake, qui est allée à la progressiste-conservatrice Pam Lynch. (CBC)
Il est donc possible, particulièrement en raison de la réticence électoraliste du chef du PC, Blaine Higgs, à critiquer ouvertement le bilinguisme officiel de notre province, que la balance penche plus résolument du côté mauve cette fois-ci.
Quoi de neuf au NPD?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Difficile de rester nouveau à long terme, il faut le concéder, mais le Nouveau Parti Démocratique du Nouveau-Brunswick (NPDNB) a quand même déployé l’effort de produire un semblant de plateforme. Peinant à se relever de ce qu’il convient d’appeler une reconstruction en profondeur, le parti semble prêt à se rallier derrière sa nouvelle chef, Jennifer McKenzie, et propose un ensemble d’engagements à l’électorat dans l’espoir de faire son retour à l’Assemblée législative. Ce serait une première depuis le départ d’Elizabeth Weir en 2005.
On comprend ainsi mieux les raisons pour lesquelles la chef du Parti compte passer la majorité de sa campagne dans sa circonscription de Saint-Jean Havre. Pour la chef, ce sera donc le siège avant le pouvoir, question de redorer le blason du Parti et, on peut le croire, préserver son statut. Il s’agit justement de l’ancienne circonscription de Mme Weir, donc les appuis au Parti sont en principe toujours vivants sur le terrain. (Radio-Canada)
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Ça fait quelques années que des problèmes liés à l’examen d’entrée à la profession infirmière (NCLEX) font les rondes dans les médias. Pour qui l’ignore, il ne suffit pas d’obtenir un diplôme en Science infirmière pour travailler dans le milieu; il faut passer un examen de certification après avoir obtenu ce diplôme. C’est possible d’étudier quatre ans, de faire 1305 heures de stage non-rémunéré en milieu hospitalier (FÉÉCUM), et de dépenser des dizaines de milliers de dollars sans accéder à l’emploi désiré en bout de ligne.
En principe ce serait rare; mais depuis l’adoption du NCLEX en 2015, le risque est devenu beaucoup plus présent. Du moins, pour les francophones.
Disons d’abord que le programme d’études à l’Université de Moncton n’est pas pointé du doigt; c’est bien le NCLEX qui serait la cause du problème, et les universités n’ont aucun pouvoir sur ce dernier. (Radio-Canada) Par ailleurs, les diplômé.e.s francophones d’ailleurs au Canada éprouvent les mêmes difficultés qu’ici (ACUFC), et rapportent les mêmes disparités dans les résultats. (Acadie Nouvelle).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Comme ce fut le cas lors de la dernière élection, le Parti vert a lancé tôt sa plateforme électorale. Les gros partis - ceux qui ont une chance véritable de former le gouvernement d’après les sondages d’opinion - dévoilent leur plateforme au compte-goutte, livrant promesse sur promesse durant leur tournée provinciale. Alors, les petits partis ont beau jeu de dévoiler l’entièreté de leur programme tôt en campagne, afin de pouvoir bénéficier d’un maximum de temps pour le valoriser aux yeux de la population.
Surtout que, dans le cas des Verts et du NPD, les initiatives sont le plus souvent financées à partir de nouvelles formes de taxation. Nouvelle taxe égale généralement peu d’enthousiasme. Mais bref, sortir tôt la plateforme donne la chance de démontrer au public que ses propositions ont leur raison d’être, leur valeur, et sont réalisables dans un délai et avec des moyens raisonnables.
Alors, que nous disent les Verts?
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Aide financière: le miracle de l’impartialité partisane
Malgré toutes les critiques qu’on pourrait formuler à l’égard de la gestion des fonds d’aide financière aux étudiants par le gouvernement sortant, il faut d’abord parler de l’impact du DSG (GNB) et du PADSCM (GNB), deux programmes d’aide financière mis de l’avant en 2016 et 2017, respectivement.
Comme pour une bonne partie des promesses faites depuis 2014, il faut chercher environ six ans dans le futur pour les résultats. À la veille de l’élection provinciale, on est encore loin de ce moment fatidique. Encore là, l’impact à long terme est ce qui va compter et ça, il faudra qu’une cohorte entière soit passée par le système universitaire, en plus d’un recensement après la sortie de ladite cohorte (car les données sur l’endettement étudiant y sont collectées) pour l’évaluer.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Après avoir mis de l’avant nos propositions pour la rémunération des stages de fin de programme (FÉÉCUM), et de bourses ciblées pour les stagiaires en fin de programme (FÉÉCUM), voici venu le moment de vous présenter la 3e et dernière solution proposée par la FÉÉCUM pour remédier au problème des stages non-rémunérés.
Disons bien qu’il s’agit de compenser les stagiaires, parce que pour régler entièrement le problème, il faudrait rémunérer au plein salaire de départ dans le métier les stages de fin de programme. On comprend pourquoi cette option n’est pas réaliste du point de vue financier et c’est pourquoi elle ne fut pas mise de l’avant. Reste que, si on adhère au principe de salaire égal pour un travail égal, ce serait le minimum acceptable.