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Élection provinciale 2024: on dit quoi sur le logement?
On va se dire les vraies affaires: c’est pas toujours tentant de faire des efforts.
Encore moins quand c’est pour quelque chose dont le crédit ira à d’autres. Puis à vrai dire, si le résultat est mesurable dans 5, 10 ou 15 ans, pourquoi se forcer? Est-ce que ça vaut *vraiment* la peine d’aider du monde qui ne sait pas même que c’est MOI qu’ils devraient remercier, tsé, juste parce qu’il leur faut de l’aide et que c’est ma job?
Prenons la crise du logement, par exemple: non seulement ça a pris une éternité au gouvernement pour réagir, mais quand il s’est finalement lancé on sentait que c'était à contrecœur. Le problème était pourtant évident - et il l’est encore.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Sans tambours ni trompettes, Statistique Canada a lancé à la fin mars une mise à jour de son Enquête nationale sur les diplômés (END), qui indique que la dette moyenne à l’obtention du baccalauréat a DIMINUÉ entre 2015 et 2020 au Nouveau-Brunswick.
La dette de source gouvernementale moyenne est passée de 35 000$ en 2015 à 29 700$ en 2020. Une variation de 15% en 5 ans à peine, ça se voit souvent dans l’autre sens (à la hausse) mais 15% de moins face à 8% d’inflation? C’est ÉNORME!!!
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On n’a sûrement pas la même définition
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Depuis le 22 janvier dernier, l’incertitude autour du plafond sur les permis d’études a causé son lot d’angoisse dans le secteur postsecondaire. Dès l’annonce, les admissions étaient suspendues le temps que les procédures d’allocation des lettres d’attestation soient finalisées, mais enfin, toutes les provinces ont annoncé leur système.
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Image : Autorité des marchés financiers
La Fédération étudiante du campus universitaire de Moncton (FÉCUM) dénonce la hausse de 3% des droits de scolarité annoncée aujourd’hui par l’Université de Moncton.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
À la rentrée d’hiver 2022, certains s’en souviendront, on se demandait où/si une bonne partie de la communauté étudiante du campus de Moncton finirait par se loger.
Face à cette situation imprévisible (...disons) et urgente, l’Université a fait appel à la communauté, question de voir qui pourrait libérer quelques pieds carrés à prix modique dans son logis. L’arrangement pouvait être temporaire, le temps de se trouver un autre logement, ou plus stable. Pas idéal, on s’entend, mais ça a permis d’éviter le pire.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Le 22 janvier 2024, le ministre fédéral de l’immigration annonçait que le nombre de visas étudiants émis au Canada sera réduit de 35% pendant deux ans. Ce « plafond temporaire » doit affecter chaque province de manière proportionnelle à sa population: dans l’ensemble on s’attend à environ 200 000 places de moins. Ceci dit, certaines provinces vont en souffrir beaucoup plus que d’autres.
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Prévenir en retard
À la dernière rencontre du Conseil de l’Université (CDU) de Moncton, tout juste avant le début de la période des examens de fin de session, alors que devait par ailleurs tomber la décision sur le changement de nom de notre institution, on a aussi trouvé le moyen - que de générosité - de faire un peu de place à la question du logement étudiant.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Une pensée troublante m’habite ces derniers temps: malgré ce que le mot « démocratie » sous-entend, la population ne choisit pas la personne à la tête du gouvernement: ce sont les membres du parti, et encore, une minorité parmi ces membres qui fait ce choix.
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Texte et image par Raymond Blanchard
Le 8 juin marquait le dépôt de la politique 713 révisée. Le processus (bâclé au possible) n’a pas été suspendu comme il aurait certainement mieux valu le faire, mais plutôt accéléré pour en finir au plus sacrant avant la fin de la session parlementaire.
Il en résulte que la version “finale” entre en vigueur le 1er juillet, si imparfaite soit-elle. Ça peut changer; mais rien n’indique que ça changera. Et ce, même si le Défenseur des enfants et des jeunes, Kelly Lamrock, y décèle (je traduis) «une formulation si boiteuse et involontairement discriminatoire qu’elle ne semble répondre aux besoins de personne».
Ça me semble charitable de dire « involontairement », mais bon - il doit rester impartial.
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Texte et image par Raymond Blanchard
L’impact de la révision de la Politique 713
Y’a-tu juste moi que ça dérange, la maudite habitude du gouvernement Higgs à nous lancer des atrocités pour ensuite se radoucir en disant qu’il “faut consulter la population” avant d’aller plus loin?
N’appelons surtout pas « processus démocratique » ou « être à l’écoute de la population » ce qui est du bullying pur et simple. Appelons ces tactiques par leur nom (et oui, je réalise l’ironie de mon propos).
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Texte et image par Raymond Blanchard
Pour l’amour, je ne sais plus par où commencer.
Il faudra parler plus tard du “retour” des conseils d’administration en santé (ou pas du tout - et c’est peut-être ça la stratégie du GNB) parce que là, si y’a une place où le plafond brunit dans l’immédiat, c’est bien dans le système scolaire. Pas qu’il soit propre ailleurs, notez.
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Texte et image par Raymond Blanchard
Dans le texte précédent, on a fait un survol historique de la contestation du nom de l’Université de Moncton. Ce nom est remis en question dès le départ, car il ne fait pas l’unanimité même chez les personnes qui orchestrent sa création. On l’imaginait « Université Notre-Dame» », « Université Beauséjour », « Université des provinces Maritimes », « Université d’Acadie », ou « Université Lefebvre », autant de noms qui affirment plus ouvertement sa nature francophone - du moins à l’époque - que « Université de Moncton ». Par nécessité, ce lien à l’Acadie ne sera pas évident.
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Texte et image par Raymond Blanchard
Après un long silence, l’heure est enfin venue d’aborder…
LE NOM DE L’UNIVERSITÉ DE MONCTON (dum dum duuuuuuuuum)
Chouchou des médias francophones, ce sujet soulève bien des passions. Règle générale, la ligne de partage se trouve quelque part entre l’indolence de la jeunesse et l’exaspération de la maturité, dans un milieu onctueux à saveur d’indifférence. Mais vu qu’un appel à la tenue d’un sondage sur le nom de l’Université fut lancé ces derniers temps et que ces mêmes passions nourrissent un flot sans fin de réactions et d’opinions chez le lectorat acadien, ça semblerait utile d’en savoir un peu plus long avant de choisir son parti.
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En partant, il faut rendre une chose absolument claire, vu la confusion qui peut avoir résulté de la présentation de la nouvelle faite par certains médias francophones: les personnes étudiantes ne sont pas admissibles au programme travail-études « Mission: soins infirmiers » lancé par le gouvernement provincial (GNB).
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Qui pourrait dire de la communauté francophone et Acadienne du Nouveau-Brunswick qu’elle n’a pas laissé de chance au coureur?
Certaines personnes pourraient y voir de l’indolence ou de la passivité. J’y vois plutôt la même attitude qu’on aurait, par exemple, face à un ouragan ou une tornade.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Il y a quelques jours, une nouvelle m’a honnêtement surpris - chose plutôt rare. Le réseau de santé Vitalité (francophone) en est rendu à embaucher des infirmières itinérantes dans des firmes privées, à un salaire plus élevé que les infirmières syndiquées.
Eh oui, vous en vouliez des « résultats »? Vous voilà servis.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Je ne vous l’apprendrai pas: il existe une certaine hiérarchie dans les besoins.
Où classeriez-vous les études dans la liste de vos priorités, si vous n’aviez pas d’endroit où habiter? On pourrait se poser la même question à propos d’un nombre d’autres besoins, bien sûr - mais on peut s’entendre que le logement reste à la base de bien des choses.
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Quand le gouvernement a éliminé le programme Connexion NB-AE sans aviser personne, y’a bien du monde qui a dû revoir ses plans pour la rentrée à un moment où des décisions sont déjà prises et peuvent difficilement être changées. Renouveler un loyer déjà trop cher par crainte de devoir payer plus (et potentiellement pour pire) ailleurs me vient en tête, mais ce n’est pas le seul exemple. Genre: étudier ou pas?
L’absence de mesures pour combler le vide causé était très problématique. Vu le silence du ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), il était difficile de parler solutions. Quand à peu près rien n’est dit sur une décision sinon qu’elle est déjà prise, on peut bien mal savoir quels sont les moyens d’en limiter l’impact.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
C’est difficile d’ignorer à quel point l’élimination du programme Connexion NB-AE annoncée le 23 juin par le gouvernement du Nouveau-Brunswick (GNB) a fait réagir.
D’abord parce que ce n’est pas le gouvernement qui l‘a annoncée; c’est nous. Tout ceci s’est décidé sans avertir ni consulter personne du côté étudiant, ce qui laisse perplexe dans le cas d’un programme qui relève du fédéral et ne coûte pratiquement rien à Fredericton.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et de projets
Il y a de cela quelques semaines, par un mercredi bien tranquille, un coup de tonnerre secouait notre petite province: les deux députés de la People’s Alliance of New Brunswick (PANB) rejoignaient les rangs du gouvernement progressiste-conservateur (PC).
Faut quand même pas sauter trop haut non plus, là. Y’étaient déjà accotés depuis un bout de temps, comme on dirait par chez nous.