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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 28 octobre au 3 novembre
Régional:
La Cour d’appel réaffirme le droit de grève des travailleurs des foyers de soins; Blaine Higgs se dit prêt à aller jusqu’en Cour suprême et pourrait déclencher des élections sur cet enjeu.
L’avocat Michel Doucet reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick, disant avoir hésité à accepter l’honneur en raison de l’érosion du français dans l’appareil public.
Le gouvernement compte doubler à 10% du territoire les aires protégées au N-B; l’industrie se dit ouverte car les zones qu’elle croit visées sont jugées largement inaccessibles.
Revue de presse du 28 octobre au 3 novembre
Régional:
La Cour d’appel réaffirme le droit de grève des travailleurs des foyers de soins; Blaine Higgs se dit prêt à aller jusqu’en Cour suprême et pourrait déclencher des élections sur cet enjeu.
L’avocat Michel Doucet reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick, disant avoir hésité à accepter l’honneur en raison de l’érosion du français dans l’appareil public.
Le gouvernement compte doubler à 10% du territoire les aires protégées au N-B; l’industrie se dit ouverte car les zones qu’elle croit visées sont jugées largement inaccessibles.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 21 au 27 octobreRégional:
Le premier ministre Higgs change son fusil d’épaule, se disant désormais prêt à collaborer avec les Libéraux (minoritaires) de Justin Trudeau sur la question de la taxe carbone.
Le CCNB compte cette année 10% plus d’inscriptions à l’échelle de son réseau, en raison notamment d’une hausse marquée du côté des étudiant.e.s de l’international.
Robert Pichette, proche collaborateur de Louis J. Robichaud à l’époque où il était premier ministre et grand ouvrier du bilinguisme au Nouveau-Brunswick, s’éteint à l’âge de 83 ans.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La rentrée amène toujours son lot de changements pour les étudiant.e.s universitaires: nouvelle ville, nouveau programme, nouveaux profs, nouvel appart, nouvelles règles et nouvelles questions n’en sont que quelques-uns.
D’autres affectent plus qu’une personne, comme en Ontario, où le “gouvernement pour la population” a imposé la “Student Choice Initiative” (SCI) en mars 2019.
Pour nous rafraîchir la mémoire: la SCI, en plus d’imposer une diminution de 10% des droits de scolarité aux universités - diminution non-financée, d’ailleurs -, rend le paiement d’une partie des frais associés aux services étudiants optionnels. Sans exception, ces services relèvent des associations étudiantes.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La rentrée amène toujours son lot de changements pour les étudiant.e.s universitaires: nouvelle ville, nouveau programme, nouveaux profs, nouvel appart, nouvelles règles et nouvelles questions n’en sont que quelques-uns.
D’autres affectent plus qu’une personne, comme en Ontario, où le “gouvernement pour la population” a imposé la “Student Choice Initiative” (SCI) en mars 2019.
Pour nous rafraîchir la mémoire: la SCI, en plus d’imposer une diminution de 10% des droits de scolarité aux universités - diminution non-financée, d’ailleurs -, rend le paiement d’une partie des frais associés aux services étudiants optionnels. Sans exception, ces services relèvent des associations étudiantes.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 14 au 20 octobre
Avec le rush final de l’élection fédérale, force est d’avouer que nous en avons manqué ces derniers jours - il faut dire que ça a beaucoup brassé au niveau international - et surtout au cours de la fin de semaine. Voici quand même quelques titres qui ont retenu notre attention:
Régional:
Les résultats scolaires du N-B sont largement comparables à ceux observés dans les pays membres de l’OCDE, mettant un bémol sur les avis de «crise».
Malgré tout, le premier ministre Higgs qualifie le système d’éducation de «désastre» dans son discours au Sommet, centré sur la question du bilinguisme.
Les universités de l’Atlantique enregistrent une hausse globale de 4% des inscriptions… à 100% causée par l’augmentation des inscriptions en provenance de l’international.
Revue de presse du 14 au 20 octobre
Avec le rush final de l’élection fédérale, force est d’avouer que nous en avons manqué ces derniers jours - il faut dire que ça a beaucoup brassé au niveau international - et surtout au cours de la fin de semaine. Voici quand même quelques titres qui ont retenu notre attention:
Régional:
Les résultats scolaires du N-B sont largement comparables à ceux observés dans les pays membres de l’OCDE, mettant un bémol sur les avis de «crise».
Malgré tout, le premier ministre Higgs qualifie le système d’éducation de «désastre» dans son discours au Sommet, centré sur la question du bilinguisme.
Les universités de l’Atlantique enregistrent une hausse globale de 4% des inscriptions… à 100% causée par l’augmentation des inscriptions en provenance de l’international.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 5 au 11 octobre
Entre l’élection fédérale qui amorce son dernier droit, la destitution du président américain qui devient de plus en plus envisageable, et le regain d’activité au niveau de l’activisme climatique, pour le meilleur comme le pire on la voir venir, la fin…
Régional:
Moncton doit se rendre “séduisante” pour retenir les étudiant.e.s internationaux issus de l’UdeM et du CCNB, dans l’espoir d’atteindre ses cibles en immigration francophone.
L’Université de Moncton honore la mémoire de Jean-Guy Rioux en lui donnant son nom à une résidence étudiante du campus de Shippagan.
En Nouvelle-Écosse, un jugement de la Cour d’appel pour rétablir les circonscriptions acadiennes disparues dans la réforme de 2012 sera appliqué d’ici 2021.
Revue de presse du 5 au 11 octobre
Entre l’élection fédérale qui amorce son dernier droit, la destitution du président américain qui devient de plus en plus envisageable, et le regain d’activité au niveau de l’activisme climatique, pour le meilleur comme le pire on la voir venir, la fin…
Régional:
Moncton doit se rendre “séduisante” pour retenir les étudiant.e.s internationaux issus de l’UdeM et du CCNB, dans l’espoir d’atteindre ses cibles en immigration francophone.
L’Université de Moncton honore la mémoire de Jean-Guy Rioux en lui donnant son nom à une résidence étudiante du campus de Shippagan.
En Nouvelle-Écosse, un jugement de la Cour d’appel pour rétablir les circonscriptions acadiennes disparues dans la réforme de 2012 sera appliqué d’ici 2021.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Nous voici à un peu moins de deux semaines de l’élection fédérale et, admettons-le, hormis les scandales et les accusations qui volent entre les chefs de parti, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. On l’a carrément baptisée «la campagne électorale du flashback» dû à la fixation des chefs sur le passé de leurs adversaires plutôt que sur l’avenir du pays. (Radio-Canada)
J’acquiesce.
La ronde des débats télévisés devait nous fournir du concret, du moins en principe. Mais les principes sont comme les manteaux, dès que ça commence à chauffer ils prennent vite le bord. Si le premier débat, en français, s’est déroulé sur un ton généralement civil, plusieurs sont d’avis que la retenue était imputable au fait que deux des quatre chefs invités devaient s’exprimer dans leur 2e ou 3e langue. (Le Soleil)
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Nous voici à un peu moins de deux semaines de l’élection fédérale et, admettons-le, hormis les scandales et les accusations qui volent entre les chefs de parti, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. On l’a carrément baptisée «la campagne électorale du flashback» dû à la fixation des chefs sur le passé de leurs adversaires plutôt que sur l’avenir du pays. (Radio-Canada)
J’acquiesce.
La ronde des débats télévisés devait nous fournir du concret, du moins en principe. Mais les principes sont comme les manteaux, dès que ça commence à chauffer ils prennent vite le bord. Si le premier débat, en français, s’est déroulé sur un ton généralement civil, plusieurs sont d’avis que la retenue était imputable au fait que deux des quatre chefs invités devaient s’exprimer dans leur 2e ou 3e langue. (Le Soleil)
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 28 septembre au 4 octobre
Après un bon bout de temps à se tenir relativement tranquille, le spectre de la francophobie est subitement sorti de sa torpeur dans la capitale de la seule province bilingue au pays...
Régional:
Le Commissaire aux langues officielles (CLO) du N-B dépose son rapport, recommandant entre autres la création d’un secrétariat aux langues officielles.
Le premier ministre Higgs rejette « en partie » le rapport du CLO, semblant céder aux pressions de l’Alliance, qui menace de faire tomber le gouvernement s’il l’adopte, puis suggère (encore) d’abolir le Commissariat pour faire bonne mesure.
La marche pour l’action climatique rassemble environ 2000 personnes à Moncton , un succès que certains intervenants qualifient d’«historique».
Revue de presse du 28 septembre au 4 octobre
Après un bon bout de temps à se tenir relativement tranquille, le spectre de la francophobie est subitement sorti de sa torpeur dans la capitale de la seule province bilingue au pays...
Régional:
Le Commissaire aux langues officielles (CLO) du N-B dépose son rapport, recommandant entre autres la création d’un secrétariat aux langues officielles.
Le premier ministre Higgs rejette « en partie » le rapport du CLO, semblant céder aux pressions de l’Alliance, qui menace de faire tomber le gouvernement s’il l’adopte, puis suggère (encore) d’abolir le Commissariat pour faire bonne mesure.
La marche pour l’action climatique rassemble environ 2000 personnes à Moncton , un succès que certains intervenants qualifient d’«historique».
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Voici bien un mois que la campagne a été lancée, et de l’avis de bien des analystes l’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous.
Les grands enjeux restent les mêmes, plus ou moins, qu’à l’élection précédente, avec cette exception que les partis en campagne courtisent plus activement la jeunesse que jamais auparavant. Pour qui l'ignorait encore, les 18-38 ans sont officiellement le groupe d’électeurs le plus nombreux, avec environ 10 millions d’individus. (Radio-Canada)
Aucun parti n’a le luxe d’ignorer un tiers de l’électorat.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Voici bien un mois que la campagne a été lancée, et de l’avis de bien des analystes l’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous.
Les grands enjeux restent les mêmes, plus ou moins, qu’à l’élection précédente, avec cette exception que les partis en campagne courtisent plus activement la jeunesse que jamais auparavant. Pour qui l'ignorait encore, les 18-38 ans sont officiellement le groupe d’électeurs le plus nombreux, avec environ 10 millions d’individus. (Radio-Canada)
Aucun parti n’a le luxe d’ignorer un tiers de l’électorat.
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Revue de presse du 21 au 27 septembre
Avec la pression qui s’accentue autour des enjeux climatiques, la classe politique d’ici comme d’ailleurs semble s’évertuer à parler d’autre chose, subitement.
Régional:
Les citoyen.ne.s de partout dans la province se rassembleront pour lancer un appel à l’action sur les changements climatiques, alors qu’un mouvement de solidarité globale prend place ce 27 septembre.
Le premier ministre Higgs dévoile les priorités de son gouvernement, promettant des détails «plus tard» en avisant la population que « les prochains mois et années seront difficiles»; l’absence de la question environnementale ne passe pas inaperçu.
Revue de presse du 21 au 27 septembre
Avec la pression qui s’accentue autour des enjeux climatiques, la classe politique d’ici comme d’ailleurs semble s’évertuer à parler d’autre chose, subitement.
Régional:
Les citoyen.ne.s de partout dans la province se rassembleront pour lancer un appel à l’action sur les changements climatiques, alors qu’un mouvement de solidarité globale prend place ce 27 septembre.
Le premier ministre Higgs dévoile les priorités de son gouvernement, promettant des détails «plus tard» en avisant la population que « les prochains mois et années seront difficiles»; l’absence de la question environnementale ne passe pas inaperçu.
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Revue de presse du 14 au 20 septembre
Une semaine après le déclenchement de la campagne électorale fédérale, on cherche déjà où donner de la tête chez nous, alors que les choses sont aussi dures à suivre à l’extérieur.
Régional:
L’Université de Moncton enregistre une augmentation des inscriptions pour une deuxième année consécutive.
L’ancien premier ministre du N-B, Frank McKenna, fait un don de 1 million $ à l’université de Moncton dans le but de développer le leadership chez la jeunesse francophone.
Le premier ministre Higgs déclare qu’il n’imposera pas de ligne de parti sur la question de la vaccination obligatoire.
Revue de presse du 14 au 20 septembre
Une semaine après le déclenchement de la campagne électorale fédérale, on cherche déjà où donner de la tête chez nous, alors que les choses sont aussi dures à suivre à l’extérieur.
Régional:
L’Université de Moncton enregistre une augmentation des inscriptions pour une deuxième année consécutive.
L’ancien premier ministre du N-B, Frank McKenna, fait un don de 1 million $ à l’université de Moncton dans le but de développer le leadership chez la jeunesse francophone.
Le premier ministre Higgs déclare qu’il n’imposera pas de ligne de parti sur la question de la vaccination obligatoire.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
On ne passera pas par quatre chemins: les études coûtent les yeux de la tête. Cela dit, quand il est question de l’impact futur de cette dette, c’est plutôt loin des yeux, loin du coeur pour bien des étudiant.e.s. Surtout chez les francophones de la province, pour qui le prêt étudiant est presque devenu «une tradition». (Acadie Nouvelle)
Vu de loin, la dette ne fait peut-être pas si peur, mais plus le diplôme approche, moins on a le luxe d’ignorer le coût réel de ses études.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
On ne passera pas par quatre chemins: les études coûtent les yeux de la tête. Cela dit, quand il est question de l’impact futur de cette dette, c’est plutôt loin des yeux, loin du coeur pour bien des étudiant.e.s. Surtout chez les francophones de la province, pour qui le prêt étudiant est presque devenu «une tradition». (Acadie Nouvelle)
Vu de loin, la dette ne fait peut-être pas si peur, mais plus le diplôme approche, moins on a le luxe d’ignorer le coût réel de ses études.
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Revue de presse du 7 au 13 septembre
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Toujours dans le but de vous sauver du temps tout en vous gardant informé.e.s, voici quelques nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine, au niveau:
Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Toujours dans le but de vous sauver du temps tout en vous gardant informé.e.s, voici quelques nouvelles qui ont retenu notre attention cette semaine, au niveau:
Régional:
Les étudiant.e.s de l’Université de Moncton se disent peu informés quant au coût réel de leurs études, et plus ou moins obligés de s’endetter pour obtenir un diplôme.
Une explosion secoue un laboratoire à UNB-Fredericton. L’institution ne rapporte pas de blessés.
L’association étudiante de l’Université St. Thomas répond à la hausse des droits de scolarité en réclamant des «hausses prévisibles» et une politique réglementant le coût de la scolarité pour les étudiant.e.s internationaux.
Les étudiant.e.s de l’Université de Moncton se disent peu informés quant au coût réel de leurs études, et plus ou moins obligés de s’endetter pour obtenir un diplôme.
Une explosion secoue un laboratoire à UNB-Fredericton. L’institution ne rapporte pas de blessés.
L’association étudiante de l’Université St. Thomas répond à la hausse des droits de scolarité en réclamant des «hausses prévisibles» et une politique réglementant le coût de la scolarité pour les étudiant.e.s internationaux.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement provincial a récemment dévoilé sa « Stratégie en matière de ressources infirmières », en réponse aux appels répétés à l’action face à la pénurie de personnel infirmier dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick. (GNB)
Bien que le document aborde plusieurs thèmes, le recrutement d’infirmières formées à l’extérieur de la province semble être l’axe principal d’intervention. (Radio-Canada) Logique, puisqu’il faut embaucher immédiatement du personnel certifié.
Cela dit, les programmes de formation sont plus ou moins abandonnés à leur sort. Rien de plus ne sera versé aux universités, tant que les résultats ne seront pas au rendez-vous, sous la forme d’un nombre accru de diplômé.e.s. Alors que les 8,7 millions $ qu’on leur a coupé en mars dernier suffisaient à peine à assurer le nombre minimal de sièges… Dur d’y voir autre chose que le bon vieux réflexe de faire passer la facture sur le dos des étudiant.e.s encore une maudite fois. Qui va payer pour les dépenses supplémentaires, si le gouvernement refuse de faire partie de la solution?
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement provincial a récemment dévoilé sa « Stratégie en matière de ressources infirmières », en réponse aux appels répétés à l’action face à la pénurie de personnel infirmier dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick. (GNB)
Bien que le document aborde plusieurs thèmes, le recrutement d’infirmières formées à l’extérieur de la province semble être l’axe principal d’intervention. (Radio-Canada) Logique, puisqu’il faut embaucher immédiatement du personnel certifié.
Cela dit, les programmes de formation sont plus ou moins abandonnés à leur sort. Rien de plus ne sera versé aux universités, tant que les résultats ne seront pas au rendez-vous, sous la forme d’un nombre accru de diplômé.e.s. Alors que les 8,7 millions $ qu’on leur a coupé en mars dernier suffisaient à peine à assurer le nombre minimal de sièges… Dur d’y voir autre chose que le bon vieux réflexe de faire passer la facture sur le dos des étudiant.e.s encore une maudite fois. Qui va payer pour les dépenses supplémentaires, si le gouvernement refuse de faire partie de la solution?
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
En tant que fier descendant d’une lignée de colonisateurs acadiens en série (sans exclure la possibilité qu’ils fuyaient principalement l’avancée britannique - hey, j’aurais fait pareil), je me prépare à marquer le Quinzou.
Celui-là même qu’on étale en clichés racoleurs sur les pages des guides touristiques, pour inviter l’ailleurs à « venir goûter notre joie de vivre », généralement entre le phare de Grande-Anse et un homard. Sans oublier le violoneux de service, évidemment!
Ce sont là des clichés, réducteurs comme le sont tous les clichés et particulièrement ceux qui visent les groupes nationaux, mais tout cliché reste fondé sur une part de vérité. On exagère autour de cette vérité, parfois un peu fort, mais elle reste. Il y a donc encore et toujours, envers et contre tous, contre vents et marées, une joie de vivre acadienne.
En tant que fier descendant d’une lignée de colonisateurs acadiens en série (sans exclure la possibilité qu’ils fuyaient principalement l’avancée britannique - hey, j’aurais fait pareil), je me prépare à marquer le Quinzou.
Celui-là même qu’on étale en clichés racoleurs sur les pages des guides touristiques, pour inviter l’ailleurs à « venir goûter notre joie de vivre », généralement entre le phare de Grande-Anse et un homard. Sans oublier le violoneux de service, évidemment!
Ce sont là des clichés, réducteurs comme le sont tous les clichés et particulièrement ceux qui visent les groupes nationaux, mais tout cliché reste fondé sur une part de vérité. On exagère autour de cette vérité, parfois un peu fort, mais elle reste. Il y a donc encore et toujours, envers et contre tous, contre vents et marées, une joie de vivre acadienne.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La commissaire de l’Université de Moncton, Johanne Savoie, a déposé son premier rapport annuel auprès du Conseil des gouverneurs (CGV) le 8 juin dernier. Ce dépôt est agrémenté d’un changement de nom, le commissariat étant renommé « bureau de l’ombud » en date du 22 juillet. (UMoncton) Le changement a été recommandé par la principale intéressée, selon qui « commissaire » et « commissariat » peuvent porter à confusion, particulièrement chez les étudiant.e.s internationaux (i.e. commissariat de police).
Le terme « ombud » m’agace à la dernière extrémité - le man de ombudsman se référant à une personne et non spécifiquement à un homme dans son dialecte d’origine, le suédois (FÉÉCUM) - mais il faut reconnaîre qu’il est moins rébarbatif que celui de commissaire. Il reflète aussi bien mieux la nature de son travail, qui est celui d’ombudsman.
Aberration linguistique ou pas, si ce nom la rend plus approchable aux yeux de la communauté universitaire, et particulièrement des étudiant.e.s internationaux, tant mieux.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La commissaire de l’Université de Moncton, Johanne Savoie, a déposé son premier rapport annuel auprès du Conseil des gouverneurs (CGV) le 8 juin dernier. Ce dépôt est agrémenté d’un changement de nom, le commissariat étant renommé « bureau de l’ombud » en date du 22 juillet. (UMoncton) Le changement a été recommandé par la principale intéressée, selon qui « commissaire » et « commissariat » peuvent porter à confusion, particulièrement chez les étudiant.e.s internationaux (i.e. commissariat de police).
Le terme « ombud » m’agace à la dernière extrémité - le man de ombudsman se référant à une personne et non spécifiquement à un homme dans son dialecte d’origine, le suédois (FÉÉCUM) - mais il faut reconnaîre qu’il est moins rébarbatif que celui de commissaire. Il reflète aussi bien mieux la nature de son travail, qui est celui d’ombudsman.
Aberration linguistique ou pas, si ce nom la rend plus approchable aux yeux de la communauté universitaire, et particulièrement des étudiant.e.s internationaux, tant mieux.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Un nombre inhabituel d’interventions en provenance de l’Université de Moncton ont fait les manchettes ces derniers mois autour de la question de l’examen NCLEX. On a compilé un plein dossier là-dessus si ça vous intéresse. (FÉÉCUM) Disons d’abord qu’il fut rafraîchissant de voir l’Université réagir publiquement. Ça fait aussi du bien d’entendre un recteur parler, même si on sait qu’il est en poste de façon temporaire.
Hein, mon Raymond?
Malgré tout, depuis la rupture des négociations entre l’Association des infirmières et infirmiers du N-B (AIINB) et l’Université de Moncton, le dossier n’avance plus. L’Université a « claqué la porte » au processus de conciliation lancé par le gouvernement provincial à la fin janvier. L’AIINB a senti le besoin de préciser qu’elle s’était retirée des négociations dès le mois de décembre. (Acadie Nouvelle)
Faut croire qu’on les a pas souvent assises à la même table. Ça peut ben traîner.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Un nombre inhabituel d’interventions en provenance de l’Université de Moncton ont fait les manchettes ces derniers mois autour de la question de l’examen NCLEX. On a compilé un plein dossier là-dessus si ça vous intéresse. (FÉÉCUM) Disons d’abord qu’il fut rafraîchissant de voir l’Université réagir publiquement. Ça fait aussi du bien d’entendre un recteur parler, même si on sait qu’il est en poste de façon temporaire.
Hein, mon Raymond?
Malgré tout, depuis la rupture des négociations entre l’Association des infirmières et infirmiers du N-B (AIINB) et l’Université de Moncton, le dossier n’avance plus. L’Université a « claqué la porte » au processus de conciliation lancé par le gouvernement provincial à la fin janvier. L’AIINB a senti le besoin de préciser qu’elle s’était retirée des négociations dès le mois de décembre. (Acadie Nouvelle)
Faut croire qu’on les a pas souvent assises à la même table. Ça peut ben traîner.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’après-midi était un peu lent et, me demandant ce que je pourrais bien faire pour m’occuper qui soit utile dans ces circonstances, me v’là-ti-pas rendu sur le site de l’aide financière aux étudiants de la province du Nouveau-Brunswick.
Je l’admet librement: ma vie est fascinante.
Déjà, comme si c’était pas encore assez trépidant pour une seule journée, je remarque que l’information vient TOUT JUSTE d’être mise à jour pour l’année prochaine!
Simonaque, c’était quasiment Noël.
Habitué de l’endroit, je cherche d’instinct les petits caractères, ce qui échapperait au visiteur occasionnel. Longtemps, ce furent les liens vers les programmes de réduction de la dette qui souffraient de ce triste sort, relégués dans le bas de la barre de raccourcis, à droite. (FÉÉCUM) J’estimais qu’il était de mon devoir de rappeler leur existence aux étudiant.e.s et aux diplômé.e.s, car le gouvernement semblait parfaitement décidé à ne rien faire pour les sortir de l’ombre.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’après-midi était un peu lent et, me demandant ce que je pourrais bien faire pour m’occuper qui soit utile dans ces circonstances, me v’là-ti-pas rendu sur le site de l’aide financière aux étudiants de la province du Nouveau-Brunswick.
Je l’admet librement: ma vie est fascinante.
Déjà, comme si c’était pas encore assez trépidant pour une seule journée, je remarque que l’information vient TOUT JUSTE d’être mise à jour pour l’année prochaine!
Simonaque, c’était quasiment Noël.
Habitué de l’endroit, je cherche d’instinct les petits caractères, ce qui échapperait au visiteur occasionnel. Longtemps, ce furent les liens vers les programmes de réduction de la dette qui souffraient de ce triste sort, relégués dans le bas de la barre de raccourcis, à droite. (FÉÉCUM) J’estimais qu’il était de mon devoir de rappeler leur existence aux étudiant.e.s et aux diplômé.e.s, car le gouvernement semblait parfaitement décidé à ne rien faire pour les sortir de l’ombre.
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
*SOU-PIR*
Comme celles et ceux qui ne peuvent résister à la tentation morbide de lire la section commentaire des articles de CBC News sur le bilinguisme, je succombe régulièrement à l’appel de la période des questions à l’Assemblée législative.
Soyons clairs qu’il n’y a pas grand chose qui se décide là: c’est d’abord la chance pour les élus d’établir leur position et de renforcer le message (ce qui se limite souvent à le répéter). L’exercice se veut d’abord et avant tout théâtral, disons-le; ça swing du panache.
La beauté (tragique) des communications à l’ère de la post-vérité, c’est qu’on n’est pas obligé d’avoir raison tant qu’on répète; du moment où on réussit à semer l’ombre d’un doute sur les faits, la stratégie fonctionne. Que ce soit vrai ou non importe peu, tant que ça colle dans les esprits.
Tout ça pour dire que le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, nous a rejoué son disque, comme si ça ajoutait du sens. (FÉÉCUM).
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
*SOU-PIR*
Comme celles et ceux qui ne peuvent résister à la tentation morbide de lire la section commentaire des articles de CBC News sur le bilinguisme, je succombe régulièrement à l’appel de la période des questions à l’Assemblée législative.
Soyons clairs qu’il n’y a pas grand chose qui se décide là: c’est d’abord la chance pour les élus d’établir leur position et de renforcer le message (ce qui se limite souvent à le répéter). L’exercice se veut d’abord et avant tout théâtral, disons-le; ça swing du panache.
La beauté (tragique) des communications à l’ère de la post-vérité, c’est qu’on n’est pas obligé d’avoir raison tant qu’on répète; du moment où on réussit à semer l’ombre d’un doute sur les faits, la stratégie fonctionne. Que ce soit vrai ou non importe peu, tant que ça colle dans les esprits.
Tout ça pour dire que le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, nous a rejoué son disque, comme si ça ajoutait du sens. (FÉÉCUM).
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Si on s’en remet à une publication récente partagée par la députée de Caraquet sur Facebook, les nombreuses coupures du gouvernement Higgs en éducation postsecondaire sont rien de moins qu’une attaque directe sur les étudiant.e.s, tout particulièrement celles et ceux qui ont le malheur de vivre dans le nord de la province.
Oh, le vilain!
Il faut dire que ces étudiant.e.s ont également le malheur d’être, presque sans exception, des étudiante.s francophones. Est-ce de la faute du gouvernement si la population du Nord est francophone? On aurait beau le savoir qu’on n’y peut rien. Donc, avis aux mauvaises langues (et quel jeu de mots): c’est le hasard, ici, le vrai vilain.
*tousse*
Loin de moi l’idée de défendre M. Higgs et ses acolytes, reste qu’il faut voir à quantifier l’impact des décisions du gouvernement Higgs sur l’accessibilité des études universitaires.
En fait de mesure, certains se limiteraient à leur impact immédiat. Pour un gouvernement minoritaire pouvant tomber à tout moment, c’est compréhensible; mais pas pour la personne qui a pris sa décision et entrepris des démarches pour s’inscrire à l’automne prochain. Celle-là peut difficilement changer d’avis, car son choix a été fait selon les données du moment, qui ont malencontreusement été changées depuis. Encore ce satané hasard!
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Si on s’en remet à une publication récente partagée par la députée de Caraquet sur Facebook, les nombreuses coupures du gouvernement Higgs en éducation postsecondaire sont rien de moins qu’une attaque directe sur les étudiant.e.s, tout particulièrement celles et ceux qui ont le malheur de vivre dans le nord de la province.
Oh, le vilain!
Il faut dire que ces étudiant.e.s ont également le malheur d’être, presque sans exception, des étudiante.s francophones. Est-ce de la faute du gouvernement si la population du Nord est francophone? On aurait beau le savoir qu’on n’y peut rien. Donc, avis aux mauvaises langues (et quel jeu de mots): c’est le hasard, ici, le vrai vilain.
*tousse*
Loin de moi l’idée de défendre M. Higgs et ses acolytes, reste qu’il faut voir à quantifier l’impact des décisions du gouvernement Higgs sur l’accessibilité des études universitaires.
En fait de mesure, certains se limiteraient à leur impact immédiat. Pour un gouvernement minoritaire pouvant tomber à tout moment, c’est compréhensible; mais pas pour la personne qui a pris sa décision et entrepris des démarches pour s’inscrire à l’automne prochain. Celle-là peut difficilement changer d’avis, car son choix a été fait selon les données du moment, qui ont malencontreusement été changées depuis. Encore ce satané hasard!
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Texte : Raymond Blanchard, agent de recherche et projets
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Y’en aura pas, de rabais de 20 000$
Tout récemment, l’éducation postsecondaire a volé la vedette à l’Assemblée législative. La chose en soi est assez rare, d’où l’importance de la souligner. Faut dire qu’à force de couper, à un moment où à un autre il devait bien y avoir des explications.
D’abord, le 8 mai, une question fut posée au ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, sur les coupures en science infirmière. Il a répondu que le financement octroyé aux universités à des fins de recrutement n’avait pas produit de résultats.
Juste avant, le ministre de la santé, Hugh Flemming, disait que l’investissement de 32 à 34 millions$ fait au cours des quatre dernières années n’avait produit aucune position en science infirmière aux universités de Moncton ou du Nouveau-Brunswick. Je ne suis pas certain de comprendre s’il parle de places dans les programmes, ou de places dans les hôpitaux étant donné la manière dont il aborde le sujet, mais bon.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Y’en aura pas, de rabais de 20 000$
Tout récemment, l’éducation postsecondaire a volé la vedette à l’Assemblée législative. La chose en soi est assez rare, d’où l’importance de la souligner. Faut dire qu’à force de couper, à un moment où à un autre il devait bien y avoir des explications.
D’abord, le 8 mai, une question fut posée au ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (MEFT), Trevor Holder, sur les coupures en science infirmière. Il a répondu que le financement octroyé aux universités à des fins de recrutement n’avait pas produit de résultats.
Juste avant, le ministre de la santé, Hugh Flemming, disait que l’investissement de 32 à 34 millions$ fait au cours des quatre dernières années n’avait produit aucune position en science infirmière aux universités de Moncton ou du Nouveau-Brunswick. Je ne suis pas certain de comprendre s’il parle de places dans les programmes, ou de places dans les hôpitaux étant donné la manière dont il aborde le sujet, mais bon.