Notre blogue
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Blogue 3 d’une série à ce sujet.
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Depuis quelques temps maintenant, on parle des plaintes d’inconduite portées contre un professeur du département d’art dramatique l’Université de Moncton, et de la manière dont le système en place a pu protéger l’agresseur plutôt que ses victimes. Un trait qui se dégage de ces réflexions est que professeur.e.s et étudiant.e.s sont parfois traités de manière très différentes par l’Université, qui leur confère pourtant un statut égal en ce qui concerne la gestion des plaintes - sur papier. (UMoncton)
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Blogue 2 d’une série à ce sujet
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo: Cédric Ayisa
Le 27 juillet, le nouveau recteur de l’Université de Moncton, Dr Denis Prud’homme, a commenté les allégations de harcèlement contre un professeur de l’institution dans une entrevue à Radio-Canada. Ce genre de réponse rapide en situation de crise pourrait annoncer - nous l’espérons - un changement important pour notre institution.
On va se dire les vraies affaires: l’Université de Moncton, historiquement parlant, n’est pas exactement une grande championne de la transparence. Ça cause son lot de problème pour une institution publique, quand les problèmes qui débordent dans l’espace public et qui ternissent sa réputation doit être réglés derrière des portes closes. On en a peut-être déjà parlé, mais si peu. (FÉÉCUM)
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Blogue 1 d’une série à ce sujet.
Texte de réflexion par Pierre Losier, directeur général et Raymond Blanchard, agent de projets et de recherche.
Photo: Cédric Ayisa
Ces dernières semaines, plusieurs témoignages (Radio-Canada) ont été publiés sur les médias sociaux dans le but de dénoncer la violence à caractère sexuel, les agressions sexuelles et l’inconduite sous toute ses formes. Instagram semble être la plateforme principale où ces récits ont été partagés, bien qu’on en ait vu surgir ailleurs. Le mouvement de dénonciation anonyme a rapidement pris de l’ampleur, et l’Acadie n’a pas été épargnée - ni l’Université de Moncton. (Acadie Nouvelle) Plusieurs de ces témoignages ont ciblé un professeur au département d’art dramatique en particulier, pour de nombreux comportements répréhensibles qui se sont produits à répétition et sur plusieurs années. Dans leur réponse, les communications de l’Université de Moncton ont indiqué que l’institution s’est dotée d’une politique sur la violence à caractère sexuel en 2017 (UMoncton) et qu’aucune forme de violence n’est tolérée sur les campus (Radio-Canada).
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Avec la fin de semestre à tout point atypique que l’on vient de connaître, nous voilà arrivés à l’heure des bilans. On a fini par passer en travers, mais pour plusieurs c’est à peu près là que les éloges s’arrêtent.
N’oublions pas que les cours à distance, ça peut aller quand on raboute une solution à la va-vite pour gérer un crise inattendue à la fin d’un semestre, sans donner de choix, mais que ça pourrait s’avérer insuffisant quand c’est ce qui est proposé au moment de s’inscrire. À en juger par les critiques entendues après seulement deux semaines de ce régime (il est vrai: sans grande préparation et en prenant pour acquis que ce serait une solution temporaire), on nous pardonnera de croire que bien des étudiant.e.s seront difficiles à convaincre cet automne.
Règle générale, deux choix s’offrent à nous quand il est question d’éducation: répondre à nos besoins, ou offrir une expérience qui suppose une quelconque valeur ajoutée. Que cette valeur soit réelle et manifeste, ou complètement imaginée importe d’ailleurs peu. En fait, même ceux qui disent répondre aux besoins vous diront qu’ils y répondent mieux que les autres. Parlez-en à votre voisin la prochaine fois qu’il sortira sa nouvelle tondeuse, s’il faut vous en convaincre.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La pandémie de COVID-19 ne semble épargner personne, et il reste impossible de prédire quand elle prendra fin, même si la troisième phase du plan de rétablissement du N-B vient d’être lancée. (GNB)
Règle générale, avant l’arrivée (sans oublier la distribution très large) d’un vaccin efficace contre le virus, les experts s’entendent pour dire qu’il ne peut pas y avoir de retour à la normale. Même après le vaccin, en fait, plusieurs choses devraient changer de façon permanente dans nos façons d’interagir entre nous, de même que notre rapport avec l’environnement. (Radio-Canada)
On doit en comprendre que même la normale est appelée à changer. Mais comment? Seul l’avenir peut nous dire quelles leçons l’humanité est prête à tirer de cette pandémie.
Parlant de ça, une semaine avant que le N-B lance la phase «jaune pâle» de son plan de rétablissement, (Radio-Canada) l’Université de Moncton annonçait (un vendredi, à 16h30, avant une longue fin de semaine, tsé, quand tu veux vraiment parler d’un sujet?) qu’un plan pour l’automne sera rendu public d’ici le 1er juin. L’annonce nous apprend peu, sinon que la priorité sera donnée à l’enseignement à distance. (UMoncton)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Le gouvernement minoritaire de Blaine Higgs, en poste depuis maintenant deux ans, a déposé son 3e budget au début mars. Plusieurs croyaient - non sans raison - que ce moment marquerait sa fin. En principe, s’il devait tomber, c’est là que ça devait se passer.
Sauf que, confrontés à la menace de la COVID-19, les députés provinciaux ont résolu de devancer le vote sur le budget. En bout de ligne il fut adopté par une voix, une semaine avant la date prévue au départ.
À ne pas s’y méprendre, Higgs reste fragilisé par la défection de Robert Gauvin, qui ramène libéraux et conservateurs sur un pied d’égalité à la législature. Avec le chef libéral Kevin Vickers qui souhaite faire tomber le gouvernement « aussi tôt que possible », (Acadie Nouvelle) en rappelant le président d’assemblée, Daniel Guitard, dans les rangs des libéraux « si nécessaire », (Radio-Canada) c’est évident que l’avenir est truffé d’incertitudes.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Peut-être aurez-entendu que la dette étudiante moyenne au N-B a récemment été révisée à la hausse par Statistique Canada. En termes de dette de toutes les sources - prêts étudiants (i.e. gouvernement) et crédit personnel (i.e. banques) - les données les plus récentes nous donnent la somme de 40 000$ à l’obtention du baccalauréat.
Bon, y’a toujours des astérisques; d’abord ce ne sont pas tous les étudiant.es qui devront recourir aux prêts. La moyenne nationale se situe à 54% (pour un montant moyen de 28 000$), alors qu’au N-B elle est plutôt de 65%. Alors d’entrée de jeu, les étudiant.es du N-B (à vrai dire, de l’Atlantique en général) sont plus nombreux à devoir s’endetter pour étudier.
En fait, ils sont à la fois plus nombreux et plus endettés: le taux de dette importante (25 000$ et plus) est de 45% à l’échelle du pays, mais s’élève à 69% au N-B. (Statistique Canada)
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
L’éducation postsecondaire a fait les manchettes un peu avant le dépôt du budget provincial, juste le temps qu’il fallait pour semer la panique avec quelques bribes d’information, avant de repartir aussi subitement qu’elle était venue. On pourrait dire qu’elle a fait les boutons de manchettes, finalement.
Sans pouvoir dire que la nouvelle soit sans conséquences, ou du moins pas encore, elle ne semble pas reflétée dans le budget adopté à la hâte, en raison de la crise du COVID-19. (Radio-Canada) Le chef du Parti vert, David Coon, s’est prononcé en faveur du budget présenté par le gouvernement Higgs, alors que le reste de l’opposition s’est abstenue de voter. Le prochain test, s’il doit avoir lieu, sera le discours du Trône à l’ouverture de la prochaine session.
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Revue de presse du 24 février au 8 mars
Puisque l’actualité ne fait jamais relâche, on a une revue couvrant deux semaines!
RÉGIONAL:
La décision de l’Université d’accorder un doctorat honorifique à Arthur Irving, après avoir annoncé un don de 1,7 M$ d’Irving Oil à la campagne Évolution, soulève plusieurs critiques venant des organismes étudiants qui questionnent - au minimum - le timing des annonces.
Le Ministre de l’éducation Dominic Cardy fait appel à une révision de la politique d’inclusion dans les écoles du N-B, ciblant en outre la gestion des troubles développementaux.
Deux membres (et une ex-membre) du C.A. du Réseau Vitalité affirment qu’aucun vote n’a été tenu sur la question de la fermeture partielle des urgences, contredisant la version des faits rapportée par la présidente du C.A. et le PDG du Réseau.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
Je disais en terminant la dernière fois que, pour l’essentiel, tout en politique est une question de priorités, et un peu comme l’Histoire est une affaire de vainqueurs, les priorités sont une affaire de pouvoir. Un gouvernement (majoritaire *tousse*) peut juger avoir les coudées franches pour mettre en oeuvre son programme, en dépit du fait que la totalité de la population ne lui a pas accordé son vote. Il a un mandat suffisant pour établir les priorités, et le pouvoir d’établir à la fois les objectifs et les mesures.
Dans notre système actuel, environ 40% du vote peut donner la majorité. Ce qui vous laisse quand même en tout temps 60% de mécontents potentiels. En termes politiques, « un mandat clair ».
Cela dit, le gouvernement Higgs est minoritaire - en fait, un coup de vent peut le faire tomber à tout moment. (Radio-Canada) Alors il aurait peut-être intérêt à mettre la pédale douce sur ses priorités.
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RÉGIONAL:
Fermeture des urgences: partie remise pour Blaine Higgs, qui réitère le « besoin d’un plan pour régler le problème », mais concède que les collectivités touchée ont été mal consultées.
La possibilité d’une nouvelle formule de financement basée sur le rendement inquiète dans le milieu universitaire, en raison d’un processus opaque et d’objectifs incertains.
Des annonces frauduleuses offrant des appartements à Halifax circulent sur le site Kijiji, exigeant un mois de loyer avant d’envoyer les clés par la poste.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
En toute candeur, j’admet que revendiquer des études plus abordables pour la jeunesse francophone de notre province est par moments une entreprise décourageante. Si on choisit de mesurer les succès d’après les résultats obtenus, je vous pardonnerais d’avoir l’impression qu’on travaille pour pas grand chose, bien souvent.
Regardez la situation présente: après avoir mis sur pied une énième campagne visant à informer le public général (et au premier chef, la population étudiante) sur l’impact à long terme du coût des études, on se retrouve dans la même position, à annoncer que rien n’est susceptible de changer. (FÉÉCUM) Pour dire plus juste, changer pour le pire reste tout de même une possibilité.
Quand je dis que c’est décourageant.
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Revue de presse du 10 au 16 février
RÉGIONAL:
Le premier ministre Higgs demeure ferme sur sa réforme en santé, jugeant que les réactions à la fermeture des urgences la nuit dans six hôpitaux en région rurale sont «émotives» et finiront par passer une fois que «tous les faits» seront connus.
Intimidé par son parti et dénonçant « une attaque sur la ruralité », Robert Gauvin quitte le parti progressiste-conservateur pour siéger comme député indépendant, dans un geste lourd d’implications pour la survie du gouvernement minoritaire de Blaine Higgs. Higgs.
Des données récentes révèlent qu’en dépit des nombres grandissants d’immigrant.e.s, environ la moitié des nouveaux arrivants ont quitté le N-B après 5 ans.
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Revue de presse du 3 au 9 février
Régional:
La People’s Alliance subit les foudres de certains militants pour son manque d’action envers l’élimination du bilinguisme officiel, sans inquiéter son chef qui y voit une opinion minoritaire.
Les services de sécurité dans les hôpitaux de la province sont durement critiqués; le fournisseur de service dénonce des ressources insuffisantes pour remplir son contrat.
Au terme d’une grève d’une semaine à Mount Allison, les étudiant.e.s recevront 200$ de compensation.
Des changements proposés à la structure de la FÉÉCUM causent de fortes réactions, suite à l’annulation du résultat d’un référendum marqué par la confusion et les accusations; une nouvelle ronde de consultations est envisagé pour mener le projet à terme.
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Revue de presse du 27 janvier au 2 février
Régional:
Le réseau de santé Vitalité ajoutera 11 postes d’infirmière praticienne pour améliorer l’accès aux soins; le réseau Horizon en ajoutera 21.
Les principales candidatures sont connues pour l’élection partielle dans Sainte-Croix, pour combler le siège de Greg Thompson (PC), décédé en septembre dernier.
Le Front commun pour la justice sociale veut déboulonner les mythes et préjugés qui empêchent le N-B de progresser dans sa lutte contre la pauvreté.
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Revue de presse du 20 au 26 janvier
Entre les changements au programme SEED, les ministres qui lancent des idées de réforme sans consulter personne, et les 70 cm de neige tombés à Terre-Neuve, même sans savoir qui l’a plantée, on la récolte la tempête!
RÉGIONAL:
Le gouvernement ‘‘dépolitise” le programme SEED en redonnant au députés le droit de distribuer les fonds dans leur circonscription, mais prévoit 200 emplois de moins cet été.
Le ministre de l’éducation Dominic Cardy lance l’idée de forcer les universités à adapter la formation enseignante aux « besoins de 2020 », sous peine de refuser la certification à leurs diplômé.e.s, mais affirme avoir été mal compris.
Le ministre de l’éducation postsecondaire Trevor Holder souhaite appuyer la création d’un programme de baccalauréat en science infirmière dans le système privé.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
On parle souvent de la puissance des mots; aujourd’hui disons un mot sur leur valeur.
Chaque année en décembre, le Conseil des gouverneurs de l’Université de Moncton (CGV) se réunit pour adopter les principes directeurs du budget pour la prochaine année universitaire. Il n’y est généralement pas question de chiffres ni de projections budgétaires, mais plutôt des priorités à considérer dans l’allocation des fonds.
En toute candeur, il est plus que probable que la manière dont ces derniers sont rédigés masque une planification déjà assez avancée. Le contraire serait, en fait, plus inquiétant.
Il y a deux ans, peut-être vous en souvient-il, la FÉÉCUM a fait une sortie publique suite à l’adoption des principes directeurs, où l’adjectif «compétitifs» s’était subrepticement adjoint au terme «droits de scolarité» (FÉÉCUM).
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Revue de presse du 28 octobre au 3 novembre
Régional:
La Cour d’appel réaffirme le droit de grève des travailleurs des foyers de soins; Blaine Higgs se dit prêt à aller jusqu’en Cour suprême et pourrait déclencher des élections sur cet enjeu.
L’avocat Michel Doucet reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick, disant avoir hésité à accepter l’honneur en raison de l’érosion du français dans l’appareil public.
Le gouvernement compte doubler à 10% du territoire les aires protégées au N-B; l’industrie se dit ouverte car les zones qu’elle croit visées sont jugées largement inaccessibles.
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Par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets.
Revue de presse du 21 au 27 octobreRégional:
Le premier ministre Higgs change son fusil d’épaule, se disant désormais prêt à collaborer avec les Libéraux (minoritaires) de Justin Trudeau sur la question de la taxe carbone.
Le CCNB compte cette année 10% plus d’inscriptions à l’échelle de son réseau, en raison notamment d’une hausse marquée du côté des étudiant.e.s de l’international.
Robert Pichette, proche collaborateur de Louis J. Robichaud à l’époque où il était premier ministre et grand ouvrier du bilinguisme au Nouveau-Brunswick, s’éteint à l’âge de 83 ans.
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Photo : Marc-Samuel Larocque, agent de communication
La rentrée amène toujours son lot de changements pour les étudiant.e.s universitaires: nouvelle ville, nouveau programme, nouveaux profs, nouvel appart, nouvelles règles et nouvelles questions n’en sont que quelques-uns.
D’autres affectent plus qu’une personne, comme en Ontario, où le “gouvernement pour la population” a imposé la “Student Choice Initiative” (SCI) en mars 2019.
Pour nous rafraîchir la mémoire: la SCI, en plus d’imposer une diminution de 10% des droits de scolarité aux universités - diminution non-financée, d’ailleurs -, rend le paiement d’une partie des frais associés aux services étudiants optionnels. Sans exception, ces services relèvent des associations étudiantes.