Image : Autorité des marchés financiers
La Fédération étudiante du campus universitaire de Moncton (FÉCUM) dénonce la hausse de 3% des droits de scolarité annoncée aujourd’hui par l’Université de Moncton.
Il faut reconnaître la difficulté de mesurer l’impact du plafond sur les permis d’études annoncé en janvier par le gouvernement fédéral, car les détails manquent. Mais il faut aussi condamner le manque de vision qui place notre Université dans ce pétrin.
La croissance des inscriptions est démesurément soutenue par le recrutement à l’international, et ce depuis des années. Si l’Université devait tirer une leçon des difficultés causées par la pandémie, c’est bien que cette stratégie a ses limites. Et si on y ajoute la crise du logement abordable, il ne fait aucun doute que la limite est atteinte, sinon dépassée.
« C’est difficile de voir la logique de l’Université » indique le président de la FÉCUM, Alexandre Levesque: « quand on pense qu’après 24% d’augmentation en 5 ans, on est encore dans une situation où la seule façon de parer à une baisse des inscriptions est d’augmenter les droits de scolarité. Un moment donné, ça devient inexcusable et il faut que l’Université arrête de penser que sa seule option c’est la croissance. »
Le président indique que le sous-financement de l’éducation postsecondaire par le gouvernement du Nouveau-Brunswick continue de pousser le coût de la scolarité à la hausse, mais que ceci ne devrait plus être une surprise pour l’Université:
« La province doit investir dans l’éducation postsecondaire si elle veut en récolter les bienfaits - ça ne devrait pas être une rue à sens unique et pour le moment, tout le poids est placé sur les épaules étudiantes. Hausse après hausse, le problème persiste. »
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Nina Rougerie, agente de communication
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