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Une entente pluriannuelle pour le financement des universités prévoit une augmentation constante des droits de scolarité
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Le problème s’empire au lieu de se régler, selon la FÉÉCUM
Suite à l’annonce du gouvernement du Nouveau-Brunswick d’une entente pluriannuelle pour le financement des universités, la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) s’insurge contre le manque de vision accablant de la province. Les universités pourront maintenant prévoir une hausse de financement de 2% par année les prochains deux ans, et une hausse de 3% des droits de scolarité par année pour les prochains trois ans.
D’après le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, un endettement accru prévisible est tout de même un endettement accru : « Encore une fois, les étudiants sont les grands perdants. C’est inacceptable et de plus, il est déplorable d’essayer de nous vendre cette annonce comme quelque chose de quoi se réjouir. » M. Arseneau rappelle que le Nouveau-Brunswick se classe déjà parmi les provinces canadiennes dont les étudiants sont les plus endettés, situation qui ne fera que s’empirer sous les politiques d’austérité du gouvernement.
La réaction timide des universités a aussi déplu à la Fédération étudiante. « Les universités semblent se contenter de bien peu, de trop peu, » explique le président de la FÉÉCUM. « En bout de ligne, qu’elles aient des défis financiers à relever ou non, elles iront chercher le manque à gagner dans la poche des étudiants, ou couperons dans la qualité de l’éducation. Nous payons pour leur manque de conviction et de courage. »
La FÉÉCUM continue donc de militer pour que l’éducation devienne un véritable projet de société au Nouveau-Brunswick, une pétition à cet égard faisant déjà le tour de la province depuis plusieurs semaines.