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Coûts faramineux des frais d'avocat de l'Université de Moncton
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La FÉÉCUM offre une solution depuis longtemps : Un poste d’Ombudsman
Plus tôt aujourd’hui, Radio-Canada révélait, suite à une demande une demande en vertu du droit d'accès à l'information, que dans les derniers trois ans, l’Université de Moncton aurait dépensé plus d’un demi-million $ en frais d’avocat. Pour la Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM), cette somme est démesurée et aurait pu être de beaucoup diminuée si l’Université détenait l’Ombudsman universitaire pour lequel les étudiants militent depuis longtemps, et qui, malgré les promesses du Recteur Théberge l’été dernier, tarde à se matérialiser.
Le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau, condamne le manque d’action de M. Théberge dans le dossier : « L’Université persiste à ne pas voir le besoin, malgré ses dépenses faramineuses en frais d’avocat pour régler des conflits internes. » La Fédération étudiante voit, en fait, l’Ombudsman comme la solution à tous les problèmes soulevés par la nouvelle. « Le poste pourrait gérer les conflits à l’interne au lieu de toujours avoir recours au litige, » explique le président. « Mais aussi veiller à ce que les conflits d’intérêts, comme celui perçu par le fait que la firme d’avocat du président du Conseil des Gouverneurs de l’UMoncton a le plus profité des besoins légaux de l’Université, n’ont pas lieu; ainsi que de voir à la transparence générale de l’institution pour que des demandes d’information, telle que celle faite par Radio-Canada, ne prennent pas plus d’un an à être exaucées. »
La FÉÉCUM réitère sa demande de créer un poste d’Ombudsman universitaire dans les plus brefs délais pour commencer à régler tous ces problèmes et plus. « Il faut que l’Université arrête de dépenser l’argent de étudiants et des contribuables à tort et à travers pour des chicanes internes, » ajoute M. Arseneau. « Le Recteur doit arrêter de faire l’autruche; il ne peut plus nier ce qui est l’évidence même! »