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Les indicateurs de rendement, ces animaux méconnus

animalperformant


par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets

Alors que dans les provinces maritimes, et en bien d’autres endroits de notre pays et du globe, le financement des institutions postsecondaires (nous nous limiterons ici aux universités) dépend largement du nombre des inscriptions, certains sont passés à un modèle qui lie (au moins en partie) le financement à la performance des établissements. Dans les pays anglo-saxons (c’est-à-dire n’importe quelle nation où tu peux trouver un portrait d’Elizabeth II ou un photoreportage sur un bébé royal) ce modèle fait son chemin rapidement. Et comme ces pays ont tendance à suivre les mêmes modèles dans la plupart des domaines, le Canada s’enligne tranquillement par là, lui aussi.

L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni lient en grande partie le financement des universités aux indicateurs de rendement, ou IR pour faire plus performant (OCDE), s’appuyant à divers degrés sur la qualité de la recherche, le nombre de diplômés (souvent des cycles supérieurs), et le financement externe (les subventions et chaires de recherche, par exemple). Plusieurs autres nations font aussi usage des IR, dont l’Autriche, la Belgique flamande, la République Tchèque, le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, la Norvège et la Pologne. En Europe, par contre, les IR utilisés touchent autant à la recherche qu’aux résultats des étudiants; le but étant de créer une forme de compétition entre des institutions où les fonds publics forment plus ou moins 100% du financement (HESA). On constate donc que les IR sont compatibles avec un niveau élevé de financement public de l’ÉPS, ou avec la gratuité scolaire.

Au Canada, la Colombie-Britannique, l’Alberta et l’Ontario font des IR un facteur dans l’octroi du financement public. Le discours dominant à cet égard est que le financement des universités devrait dépendre non pas de leur capacité de attirer des étudiants mais bien des résultats obtenus.

Dans le fond, ça fait un certain sens : une université peut dépenser de grandes sommes à des fins de recrutement (la chose est semble-t-il possible) sans forcément attirer un nombre suffisant d’étudiants qui y complèteront leur éducation ou qui poursuivront leur parcours académique aux cycles supérieurs. Certains pourraient considérer ces dépenses comme un gaspillage des fonds publics à des fins publicitaires, sans résultats probants.

Remarquez, d’ici la fin de la campagne électorale, on dira probablement la même chose d’autres institutions.

Il faut dire que concept de performance fait déjà partie des discours sur l’ÉPS depuis quelques années: le fait que le terme « retour sur l’investissement » soit monnaie courante dans le discours et les discussions sur les universités en témoigne avec éloquence. Encore une fois, ce genre de discours ne se limite pas aux universités mais touche de nombreuses institutions publiques.

Rapport que le monde aime pas ça se faire taxer pour de quoi qui ne les touche pas directement, ou seulement en partie. Et que le monde qui n’aime pas ce que tu dis – peu importe ce que tu fais, apparemment – va voter pour quelqu’un d’autre.

Mais revenons aux IR.

Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur soutient qu’ « il n’y a aucune corrélation entre le rendement du système universitaire canadien et le financement qu’il reçoit. Certaines provinces dont les niveaux de financement sont peu élevés affichent un meilleur rendement que d’autres sont le niveau de financement est plus élevé. » (HEQCO) L’affirmation est étayée par une analyse relevant de 34 IR appliqués aux systèmes d’ÉPS de toutes les provinces canadiennes.

Ces IR sont divisés en trois grandes catégories (page 5 du document) : accessibilité, valeur pour les étudiants, et valeur pour la société. Et je suis heureux de vous annoncer que d’après l’HEQCO, « le système universitaire du Nouveau-Brunswick affiche un rendement conforme à la moyenne du secteur universitaire canadien, et présente un ratio coût-étudiant inférieur à la moyenne ». Encourageant, certes, mais considérons un instant les domaines de faible rendement (page 21) : faible taux de réussite à l’université, niveau d’endettement élevé après le baccalauréat, peu de diplômés des cycles supérieurs, sous-financement de la recherche, rendement faible dans les classements universitaires internationaux.

Pourrait-on régler ces problèmes systémiques en liant le financement des universités aux IR? Il faut dire que si le gouvernement et les universités s’entendent pour travailler de concert afin de remédier à ces lacunes la chose semblerait possible, mais vu qu’elles semblent relever principalement du sous-financement on peut se permettre d’en douter. Car plus de financement, ça, y’a pas.

À la rigueur, si les universités se voyaient forcées de trouver plus d’efficiences dans la conduite de leurs opérations, on est en droit de croire que certains fonds pourraient être redistribués de manière à améliorer leur rendement. Mais cela ne se fera pas en coupant dans le financement en premier lieu puis en forçant les institutions à combler les vides par la suite. La crise économique est rarement bonne conseillère pour ce qui est des décisions à long terme.

Quoi qu’il en soit, les IR appliqués au financement des universités visent d’abord et avant tout la gestion d’un système axée sur la qualité de l’éducation (OUSA), et la fiabilité des mesures appliquées dépendra entièrement de la qualité des données recueillies. Reste à savoir qui mesure et qui établit les paramètres : tout  ce qu’on sait selon la recherche, c’est que plus d’argent n’équivaut pas (forcément) à meilleur rendement.

Voilà qui, espérons-le, vous en apprend un peu plus sur ces animaux méconnus que sont les indicateurs de rendement.

Bientôt dans une université près de chez vous?

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